LE CLAIRON : POÈME 3/3 (Gérard Brazon)

Troisième et dernier volet de cette trilogie pour rendre hommage à ceux qui ont combattu dans les tranchées de Verdun, de la Somme, de la Meuse et qui n’ont pas démérité.

Ce poème a été repris par des enfants lors d’un hommage municipal un 11 novembre, et comme il avait été écrit par « un agent de l’extrême droite », il fût dénoncé auprès du maire de cette ville, par un socialiste du conseil municipal. Le Maire, bien plus intelligent que son conseiller gauchiste, l’avait lui, trouvé approprié, mais aussi tout à fait convenable.

C’est dire le niveau d’idéologie imbécile de la gauche française.

 

Le Clairon

Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.
Des regards morts sur des visages meurtris
Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.
Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.


 C’est un soleil et non le temps d’une boucherie
Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,
Le long des tranchées de la désespérance.
De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

 –
Le clairon balaye les frontières de mort.
Des cris et des rires venant de l’ennemi,
Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.
Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

Des tranchées sortent des hommes vivants sous terre,
L’uniforme invisible, ils regardent le ciel.
Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.
Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

Les hommes titubent. L’officier devient le frère.
Les larmes écoulant le trop-plein de haine
Les rancunes, les frères morts laissés en terre
La guerre est finie. La paix entre en scène.

 
Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées
Ces soldats d’une guerre civile. La grande guerre !
Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée
Apportant un siècle de lutte et de misère.

 
Le clairon sonne la fin des combats, la paix !
L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!
Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !
Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.
 

Gérard Brazon

11 novembre 2022     

 

3 Commentaires

  1. A Gérard Brazon ;
    A croire en lisant votre texte d’introduction à votre beau et émouvant poème, dont le conseiller de gauche de l’édile de la ville qui l’a entendu pour la première fois à l’occasion d’un 11 novembre, voulait empêcher la lecture, devait pour sa part être assez versé en la matière… Bien qu’ils ne puissent générer les siens de vers par son cerveau..; mais plutôt en son gros intestin, voire son colon … ..(1)
    D’où l’expression populaire qu’il devrait connaître puisque d’obédience socialiste, de cette gauche qui croit détenir à elle seule la vérité :

     » Non, mais çà va pas non, ou t’as des vers ?  »

    (1) Conseiller Municipal qui, s’il n’a pas atteint l’âge de la retraite, n’a probablement jamais présenter les Armes à un « Colon », ni manier la moindre arme létale et militaire…. (Fermons le ban !)

    • Merci de lire dans la phrase du (1) de mon commentaire : jamais présenté et ni manié la moindre…

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