Depuis le 9 janvier, pas un jour sans que le président, le premier ministre et le ministre de l’intérieur nous assurent que grâce à eux et à leur politique formidable, les Français sont en sécurité avec Vigipirate renforcé et dix mille soldats de l’opération « Sentinelle » dans les rues. Protégés par les lois Taubira qui transforment les pires criminels assassins ou violeurs-tueurs récidivistes en doux agneaux.
Voilà un Marocain, ou « d’origine marocaine« , disent prudemment les journalistes qui savent que les charognards de SOS Racisme et autres associations-pompes-à-fric ont vite fait de vous faire inculper pour « incitation à la haine raciale ». Ce Marocain est passé de son pays natal en Espagne. Il y a fréquenté une mosquée salafiste bien connue et surveillée par les services de renseignement espagnols qui l’ont fiché et signalé à leurs collègues européens.
D’Espagne où il a semble-t-il séjourné un an, il est passé en France où il a fait l’objet d’une fiche S, « S » comme sécurité de l’État. Puis, dit-on, en Syrie où, comme l’a finement observé un flic en retraite devenu « consultant » pour iTélé, « il na pas été pour jouer au golf« , une déduction du fait que le Marocain en question sait comment scotcher ensemble deux chargeurs de kalachnikov.
De retour, il prend à Bruxelles le Thalys Amsterdam-Paris. Mais avant, il faut bien qu’il se les soit procuré quelque part, les deux armes à feu qu’il transportait, un colt 35 (?) et une kalachnikov avec neuf chargeurs. La police belge l’aurait appris, le quotidien Le Soir le disait dès hier soir, mais l’information n’est pour le moment pas confirmée. Dommage, car si c’était avéré, ça arrangerait bien les affaires de Hollande, Valls et Cazeneuve qui pourraient dire que ce sont les Belges qui n’ont pas fait leur boulot en n’arrêtant pas le terroriste à son embarquement dans le train.
D’ailleurs Cazeneuve est sceptique et doute qu’un coreligionnaire de Najat V-B puisse être impliqué dans un attentat terroriste. « J’appelle chacun à la plus grande prudence quant à l’identité et au profil de l’individu qui a été maîtrisé« , a-t-il tweeté ! Et on peut parier que bien que ledit individu ait blessé deux personnes et avait en sa possession trois armes dont deux à feu, les journalistes et les autorités politiques parleront du « présumé terroriste ».
Ayoub El Qahzzani était donc connu comme potentiellement dangereux avant de partir en Syrie. En revenant il ne pouvait que l’être encore plus. C’est là que la responsabilité des autorités françaises s’alourdit.
Une bonne tête souriante de « Chance pour la France » !
Il quitte l’Espagne pour entrer en France. « Des sources de l’unité anti-terroriste espagnole ont indiqué que ce jeune, qui apparaissait dans les registres comme radical, « a résidé » en Espagne pendant un an, jusqu’en 2014, au moment où il a décidé de déménager en France. Ces mêmes sources ont précisé que l’auteur de l’attaque a ensuite voyagé en Syrie, avant de retourner peu après vers l’Hexagone« , écrit le quotidien espagnol El Pais.
Il y a des accords de coopération entre les deux pays, la France a donc été prévenue.
Dans un pays « normal » on surveillerait de près le terroriste potentiel, mais pas en France où les lois Taubira sur l’innocence présumée des pires criminels est la règle.
De plus, il est maghrébin et musulman, sinon il ne fréquenterait pas assidument les mosquées, ce qui en France est un passeport de bonne citoyenneté comme chacun est prié de le croire : surtout « pas d’amalgame ».
Nous n’en faisons pas, mais quand le même individu part en Syrie pour s’entrainer au maniement des armes de guerre et à l’égorgement forcément halal, une police « normale » devrait se douter qu’à son retour il ne va pas se lancer benoîtement dans le commerce des tapis persans.
La police s’en doute, mais les instructions ministérielles sont là : surtout pas d’amalgame. Tant qu’il n’est pas passé à l’acte, c’est un présumé bon musulman modéré, il ne deviendra « présumé terroriste » qu’après son premier meurtre.
Les services belges l’avaient fiché comme étant en relation avec des filières terroristes récemment démantelées en Belgique. La police française ne pouvait l’ignorer puisque la coordination de l’information entre les services de police européens est réputée excellente.
Il monte dans un Thalys, un TGV français, avec son arsenal. Cazeneuve l’a dit, « toutes le forces sont mobilisées« . Il est vrai qu’il n’a pas précisé où ! En tout cas elles ne le sont pas pour surveiller les trains pourtant connus depuis un siècle comme étant des cibles privilégiées en temps de guerre. Mais voilà, le premier ministre a beau dire que « nous sommes en guerre« , personne n’en tire les conclusions en termes de stratégie, parce que la bien-pensance interdit de désigner l’ennemi par son nom : les militants de l’islam rigoriste.
On le sait, les musulmans qui ont fréquenté des mosquées salafistes sont des criminels en puissance, même le recteur Boubakeur l’a dit, et Mohamed Sifaoui a renchéri, « tous, et surtout ceux qui paraissent les plus inoffensifs« . Rien n’y fait, 82 mosquées salafistes sont toujours ouvertes en France, leurs imams dont la plupart ne parlent pas un mot de français et prêchent la haine des non-musulmans en arabe sont toujours en activité.
On le sait, les jeunes hommes qui sont allé en Syrie ailleurs que chez Bachar el Assad, reviennent drogués à l’idée qu’ils doivent « faire » leur djihad dès que possible et tuer du mécréant, qu’il soit chrétien, juif ou musulman chiite.
On sait où ils sont puisque les services des pays amis nous le disent.
Rien n’y fait : en France il est interdit, au nom du « padamalgam », de soupçonner que les ennemis qui y reviennent après un stage d’initiation aux armes, aux explosifs et à la décapitation après égorgement peuvent être dangereux, même quand ils sont en armes.
Heureusement, dans le cas présent, il y avait des anglo-saxons à bord du train : quatre soldats américains en permission et un civil britannique. Ils ont compris que Ayoub El Qahzzani allait passer à l’action et ont fait ce qu’il fallait pour le neutraliser, et gentiment qui plus est, car étant en état de légitime défense ils auraient pu le balancer par une fenêtre du TGV en marche et personne, à part nos ministres, ne l’aurait regretté !
Une fois de plus, des Américains, sauvent la vie de dizaines de Français.
Mais pourquoi eux alors que le train était bondé de Français ?
Parce qu’ils viennent d’un pays où la responsabilité individuelle a un sens, où les citoyens savent qu’il leur incombe de se protéger et de protéger leurs concitoyens quand un danger survient.
On n’y compte pas sur un État obèse et paralytique, sur des politiques indécis et brouillons, timorés et lâches pour rester en vie, on sait prendre les armes s’il le faut et tirer le premier pour la sauvegarde de tous.
On ne réfléchit pas deux heures en soupesant si la défense sera ou pas disproportionnée à l’agression.
La justice américaine comprend avec intelligence que ce n’est pas au citoyen d’évaluer la dangerosité de son agresseur. Il est agressé, il riposte par tout moyen à sa disposition.
Si l’agresseur est tué en réaction, il ne l’a pas volé et on félicite le citoyen, on ne le traine pas devant des tribunaux de nos jours trop souvent décérébrés par la théologie marxiste et le politiquement correct socialiste.
Les jeunes Américains qui ont sauvé nos compatriotes ont été immédiatement récompensés, leur courage reconnu, mais par qui ? Par le maire d’Arras qui, heureusement, n’est pas socialiste. Sinon, un maire socialiste aurait attendu que l’Elysée s’attribue le mérite de tout, nous avons pour le moment échappé à cette honteuse récupération.
L’Imprécateur