LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE (Gilles La-Carbona )

« Il ne faut pas sauver la démocratie, il faut la rétablir »

Une analyse glaçante de notre société par Gilles La-Carbona ,secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire.

 

 

 

L’Occident, et plus particulièrement l’Europe, est entré dans le totalitarisme par une porte dérobée. C’est en trompe l’œil qu’il s’est immiscé dans nos vies, changeant de visage avec celui, connu, du XXème siècle. Plus d’uniformes, mais des costumes impeccables, et un discours qui se veut rassurant, misant sur la totale sécurité à apporter à nos sociétés, pour soutirer tout ce qui entrave la marche démoniaque des nouveaux maîtres : les libertés individuelles. Qu’on ne se trompe pas : les cris horrifiés de ces mêmes fripouilles ne sont destinés qu’à mentir un peu plus et à désigner l’autre, dans une désormais factuelle et habituelle méthode, comme étant le nuisible. Renverser la charge de la preuve est l’immuable routine, au point qu’avec eux l’exception devient la règle, quand cette dernière devient parricide, donc à écarter. L’Europe est entièrement dirigée selon la seule volonté apparente d’Ursula Van der Leyen, qui n’a pas été élue, qui n’a donc aucun mandat, mais qui décide de tout sur commande d’une instance supranationale de type mafieux, comme l’a décrite dernièrement François Asselineau. Ce n’est pas parce que, derrière elle, se profile une assemblée issue des urnes, que la structure peut être considérée comme démocratique et transparente ; la preuve, les contrats passés avec Pfizer sont restés longtemps secrets. Les échanges entre la présidente de la commission et le géant pharmaceutique aussi.

Les orientations décidées en matière d’immigration ou d’économie restent prioritairement entre les mains de ce Politburo, dont les décisions ne peuvent être remises en question et les membres inattaquables, irrévocables. Tous ceux qui s’opposent à cette vision corsetée de la vie publique sont forcément d’effrayants extrémistes, qu’il convient de faire taire. Pour parvenir à ce résultat, point de débat, de confrontation d’idées ou d’arguments solides, non, un seul mot : la censure. Il est vrai que pour eux, ce dont on ne parle pas dans les médias n’existe pas. Et comme ils se sont arrangés pour n’évoquer que ce qui colle à leur doxa, tout le reste est soit inexistant, soit faux. De là ils peuvent imposer leurs déviances au reste de la société, en martelant que c’est en réalité la nouvelle norme qui doit s’imposer à tous. Cette élite messianique est donc là pour nous révéler ce que nous ne parvenons pas à exprimer, faute de posséder l’intelligence suffisante. Ce marasme évolutif qui nous empêche d’accéder au suprême Graal sociétal, serait la faute de l’éducation rigide accumulée depuis des siècles : il est donc temps de nous débarrasser de cette gangue et d’abandonner ces normes antiques : la préconisation du mouvement woke. Place aux transgenres, à l’inhumaine condition, à cette théorie qui voudrait que l’Occident se soit développé au détriment des autres continents, particulièrement de l’Afrique, qui doit aujourd’hui avoir sa chance. 

L’Occident doit donc expier pour cette faute et endurer les pires tracas, au nom de sa rédemption.

Il est d’ailleurs cocasse de constater que ces pourfendeurs de nos traditions, ceux-là même qui refusent de considérer comme acquis ou définitif ce que la nature fait de l’humain, à savoir un homme ou une femme, s’insurgent quand il s’agit des autres espèces animales, qu’on ne saurait voir changer ou disparaître, sans un torrent lacrymal. Alors que l’homme peut subir tous les outrages et en premier lieu celui de changer de sexe, pour assouvir le délire fantasmagorique de ces nouveaux dieux, sans que cela ne choque personne. Pire, ne pas y penser deviendrait anormal, comme une nouvelle névrose à corriger au plus vite par un examen de conscience, avec en point d’orgue le qui suis-je, qui ne peut déboucher que sur l’erreur qu’aurait commise la nature, en nous attribuant un sexe, dont quelques-uns ne voudraient finalement plus.

Ils ne peuvent foncer vers cet homme nouveau, qui en réalité ne devient une chose nouvelle, qu’avec la complicité de la presse, devenue l’organe de propagande de cette idéologie déviante, et la passive acceptation du peuple. Effacer des millénaires d’histoire, et rendre le citoyen nu de son passé, coupé de ses références, déboussolé, prêt à gober tout ce qui lui sera scandé à longueur d’ondes, quand ce n’est pas insidieusement dans le cadre de son activité professionnelle même. Car le ver est introduit partout, et nombreuses sont les formations qui visent à compléter ce matraquage gouvernemental, par une savante adaptation au domaine du travail.

L’organisation de Davos ne cache plus ses intentions de déstabilisation mondiale au profit d’une unique gouvernance de l’élite choisie. Elle ne se cache plus de son désir de contrôle des peuples et de la dépopulation nécessaire, selon eux, mais pour sauver surtout leurs privilèges. La corruption a été et demeure le plus sûr moyen d’endormir les résistances ; certes, ce sont les plus molles, les plus friables, mais aussi celles qui disposent des postes clés (presse, armée, police), qui ont été avariées, détournées du bien commun, pour ne servir que leurs egos et finir, enchaînées par leurs nouveaux maîtres, incapables de s’extirper de ce piège sans tout perdre.

Pour eux la liberté d’expression est une plaie. Ils ne sont pas des Socrate, des Platon, recherchant justement le débat contradictoire, pour pousser la réflexion et faire progresser la pensée. La vérité a été déterminée par leurs propres soins et ceux qui n’y adhèrent pas doivent disparaître. Ce totalitarisme-là se pare des plus lumineuses vertus affichées, et désigne qui sera élu par ces bons peuples que l’on saura convaincre de voter correctement et à défaut, on se chargera de modifier son propre choix pour le rendre conforme aux vues décidées. Il ne fait plus aucun doute que cet espace de liberté que devait être une élection, n’est plus qu’une supercherie grossière. Les USA nous le prouvent encore une fois. Plus récemment ce fut le Brésil ; quant à la France, on ne peut qu’émettre des doutes légitimes et sérieux, tant les curiosités, pour celui qui ose chercher et creuser, ont émaillé le dernier scrutin présidentiel. Mais le résultat une fois proclamé devient impérieux et quiconque le conteste n’est qu’un anti républicain, un anti démocrate, bref un extrémiste de la pire espèce. Curieuse démarche quand il s’agit simplement de s’assurer qu’il n’y a pas eu de détournement, que la tricherie n’a pas faussé le résultat. La recherche de la vérité serait-elle devenue scandaleuse, profondément injurieuse, au point que nous devrions gober sans broncher toutes les annonces de victoires, quand la rue tend à démontrer, par l’ampleur des manifestations, au Brésil par exemple, qu’il n’est pas possible qu’il en soit ainsi ?

La démocratie n’est plus en danger, elle est déjà morte,
il ne s’agit pas de la sauver, mais de la rétablir.
Elle nous a été soigneusement volée, et ne rien faire, c’est accepter ce rapt.

Les oraculaires crapules nous expliquent à longueur de journée la terrible fatalité de devoir suivre leurs dérives sous peine d’être taxé d’extrémiste, de récalcitrant au progrès, d’entraver la marche forcée vers ce bonheur qu’ils nous dessinent tous les jours en forme de plus de contrôle, plus de normes, toujours dans l’unique souci de nous préserver des autres et de nous-mêmes. Les masques et les confinements n’étaient-ils pas dans le fond des autoprotections obligatoires ? Ils se sont estampillés gardiens du bien, ce qui par définition fait des autres les représentants du mal !

Derrière ce mur de mensonges il y a pourtant des signes qui ne trompent pas. La France vient de voter contre une résolution qui visait à condamner tout discours favorable ou faisant l’éloge du nazisme. Comment ces mêmes satrapes peuvent-ils prétendre, la main sur le cœur, défendre le sacré de l’humain et trouver dans l’idéologie nazie des éléments susceptibles de ne pas être contraire aux valeurs censées être nos références, si ce n’est parce qu’ils se nourrissent de ces thèses et de cette doctrine ? L’eugénisme en est l’exemple parfait et les colonnes du Monde viennent de consacrer un article à la nécessaire dépopulation, sous couvert évidemment d’un sauvetage imminent de la planète. Les grandes causes ne méritent-elles pas quelques menus sacrifices ? On se croirait revenu au temps des oracles et des oblations nécessaires à l‘apaisement de la colère des Dieux. Certes, le journal évoque pudiquement le besoin de contrôler plus grandement les naissances, sournoise approche pour habituer le quidam à l’idée qu’une dépopulation, inscrite dans le programme de Davos, est bien la solution. Mais quand on aura constaté que cette méthode reste insuffisante, il faudra bien envisager une autre étape. Elle a hélas déjà commencé, puisque les effets secondaires des injections et les morts brutales ne cessent d’augmenter, dans l’assourdissant silence de la presse subventionnée, encore une fois : ce qu’elle ne dit pas n’existe pas. Il faut agiter les peurs, contraindre les esprits à se détourner de la réalité ou mieux, changer cette réalité pour ne pas éveiller les consciences et faire en sorte que le peuple finisse par accepter le statut de martyr, prêt à s’immoler collectivement sur l’autel sécuritaire pour sauver ce qui peut encore l’être. La peur et la crédulité doivent éroder les dernières velléités, quitte à poursuivre le mensonge climatique à grand renfort de COP, sillonnée par des jets privés et relayée par de docile actrices, posant sur des yachts durant leurs vacances et venant faire la morale à ce bas peuple inconscient du drame en devenir qui poursuit sa chute en ne voulant pas changer ses comportements, en n’acceptant pas l’immolation demandée par cette caste éclairée.

ILS ONT LE POUVOIR, PENDANT ENCORE COMBIEN DE TEMPS ?

Le résultat est d’autant plus aisé, qu’une majorité croit, sans se poser de questions, tout ce que ces grands nous disent, trop empêtrés dans un quotidien aléatoire, aveuglés par la nécessité de survivre et de régler l’ensemble des problèmes que le monde moderne ne cesse de créer. Ainsi, la soumission ordonnée permet au méphitique pouvoir de Davos de poursuivre son songe diabolique, d’accroître son emprise. Ils s’affichent comme les libérateurs incontournables de nos consciences et s’apprêtent à prendre le pouvoir du moindre de nos gestes. Ils trichent, ils mentent, mais ils ont le pouvoir, pendant encore combien de temps ? La perfidie qui les anime est à son paroxysme et leur folie démoniaque d’une volonté de contrôle total de la planète pourrait bien être leur fin. Elle se fera dans la douleur et le chaos, étape hélas nécessaire puisque les masses ont volontairement ignoré les appels à la vigilance et ont préféré rester dans l’ornière rassurante qu’on leur avait tracé. Il n’y aura pas de changement dans la paix. Notre monde basculera, leur défaite sera à la fois notre pénitence et notre résurrection. Le salut ne viendra pas de nos institutions, nos oppositions sont absentes, peut être complices, sans doute dépassées, ivres des prébendes reçues, et des avantages de leurs statuts.

La libération sera sans doute la conjonction de faits externes et internes. Qui aurait cru en 1942, que nous serions libérés du nazisme en 44 ? On aurait pu ne pas entrer dans tout cela, si nous avions eu d’incorruptibles représentants, d’intègres institutions, mais il n’en est rien. La chute sera brutale, peut-être est-elle même imminente. Qui est pétri du bien fondé des vertus de la liberté ne peut que la souhaiter rapide à présent.

Gilles La-Carbona 

17 novembre 2022

5 Commentaires

  1. Encore un excellent article. Quand les Gaulois vont-ils enfin comprendre qu’ils sont manipulés tous azimuts ? et quand vont-ils enfin se réveiller ? Faudra-t-il une guerre civile pour que la France retrouve sa grandeur ? J’en ai bien peur …… Un grand-père de 86 ans

  2. Il n’y a pas lieu de rétablir quelque chose qui n’existe pas. La démocratie est un mensonge abstrait jamais mis en œuvre nulle part. Le pouvoir c’est la réalité et c’est tout ce qui compte. Et la réalité aujourd’hui c’est que la France n’est pas dirigée par des Français, voilà le problème. https://bit.ly/3FNtFba

  3. Bravo, superbe article de Gilles La – Carbonara…
    J’ai particulièrement apprécié au début du paragraphe 4 de l’article :
     » Le résultat est d’autant plus osé, qu’une majorité croit, tout ce que ces grands nous disent, trop empêtrés dans un quotidien aléatoire, aveuglés par la nécessité du survivre et de régler l’ensemble des problèmes que le monde moderne ne cesse de créer ». Cette phrase est à elle toute seule une synthèse de la tactique employée par Macron pour amener le débat Présidentiel, sur la problématique du sacro-saint Pouvoir d’ Achat que Marine Le Pen fut obligé de mettre en avant de son programme sous peine de crédibiliser sa réputation de Facho, qui ne penserait qu’à arrêter l’invasion migratoire et par là même, placé cet hyper-problème existentiel, sous le tapis de la République, sans pour autant que la moindre bosse vienne faire trébucher le Président Macron lorsqu’il s’essuie quotidiennement dessus, ses semelles de chaussures….

  4. Excellent article .La question est de savoir à quel moment les peuples européens vont commencer à agir. La bande de Davos doit être anéantie. C’est facile à comprendre : ça sera eux ou nous.

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  1. Le RPF sur Minurne – Rassemblement du Peuple Français

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