ET SI ON DÉMONTAIT LES ÉOLIENNES ? (Xavier JESU)

ET SI ON DÉMONTAIT LES ÉOLIENNES ?

C’est le message que je rêve d’envoyer aux écolos de Poitiers, Grenoble, Lyon, Bordeaux et toutes les communes infectées par ce nouveau virus : l’écologie dogmatique.

 

 

Pas simple de connaitre exactement le nombre d’éoliennes installées en France.

Les sites promoteurs ne parlent que de puissance distribuée et évitent soigneusement de parler du nombre d’éoliennes fixées au sol. Ils évitent aussi, bien sûr, de parler de l’impact écologique désastreux de ces destructeurs de terrains et de volatiles (dont les chauves-souris).

Le chiffre que j’ai trouvé est une « estimation » de 8 000 éoliennes en France en 2022 (on parlait de 6500 en 2019 !).

Ce que l’on sait, c’est que la Somme est le département le plus impacté par ces engins monstrueux et quasi inefficaces.

                                                                                                 

747, c’est le nombre actuel recensé sur 6170 km2, soit une tous les 8 km2

Rappelons que pour les installer, il faut environ 1 500 tonnes de béton par éolienne, un mât de 900 tonnes en acier ou en béton, une nacelle en acier de 70 à 170 tonnes, des pales de 30 à 40 tonnes composées d’un mélange de plastique et de fibre de verre qu’il va falloir recycler et des terres dites rares très polluantes à l’extraction

 D’où 8 000 *1 500 = 12 millions de tonnes de béton déjà implantées définitivement dans le sol français.

Les fondations d’une éolienne (d’une profondeur de l’ordre de 3 m) occupent une surface au sol de 100 à 300 m² selon les modèles et les puissances. Disons donc 200 m² en moyenne, soit, pour 8 000 éoliennes, 1,6 millions de m².
L’objectif du lobby éolien est d’arriver à 20 000 éoliennes.

Donc 20 000 * 1500 tonnes de béton = 30 millions de tonnes de béton et 20 000 * 200 m² = 4 Km².

Pour ce qui est du démantèlement d’une éolienne, cela peut aller de 30 000 à 120 000 € en fonction de la taille de l’éolienne. Or les promoteurs doivent, au moment de la construction d’un parc, provisionner une somme de 50 000 € par éolienne pour son futur démantèlement, ce qui est totalement insuffisant dans la majeure partie des cas.

C’est sans compter que , quand il fait très froid, comme en Suède, des hélicoptères (probablement électriques…) sont obligés de pulvériser des dégivrants (probablement bio) sur les pales :

Le bétonnage des côtes fait hurler, à juste titre, nos écolos-pastèques. Pourquoi ne les entendons-nous pas sur le bétonnage des champs, l’implantation scandaleuse de ces montres d’acier au large des côtes et la destruction implicite des animaux ?

Il est urgent de repenser l’écologie ; fini le dogmatisme des écologistes plus woke qu’écolos. Oui à une écologie réfléchie (c’est à dire réaliste et pragmatique) et durable.

ET SI ON PARLAIT D’HYDROGÈNE ?

Je milite depuis bien longtemps pour l’hydrogène ayant connu un des premiers laboratoires de recherche Français sur les piles à combustible hydrogène dans les années 1990. Il permet en effet de stocker massivement de l’énergie sur une longue période de temps à la différence des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (sauf à mettre des milliards de batteries un peu partout sur le territoire).  

Pour moi, l’association nucléaire + hydrogène serait, actuellement, la moins polluante et nous rendrait autonomes énergétiquement. Pour ce qui est des voitures, on arrêterait cette catastrophe écologique annoncée des batteries au lithium et on continuerait le travail déjà commencé par BMW sur la réalisation de moteurs thermiques fonctionnant à l’hydrogène :

La start-up munichoise Keyou a converti un gros moteur Diesel pour le faire fonctionner à l’hydrogène.

Nous ne mettrions pas des dizaines de milliers de personnes au chômage, comme c’est prévu avec la fabrication des voitures électriques. 

D’énormes progrès ont été réalisés ces dernières années et une production en masse a déjà commencé un peu partout dans le monde . En France , c’est en Vendée qu’une société a installé son unité de production. Reste le problème de stockage de ce gaz qui se liquéfie à -252°C et qu’on peut stocker à 700bars . Mais là aussi on avance à grands pas dans la recherche.

Une possibilité , c’est « la pâte d’hydrogène » . le Dr Marcus Vogt de l’institut IFAM explique que :

«La pâte d’hydrogène stocke l’hydrogène sous une forme chimique à température ambiante et à la pression atmosphérique pour être ensuite libéré à la demande».

Je pense que dans moins de 10 ans , on aura résolu les problèmes de stockage et on pourra vraiment développer notre avenir énergétique sur cette base.

Sinon, pour faire plaisir à nos écolo-dingos, on peut leur proposer de  boucher tous les volcans en activité qui dégagent des vapeurs toxiques et du CO2.
Remarquez, ils seraient capables d’accepter…

Xavier Jésu

30 novembre 2022     

12 Commentaires

  1. On ferait bien aussi de démonter les antennes 5G qui sont là, prévues pour nous contrôler de plus en plus au fur et à mesure que les mondialistestotalitaires avancent !

  2. Pour avoir travaillé avec l’hydrogène, j’avoue ne pas être très tranquille en sa présence sous forme comprimée. Les explosions d’hydrogène sont … intéressantes.
    Je me pose aussi des questions quand à son utilisation dans un moteur à explosion.
    L’hydrogène ça n’explose pas, sa détonne et les moteurs n’aiment pas beaucoup ça.
    Bon, supposons que dans un groupe d’origine diésel ça passe. Quid de la puissance développée ? La combustion de H2 ça donne juste H2O, pas de quoi produire une énorme poussée sur un piston. Sur votre illustration d’un magnifique 6 en ligne BMW on obtient combien de chevaux à l’hydrogène ? 10 ?
    Dans mes souvenirs, à part la pile à hydrogène qui est tout autre chose, les seuls engins que j’aie vu « pousser fort » en la matière fonctionnaient à l’hydrogène liquide et à l’oxygène liquide … au centre de tir de la NASA. Mais c’est une autre histoire.

  3. Je reviens compléter mon commentaire. Avant de démonter les éoliennes, il faut démonter le gouvernement en place. Il y a urgence !!!
    Joséphine 2

  4. Merci pour ce cours sur l’hydrogène et son utilisation. Vive le nucléaire et l’hydrogène Professeur !!!

  5. Toutes ces âneries écologistes, photovoltaïque, éoliennes, hydroliennes, voitures électriques et tutti quanti sont basées sur l’incommensurable bêtise de la pollution au CO2. Faut-il que les écolos dingos soient d’une bêtise crasse pour ne pas comprendre que les CO2 est le gaz de vie des végétaux grâce auquel ils produisent de grandes quantités d’oxygène, NOTRE gaz de vie. Pas de CO2 = pas de végétaux = pas d’oxygène = fin de la vie.

    • Il faut le dire et le répéter très fort parce que c’est bien là le point de départ.
      Alors je plussoie : cette affaire de CO² est la plus grande escroquerie politico-financière de l’histoire de l’humanité !

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