« Un crâne et des ossements…ont été découverts dans la nuit de vendredi à samedi dernier, dans un château abandonné situé sur la commune de Trébons (Hautes-Pyrénées), à une quinzaine de kilomètres de Lourdes… Crâne, scalpels, échantillons de peau… Au fil de leur exploration nocturne, (ils) finissent par faire une découverte glaçante : un crâne et des os probablement humains sont disposés et éparpillés à la façon des pièces d’un puzzle à même le sol. « Est-ce qu’il y a eu des sacrifices ? s’interroge l’un d’eux. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont mené des rituels »… L’ex-propriétaire des lieux, dont l’appartenance à la Franc-maçonnerie est établie, n’était pas connu des services de police et de gendarmerie…
Un ami m’a fait parvenir cette information qui provient d’un coin des Hautes Pyrénées que je connais bien car j’ai passé mon enfance à Tarbes où mon père était en garnison. On aurait trouvé des ossements humains dans un château en ruines appartenant autrefois à un médecin franc-maçon.
L’affaire n’a pas fait grand bruit dans la presse. Comme j’ai l’esprit mal tourné, je ne peux m’empêcher d’imaginer le tintamarre médiatique auquel nous aurions eu droit si cette demeure avait appartenu à un notable d’Action Française, un édile du Front National ou mieux, si l’on avait fait cette macabre découverte dans un monastère catholique. Mais cette histoire glauque concerne un « fils de la veuve », un « frère la gratouille » comme disait Mitterrand ; or la Franc-maçonnerie est un milieu qui aime avant tout la discrétion, bien qu’il s’en défende.
Malgré les efforts d’Alain Bauer, Grand Maître du « Grand Orient de France » de 2000 à 2003, pour réhabiliter la Franc-maçonnerie, je connais son rôle – ô combien néfaste – dans la Révolution française et dans à peu près tous les scandales qui ont émaillé nos Républiques (surtout la III°, dite « République des Francs-maçons » et la V° où ils sont partout).
« La Secte » ayant la fâcheuse habitude de trainer en justice ceux qui osent la dénigrer, je me garderai bien de mettre tous les « frères trois points » dans le même panier. Il existe sans doute des Maçons désintéressés, honnêtes et intègres, mais, tel le mouton à cinq pattes ou le poisson-volant, ils ne représentent pas forcément la majorité de l’espèce. Depuis le « Carrefour du développement » des Frères Nucci et Chalier ou l’Affaire Urba-Gracco du frère Monate, et malgré la volonté d’une presse complice d’étouffer ou de minimiser les scandales, les affaires louches ou crapuleuses impliquant des Maçons se suivent, année après année, avec une régularité de métronome.
Ghislaine Ottenheimer
Sophie Coignard
Mais, je ne vais pas m’attarder sur le sujet, Ghislaine Ottenheimer (1) ou Sophie Coignard(2), qui ne passent pas pour des journalistes d’extrême-droite, ont écrit des choses édifiantes sur cet État dans l’État que d’autres s’entêtent à ne pas voir.
Ce fait divers survenu dans une ruine pyrénéenne m’a donné l’idée de vous parler aujourd’hui d’un autre médecin franc-maçon, une belle conscience de gauche, un humaniste, qui a été maire de son patelin puis conseiller général de son canton et, de surcroit, un grand résistant puisque, comme officier FFI, il était chargé de faire la chasse aux collabos à la Libération. J’ai raconté cette histoire dans un de mes livres (3), mais il va sans dire que je ne fais absolument « pas d’amalgame » et que ce récit ne saurait « stigmatiser » la communauté maçonnique.
Marcel P…. (conservons lui pour l’instant l’anonymat) naît à Auxerre le 17 janvier 1897. Il est l’aîné de Félix P…, employé des postes, et de Marthe Bourdon, sans emploi. Il est issu de la petite bourgeoisie bourguignonne, car son géniteur s’embourgeoise en devenant receveur des postes de Joigny. Dès l’enfance, Marcel manifeste une intelligence vive – à 5 ans, il lit comme un enfant de 10 ans -, et une forte précocité, mais il est sujet à des accès de violence.
Esprit retord, il serait allé jusqu’à distribuer des images pornographiques à ses condisciples de classes primaires, aurait tiré au revolver en pleine classe et aurait ébouillanté un chat. Ces racontars sur sa délinquance précoce ne sont cependant pas attestés, il peut s’agir de potins malveillants.
Par la suite, il est renvoyé de plusieurs écoles ou collèges pour indiscipline.
À 17 ans, il est arrêté pour avoir fracturé des boîtes aux lettres, non pour voler les mandats mais pour y lire les lettres et cartes postales. Il n’est pas condamné, un psychiatre l’ayant déclaré inapte à être jugé, estimant qu’il a une personnalité « bipolaire ».
La Grande Guerre éclate et Marcel devance l’appel le 11 janvier 1916. Il est blessé au pied, d’un éclat de grenade, le 20 mars 1917. Accusé de vol à l’hôpital, il fait un premier séjour à la prison militaire d’Orléans avant son transfert en psychiatrie à Fleury-les-Aubrais. Là, les psychiatres le déclarent « neurasthénique, dépressif et paranoïaque ». Mais le pays a besoin de « chair à canon » et, malgré son état, il est renvoyé au front en 1918, avant d’être réformé pour troubles psychiatriques. La commission de réforme de Sens fixe son invalidité à 40 % et le déclare « réformé temporaire ». En 1920, une autre commission fixe son incapacité à 100 %, ramenée à 50 % en mars 1921.
Chose surprenante, Marcel a repris des études de médecine entre temps : il obtient son doctorat de médecine de la Faculté de Paris, le 15 décembre 1921, avec mention « très bien ».
En 1922, il ouvre un cabinet à Villeneuve-sur-Yonne où il devient rapidement très populaire en offrant aux indigents consultations et vaccinations. Car Marcel penche à gauche : il se dit socialiste et « humaniste ». Jean-Marc Varaut(4) écrit qu’il est soutenu par des « forces occultes », c’est un doux euphémisme pour dire qu’il est devenu Franc-maçon.
Très vite, cet étrange docteur se fait remarquer par des tendances à la cleptomanie. Ses détracteurs l’accusent aussi de pratiquer des avortements clandestins et de fournir de la cocaïne aux drogués. Mais nous sommes sous la III° « Ripoux-blique » et sa réputation sulfureuse ne l’empêche pas d’être élu conseiller municipal en 1925, puis maire en 1926.
Le 4 juin 1927, il épouse, à Seignelay, Georgette Valentine Lablais, fille d’un commerçant local également propriétaire du restaurant parisien « Chez Marius », situé rue de Bourgogne.
Mais, rapidement, il est poursuivi pour plusieurs délits : fausses déclarations à l’assurance maladie, détournements d’argent, utilisation frauduleuse de fonds publics en sa qualité de maire…
« Médecin des pauvres », Marcel est déjà riche et choisit comme avocat un ténor du Barreau, maître René Floriot, lequel lui évite, à chaque fois, la prison ferme. Révoqué de son mandat de maire, en 1931, il se fait aussitôt élire conseiller général de son canton mais il est définitivement déchu de tout mandat électif en 1934, pour avoir trafiqué… son compteur électrique. C’est décidément un drôle d’oiseau ce toubib socialiste et humaniste ! Il commence sérieusement à sentir le soufre même auprès de ses « frères maçons ». Sitôt révoqué, plusieurs affaires inexpliquées suscitent des rumeurs dans sa ville, entre autres, la disparition de sa bonne, Louisette, qui fut aussi sa maîtresse et l’incendie, pour le moins suspect, de la laiterie « Debove », dans lequel est morte la patronne de l’entreprise. Poursuivi par la justice pour plusieurs délits, Marcel part s’installer à Paris en 1933. Et personne ne cherche à le retrouver. « Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ! »
À son arrivée dans la capitale, il ouvre un cabinet médical au premier étage du 66 rue de Caumartin, juste au-dessus d’un magasin d’objets religieux.
Son entreprise est vite florissante : il inonde son quartier de tracts publicitaires dignes d’un charlatan, pour s’attirer des patients crédules et souffrant des maux les plus divers. Il y vante sa pratique de l’électrothérapie. Il se prétend également spécialiste en désintoxication, ce qui lui permet de délivrer des ordonnances de complaisance à des toxicomanes.
En 1936, il est arrêté pour vol à l’étalage à la librairie Joseph Gibert, dans le quartier latin. Il affirme à ses juges qu’« un génie ne se préoccupe pas de basses choses matérielles ». Déclaré aliéné mental, il échappe à la prison mais est interné à la maison de santé d’Ivry pendant sept longs mois. La question de son état mental se pose alors : est-il fou ou a-t-il simulé la folie pour éviter la prison ?
Un premier expert psychiatre le déclare « délirant et irresponsable » mais un second voit en lui « un individu sans scrupules, dépourvu de tout sens moral ». Rendu à la liberté en février 1937, il reprend ses consultations comme avant son internement et continue à s’enrichir.
Le 11 août 1941, en pleine Occupation, il acquiert un hôtel particulier, à Paris, au 21 rue Le Sueur. Il y réalise d’importants travaux avec l’idée, dit-il, d’en faire une clinique.
À partir de 1942, « le bon docteur des pauvres » devient résistant : il propose un passage vers l’Argentine à des gens poursuivis par la Gestapo. Les candidats au départ sont invités à se présenter chez lui, de nuit, munis d’une valise contenant bijoux, espèces et argenterie.
Sous le pseudonyme de « docteur Eugène », il recrute deux rabatteurs : un coiffeur, Raoul Fourrier, et un artiste de music-hall raté, Edmond Pintard. Les candidats au voyage disparaissent tous, mystérieusement, sans atteindre l’Amérique du Sud. Une première victime disparaît le 2 janvier 1942.
Il s’agit de Joachim Guschinow, un fourreur juif, voisin de Marcel. Il aurait donné à ce dernier l’équivalent de 300 000 euros en diamants. Yvan Dreyfus, prisonnier juif missionné par la Gestapo pour infiltrer le réseau du « docteur Eugène » disparaitra lui aussi sans laisser de trace.
Après les personnes isolées, Marcel s’en prend à des familles entières en leur proposant des « tarifs de groupe ». Les victimes sont essentiellement des Juifs, mais aussi des malfrats désireux de se faire oublier. D’autres individus, risquant de le dénoncer, s’évanouissent dans la nature.
Les services allemands finissent par découvrir le « réseau Eugène » grâce à un indicateur : un Français nommé Beretta. Marcel est arrêté, interrogé et torturé.
Interné pendant huit mois à la prison de Fresnes, il n’avoue rien et pour cause : il n’a aucun lien, aucun contact réel, avec la Résistance. Il est libéré le 13 janvier 1944, « contre une caution » (5).
On est en droit de se demander, à une époque où les Allemands fusillaient ou déportaient le moindre suspect, pourquoi l’a-t-on relâché si facilement ? Encore une bizarrerie !
On suppose qu’il décide alors de faire disparaître des indices compromettants : le 11 mars 1944, les pompiers sont alertés par des voisins qu’incommodent, depuis plusieurs jours, les odeurs pestilentielles provenant d’une cheminée de la maison (à l’abandon) située au 21 rue Le Sueur. Ils fracturent une fenêtre et pénètrent dans l’immeuble. Ils sont aussitôt alertés par le ronflement d’une chaudière. Dans la cave, ils découvrent des corps humains découpés, dépecés et prêts à être incinérés dans deux énormes chaudières-calorifères à bois.
Pour la suite, il existe plusieurs versions des faits : certains auteurs prétendent que Marcel serait arrivé à bicyclette, se serait fait passer pour son frère Maurice, puis aurait quitté les lieux. Henry Sergg (6) suppose que Marcel se serait rendu au 93 rue Lauriston, au siège de la Gestapo française. Son chef, Henri Lafont, aurait découvert ses crimes et, par chantage, l’aurait contraint à travailler pour lui. Mais cette affirmation fantaisiste ne repose sur rien.
Quoi qu’il en soit, Marcel s’est volatilisé ! Lors de perquisitions ultérieures, on découvrira rue Le Sueur un débarras contenant 72 valises et 655 kilos d’objets dont 1760 pièces d’habillement.
En fuite, Marcel rejoint, sous une fausse identité, les FFI dans lesquelles il est intégré comme lieutenant. Qui lui a procuré cette fausse identité ? Qu’est-ce qui justifiait son grade ? Toujours est-il qu’« on » s’empresse …de le nommer capitaine (à quel titre ?) : le « capitaine Valéri » (7).
Il est affecté à la caserne de Reuilly. Là, le capitaine Valéri, (qui prendra également le nom de « docteur Westerwald ») est nommé officier de Sécurité Militaire, chargé de l’épuration des traîtres et des collaborateurs : ce « grand résistant », torturé par les Allemands et, à ce titre, respecté par ses subalternes, trouve que l’épuration est trop tendre et pas assez expéditive ; on croit rêver !
À la Libération de Paris, un mandat d’arrêt est lancé contre Marcel qui reste introuvable. En septembre 1944, Jacques Yonnet, lieutenant à la DGER, publie dans le journal « Résistance » un article provocateur intitulé « Marcel P….., soldat du Reich ». Marcel, imprudent, utilise son droit de réponse. En adressant au journal une lettre manuscrite, il tombe dans un piège. Le journal n’est diffusé que dans la capitale et en banlieue, la police en déduit donc qu’il se cache à proximité et sans doute au sein de la Résistance. Elle compare son écriture – facilement identifiable – à celle de tous les officiers FFI parisiens. Finalement, l’inspecteur Henri Soutif l’arrête le 31 octobre 1944 à la station de métro « Tourelle ». On trouve sur lui un revolver chargé, une carte des « Milices Patriotiques » et plusieurs cartes d’identité. Cette arrestation traduit les ambigüités de cette époque : celui qui a failli l’arrêter, le commissaire Massu, est en prison. Dans l’entre-deux-guerres, il était le « flic le plus célèbre de France ». Il avait servi de modèle à Georges Simenon pour créer son personnage de Maigret. A la Libération, Massu, « l’homme aux 3257 arrestations », est arrêté, accusé de collaboration. En prison, il fait une tentative de suicide. Blanchi, il sort de Fresnes, après huit mois d’internement. C’est un homme brisé, qui part en retraite quelques mois plus tard. Et celui qui a finalement arrêté Marcel, Henri Soutif, était en fuite lors du procès. Poursuivi pour crimes de collaboration, il ne sera jamais retrouvé.
L’enquête met au jour la complicité du frère de Marcel, Maurice, commerçant à Auxerre ; de sa femme Georgette ; de sa belle-fille et maîtresse Léonie Arnaux ; d’Albert Neuhausen, marchand de cycles à Courson-les-Carrières, chez qui ont été retrouvées des valises. Avant l’ouverture du procès, on inculpe son épouse et Neuhausen de recel et son frère d’homicide involontaire. Ils bénéficieront finalement d’un non-lieu. Ce n’est jamais qu’une bizarrerie de plus dans cette affaire !
Celui que la presse baptise « docteur Satan » est jugé du 18 mars au 4 avril 1946, par la Cour d’assises de la Seine, pour 27 assassinats, dont ceux de 12 israélites et de 4 proxénètes accompagnés chacun de sa « gagneuse ». Dès le deuxième jour du procès, par fanfaronnade, il revendique 63 meurtres. Il affirme qu’il s’agit de cadavres de traîtres, de collaborateurs et d’Allemands. Jusqu’au bout, il prétend avoir tué « pour la France ». Il explique, le plus sérieusement du monde, que son réseau, nommé « Fly Tox » – marque très connue d’un insecticide et allusion ironique à la chasse aux mouchards – avait été démantelé par les Allemands.
Durant les auditions, il montre une attitude désinvolte et va même jusqu’à s’endormir.
Malgré la plaidoirie de six heures prononcées par maître René Floriot, il est condamné à mort pour 24 meurtres. Au matin de l’exécution, l’avocat général Pierre Dupin le réveille en lui disant : « Ayez du courage, c’est l’heure », il rétorque : « Tu me fais chier ! ». Et quand il lui demande s’il a quelque chose à déclarer, il répond : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages ». Ses paroles rappellent étrangement celles de Landru. Le 25 mai 1946, il est guillotiné dans la cour de la Santé.
La fortune amassée par Marcel… Petiot – vous aurez compris que c’est de lui qu’il s’agit – n’a jamais été retrouvée mais, après la guerre, sa famille est partie vivre en Amérique latine. On se demande, bien sûr, avec quel argent elle a pu émigrer puis vivre confortablement là-bas ?
L’histoire tient parfois à peu de choses : si, le 11 mars 1944, des voisins n’avaient pas été incommodés par les odeurs et les fumées sortant de l’hôtel de la rue Le Sueur, on peut supposer que le « capitaine Valéri » (sans doute devenu colonel entre temps ?) aurait continué sa carrière avec les honneurs dus à un grand résistant. Peut-être serait-il devenu député ou sénateur ? Peut-être même le « docteur Eugène » (ou « Westerwald ») aurait-il écrit ses mémoires et – pourquoi pas – l’histoire du réseau de Résistance « Fly-tox » ? Peut-être même aurait-il laissé son nom à des rues, des places, des avenues…ou une Loge ? Mais avec des « Si », c’est connu, on mettrait Paris en bouteille.
Éric de Verdelhan
7 décembre 2022
1)- « Les Frères invisibles » de Ghislaine Ottenheimer (avec Renaud Lecadre) ; Albin Michel ; 2001.
2)- « 100 questions sur les francs-maçons », de Sophie Coignard ; La Boétie ; 2013.
3)- « Mythes et Légendes du Maquis » publié aux éditions Muller ; 2019.
4)- « L’abominable docteur Petiot » de Jean-Marc Varaut ; Paris ; Balland ; 1974.
5)- « L’affaire Petiot » de Jacques Perry et Jane Chabert ; Paris ; Gallimard ; 1951.
6)- « Petiot : le docteur diabolique » d’Henry Sergg ; Éditions Dualpha ; 2008.
7)- Valéri est parfois orthographié Valéry.
Autres sources :
« Le cas du Dr Petiot » d’Albert Massui ; Bruxelles, EDC, 1944. – Ouvrage publié du vivant de Petiot.
« L’affaire Petiot. Le crime ne paie pas » de Claude Barret ; Gallimard ; 1958.
« Les assassins » d’Alain Decaux ; Perrin ; 1986.
« L’effrayant docteur Petiot : fou ou coupable ? » de Claude Quétel ; Perrin ; 2014.
« Le Secret des Francs-maçons ». Éditions de Chiré, 1979.
« Un État dans l’État : Le contre-pouvoir maçonnique ». Paris, Éd. Albin Michel, 2009.
« Les Francs-maçons sous l’Occupation ». Paris, Éd. Albin Michel, 2016.
Très intéressant… Décidément, l’humanité a toujours eu et aura toujours son lot de saloperies. Et des humains comme celui-ci, il y en a pléthore. Mais ce qui est le plus écoeurant, c’est cette « fraternité » de salauds (même si, comme vous le rappelez, ils ne le sont peut-être pas tous), fraternité de pourris se maintenant hélas souvent à des postes d’où ils jouissent d’un certain pouvoir de malfaisance… Je dois être candide dans l’âme pour être toujours ainsi révulsée par ce qui ne devrait plus m’étonner, à mon âge… Cela tient sans doute au fait que j’ai grandi à l’ombre du grand général, que je me régalais de bouquins tels que « le prince Eric » de Dalens, superbement illustré de quelques dessins de Joubert (si je me souviens bien). Mais ça, c’était avant. Bref… Super papier ! Merci.
Nous avons été bercé par les mêmes lectures or je crois que la lecture a une influence considérable sur l’éducation d’un enfant. D’ailleurs les pourrisseurs de l’éducation dite nationale l’ont bien compris…
Malheureusement, oui…