BONJOUR TRISTESSE ! (Cédric de Valfrancisque)

Gustave Flaubert

 

Au lendemain de Noël, j’aurais souhaité écrire un article gai, amusant, joyeux. J’aurais voulu y glisser un peu de la paillardise d’antan. J’avais pensé mettre en entête le prologue de « Gargantua » de Rabelais :

« Buveurs et véroleux très illustres, car c’est vous non à ostres que sont dédiés mes écrits…etc… ».

Et puis, je me suis dit que, si je voulais (enfin !) passer pour un auteur sérieux, mieux valait le lyrisme poétique de Joachim du Bellay :

« France terre des arts, des armes et des lois…etc… ».

Oui mais, au pays du Marquis de Morveux d’Enarque, l’art se limite à des tags et des horreurs appelées « art contemporain » : un plug anal exposé Place Vendôme ou un vagin en fer rouillé posé sur la pelouse du Château de Versailles. L’art contemporain est à l’image du pays : nul, laid, vulgaire et décadent ! Les armes ne circulent plus que dans les banlieues de non-droit car les gens normaux, les « Souchiens », ont été invités par le ministre des basses polices, Moussa Dard-malin, à déposer le fusil de leur grand-père au commissariat ou à la gendarmerie de leur patelin. Quant aux lois, elles ne concernent qu’une partie de la population. Des chats-fourrés très majoritairement de gauche, voire d’extrême-gauche, se montrent on ne peut plus cléments avec une faune invasive qui ne respecte rien sinon la Charia. Quand par hasard nos tribunaux – après première instance, appel et cassation – décident d’appliquer la loi dans toute sa rigueur, la « Cour Européenne des Droits de l’Homme » se charge de casser le jugement et de prendre fait et cause pour le prévenu, jamais pour ses victimes.

Fort de ce constat, assez affligeant, j’ai emprunté le titre du (mauvais) roman de Françoise Sagan « Bonjour tristesse ! ». Sagan, c’était la copine de François de Latché, Seigneur de Jarnac. Celle qui l’accompagnait parfois dans les voyages officiels et qu’on ramenait en catastrophe dans un avion du GLAM (donc aux frais du contribuable !) quand elle avait trop forcé sur la cocaïne.

C’était l’une des idoles de la gauche intellectuelle. En disant ça, je frise le pléonasme car la droite étant une bande d’abrutis, un ramassis de populistes bornés, un troupeau de brutes au front bas, une horde d’affreux fascistes, tous les intellectuels sont naturellement de gauche, CQFD ! 

Mais alors, pourquoi « Bonjour tristesse ! » me direz-vous ?      

Parce que, dans ma vie, j’ai rarement vu un Noël aussi triste et ce, malgré les efforts des supporters marocains – avant – et des Kurdes du PPK – pendant – pour illuminer nos fêtes de Noël.

Émeutes du PKK à Paris: l'absence de réaction française interroge

Depuis que le Marquis de Morveux d’Enarque est au pouvoir, on ne s’ennuie jamais : nos cités sont régulièrement « animées » par des gens venus d’ailleurs et dont la volonté d’intégration ne saurait être mise en doute que par des gens de mauvaise foi, racistes et xénophobes.

Nous avons assisté – fort heureusement de loin ! – à des règlements de compte entre Maghrébins et Tchétchènes. Cette gaminerie de sauvageons a été arbitrée par deux imams.

Il y a bien eu des débordements, des vitrines cassées, des commerces pillées, des voitures incendiées et des flics blessés, mais il faut bien que jeunesse se passe.

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Et puis Messire de Mélenkon a pu condamner les violences policières, c’est l’essentiel.

 

Ensuite, durant la coupe du monde de « balle-au-pied », les supporters marocains ont laissé éclater leur joie, outre-quiévrain d’abord, chez nous ensuite, devant les prouesses de leur équipe « les lions de l’Atlas ». Je connais bien l’Atlas marocain, j’y ai même volé en parapente jadis, et je n’y ai jamais vu un lion. Ceci n’a pas grande importance, et puis, les « fennecs » ou les « hyènes de l’Atlas » ça sonne moins bien ; ça frise même l’insulte raciste.

Ces débordements de joie, ô combien légitimes, ont débouché sur des vitrines cassées, des commerces pillées, des bagnoles brûlées et des flics blessés. Comme le vulgum pecus ne comprenait pas ces démonstrations d’exubérance juvénile, on lui a expliqué que ces jeunes Marocains, si vivants et joyeux, étaient… des Gaulois, produits du « Jus Solis » ou du « regroupement familial », d’ailleurs la plupart ne parlait pas un traître mot d’arabe. Le fait qu’ils brandissent des drapeaux marocains et attaquent la police à coup de mortiers d’artifice n’était pas une preuve de leur non-adhésion aux « valeurs ripoux-blicaines ». Nous n’avions rien compris, nous voilà rassurés !

Ensuite, un illuminé a tué trois Kurdes, et c’est la communauté kurde qui s’est enflammée, pardon, qui a… brisé des vitrines, pillé des commerces, brulé des voitures et cassé du flic.

Je ne sais rien du tueur sinon qu’il a été condamné à deux reprises pour violence et tentative d’assassinat. Libéré depuis un an, il n’était pas fiché ; il a pu s’inscrire dans un club de tir et acheter des armes. Il fut un temps, pas si lointain, où un casier judiciaire entaché d’une condamnation pénale vous interdisait l’obtention d’une détention d’arme. Mais ça, comme dit la pub, c’était avant.

En résumé, toutes les communautés allogènes qui vivent plus ou moins légalement sur notre sol ont le droit de se défouler, de s’amuser à caillasser les flics (et les pompiers), casser des vitrines, piller des commerces et brûler des bagnoles (1). Comment ne pas les comprendre, sachant que dans leur pays d’origine, s’ils en faisaient le dixième, ils seraient bastonnés et condamnés à la chiourme, à perpète, voire à la peine capitale. Nous, nous sommes le pays des « droits de l’homme ».

La charia, loi islamique pas uniforme dans tous les pays qui l'appliquent - La Voix du Nord

La tristesse, la morosité, l’inquiétude du lendemain, et la peur sont exclusivement réservées aux Gaulois, ainsi en a décidé Emmanuel de Morveux d’Enarque, sur injonction de Bruxelles et du Forum de Davos. Pour ce faire, il utilise les minorités qui, pour la plupart, distillent l’ennui.    

Noël, donc, a été triste à mourir cette année, et je connais les responsables (et coupables) de la morosité ambiante. Après le règne calamiteux de François de Tulle, ce porcelet priapique, et après le score lamentable de la dame Hidalgogol, l’amère de paris, à la présidentielle, quelques gogos – naïfs ou carrément idiots – pensaient que la « gauche-caviar » était morte.

Autour de moi, certains s’en réjouissaient et on les comprend car ces « Bobos », ces parvenus pontifiants et arrogants (enrichis, pour beaucoup, sous François de Latché), ont été nocifs, néfastes, nuisibles, désastreux, calamiteux pour notre pauvre pays : bien pires que les sauterelles sur l’Egypte ou la vérole sur le bas-clergé ! Qu’ils passent à la trappe (ou à la fosse d’aisance) de l’histoire eut été une bénédiction mais, pour ma part, je n’y croyais pas, hélas ! 

Cette gauche bourgeoise – coupée de son électorat populaire – s’est simplement recyclée, en partie chez les écologistes, en partie chez le Marquis de Morveux d’Enarque où elle cohabite avec la « droite-cachemire ». Depuis l’élection de l’avorton présidentiel, j’appelle ce triste conglomérat de ventres mous « l’extrême-centre ». Et il incarne, en fait, TOUT ce que je déteste : libéral – en matière économique et en matière de mœurs – européiste, immigrationniste, libre-échangiste, féministe, LGBTiste, écologiste…etc… Ces gens-là rejettent la notion de nation. Ils n’aiment pas la « France rancie » (2), ses traditions, et les Gaulois qui la peuplent. Ils sont « citoyens du monde » et prêts à accueillir toute la misère du monde, surtout si elle est allogène.

Pour eux le « jus solis » passe avant le « jus sanguinis ». Leur ennemi, ce n’est pas l’invasion afro-maghrébine incontrôlée, les « fichés S » (3), les gangs de banlieues, les dealers, les mafias roms, les racialistes, les décoloniaux qui déboulonnent nos statues ; non, leur ennemi c’est le populisme : les « Franchouillards » qui s’entêtent à défendre la France, son passé et ses valeurs.

Vote populiste en France – «Le Grand remplacement, c'est totalement fantasmatique» | Tribune de Genève

Pour la droite molle, il est relativement confortable de faire porter notre déclin par la gauche mitterrandienne. Il est indéniable que les 14 années de socialisme assumé sous le Seigneur de Jarnac ont été catastrophiques pour notre pays, mais, ni plus ni moins que le socialisme larvé de Giscard, le « Verchuren de Chamalières », qui, en prétendant vider le programme commun de la gauche de son contenu, a fait son lit pour longtemps.

J’ai beaucoup écrit sur  Giscard  qui, à mon humble avis, aura été l’un des pires présidents de la V°« Ripoux-blique » (4).

Il voulait « une société libérale avancée de type permissive ».

On lui doit, entre autres, l’IVG et le « regroupement familial », prémices du « remplacement de population » souhaité, voulu et orchestré par les mondialistes pour tuer les états-nations.

Le giscardisme symbolise aussi les débuts du féminisme triomphant au sein des partis et des gouvernements. On a d’abord parlé d’égalité, de parité, puis carrément de quotas.

En 1983, Françoise Giroud, ex ministre de Giscard, prophétisait :

« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente. »

Elle savait de quoi elle parlait ; elle a été la première d’une longue lignée de nullités femelles, nommées à des postes ministériels uniquement parce qu’elles étaient des femmes, et ce, jusqu’à qu’une loi inique impose autant de femmes que d’hommes dans toutes les cénacles politiques.  

Souvenons-nous, juste pour rire, d’Édith Cresson (et ses tailleurs Chanel) à l’agriculture, de Georgina Dufoix, « irresponsable mais pas capable », d’Huguette Bouchardeau, d’Yvette Roudy, ou de Ségolène Royal, sous François de Latché, Seigneur de Jarnac. 

Ensuite nous eûmes les « Jupettes » : les femmes-secrétaires d’État nommées par Juppé (du 17 mai au 7 novembre 1995). Elles étaient douze, comme les apôtres, mais, heureusement, cette pantalonnade grotesque n’a pas duré bien longtemps.
Avec le recul, bénissons Jacques Chiraclure, Vidame d’Ussel, d’avoir nommé Alain Juppé comme premier ministre plutôt qu’Ambroise Roux ; vous imaginez… les « Roupettes » ! Elles auraient fait les choux-gras des chansonniers.

Ensuite – et tant pis si j’en oublie beaucoup ! – nous avons eu quelques beaux spécimens qui attestent que Françoise Giroud était trop pessimiste : les femmes ont gagné, et elles ont largement supplanté le macho en incompétence. Certaines ont même atteint des sommets : Christiane Taubira, Marisol Touraine, ou encore Cécile Duflot, celle qui rivalisait d’élégance avec Nicole Bricq.

Et, même si la liste ne saurait être exhaustive (ce serait trop long !), n’oublions pas, diversité oblige, Yamina Benguigui, Fadéla Amara, Myriam El Khomri et Najat Vallaud-Belkacem dont François Le Mou, Seigneur de Tulle, a fait une ministre de l’Éducation nationale (5).  Sous son règne, j’allais oublier Emmanuelle Cosse et « Barbie » Pompili qu’on retrouvera chez le Morveux ensuite.

En 2017, avec le jeune Marquis, tout changeait, on allait « casser les codes » et « faire de la politique autrement » et c’était vrai : nous entrions dans l’ère des « cellezéceux ». Avec Nicole Belloubet, Marlène Schiappa et Sibeth N’diaye, l’incompétence féminine devenait un art !

Depuis, les machos, qu’ils soient compétents ou nuls, se sont mis à raser les murs.

« Les hommes sont devenus des femmes comme tout le monde » comme dit Eric Zemmour.

Mais, quand est-ce que les imbéciles comprendront que l’homme et la femme ne sont pas « égaux » ? Morphologiquement ils sont différents et ils sont complémentaires, ne serait-ce que pour la reproduction de l’espèce, la preuve c’est qu’ils s’emboitent !  

Quant à la compétence, elle est « transgenre » ou plutôt hermaphrodite. Il existe des gens compétents. Qu’ils soient hommes ou femmes importe peu s’ils font bien leur travail. A l’inverse, la nature est aussi égalitaire : la stupidité, la bêtise, la nullité, la connerie ne sont pas l’apanage d’un sexe plutôt qu’un autre. Je n’ose pas me prononcer sur ceux qui ne savent pas très bien s’ils sont hommes ou femmes : les « LGBT » sont une espèce protégée, il serait donc malvenu de dire qu’il excite des « idiots-trans » ou des « cons-bi » (à part chez Volkswagen !).

La femme est souvent plus « bosseuse » que l’homme, souvent aussi plus excessive. C’est ce qui explique l’hystérie langagière, l’écologie punitive, le féminisme castrateur des harpies gauchistes, les Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Haîne Hidalgogol et j’en passe.

Sandrine retombe en enfance ! - Le bloc-notes de J.M DELATTE

Tant pis si je me fais traiter de phallocrate ou de macho mais depuis que ces furies sévissent en politique, tout ou presque nous est interdit.  Nous n’avons plus droit aux plaisanteries gauloises ; plus le droit de rire de blagues jugées « racistes » ; plus le droit de manger de la viande et d’apprécier le bon vin ; d’aller à la chasse ou à la corrida (6) ; d’admirer les belles bagnoles ou les grosses motos ; de reluquer les jolies femmes. Il en est même une, à Poitiers, qui veut empêcher les enfants de rêver aux aéronefs. Et dire que les exploits des héros de « l’Aéropostale » ont bercé mon enfance !  

Bref ces « Khmers vertes », ces frustrées, ces mal-baisées ou ces adeptes de « l’hôtel du cul tourné », qui s’attaquent à tous les plaisirs de la vie, ne nous autorisent plus que… la tristesse – LEUR tristesse – la morosité, le cafard ou la déprime. Saint « Prozac » priez pour nous !  

Alors, pitié ! On n’en peut plus ! Les moukères – en France comme dans le reste du monde – sont plus nombreuses que les mecs, et elles sont généralement plus diplômées. Nous sommes battus d’avance, nous ne faisons pas le poids. Alors, mesdames, de grâce, foutez la paix au pauvre mâle blanc (hétérosexuel). Vous n’avez pas compris, et c’est bien dommage, qu’il était votre meilleur allié, car il aime trop les femmes pour en faire des quotas.

J’englobe dans cette supplique les prêtresses de la « tarte-à-poil » ou du « gazon maudit » qui n’aiment pas les hommes. Je peux parfaitement les comprendre, car moi non plus.

Sticker de maggot_brain sur adrien quatennens gifle baffe macho roux male blanc oppresseur miroir

Quand je vois l’hystérie castratrice des furies gauchiasses, j’en arriverais presque à trouver des circonstances atténuantes au rouquin de la « Nupes » qui a collé une mandale à sa bergère. Si elle était aussi casse-burnes que les élues de son parti, on peut le comprendre !

Georges Brassens aimait les femmes mais il rangeait certaines femelles en trois catégories : les emmerdeuses, les emmerdantes et les emmerderesses. Et c’est encore lui qui chantait :

« Heureux qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint / Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ».

Puissiez-vous vous en inspirer, mesdames les écolos-gauchos, et nous laisser profiter de nos joies de gamins et de nos bonheurs simples ; ils sont le sel de l’existence.  

N.B. : cet article m’a été inspiré par la gueule – il n’y a pas d’autre mot – de la responsable des jeunes Socialistes nantais qui part en bataille contre une affiche de crèche de Noël sur les abris-bus de Vendée. Ainsi il existe encore des jeunes Socialistes ? Le moule n’est donc pas cassé ?

Ben merde alors, c’est bien dommage !

Cédric de Valfrancisque

28 décembre 2022

 1)- J’attends avec impatience le bilan de la nuit du réveillon du 1er janvier.         

2)- Expression chère à Laurent Joffrin et à Bernard Henri Levy.

3)- Pourtant au nombre de 10 500 (chiffre officiel).

4)- Il est vrai qu’à part Georges Pompidou, ils se sont surpassés dans la médiocrité !

5)- C’est grâce à cette Franco-marocaine qu’on apprend l’arabe dans nos écoles.

6)- Je précise que j’ai arrêté de chasser en…1976 et je n’ai jamais assisté à une corrida ; ce n’est pas une raison pour l’interdire aux aficionados.

9 Commentaires

  1. La tristesse est partout ,les dirigeants de ce pays ont réussi à tuer l’ame du pays
    tout est en friche : la médecine , la vigne,l’agriculture , le génie , la justice , la police , l’industrie ,l’enseignement enfin tout tout :DES hopitaux , des laboratoires dirigés par des
    administrateurs qui n’y connaissent rien issu d’une école de MERDE qui diffuse un mauvais esprit et qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas : L’autre jour dans la rue je rencontrai , un ancien visiteur qui me disait qu’il avait changé de boite car sa boite dirigée nouvellement par un enarque avait été achetée , rachetée enfin bref progressivement démolie.A DEGAGER toute cette engence qui détruit l’ame et l’esprit des entreprises.

  2. Cher monsieur, les mots me manquent pour exprimer la jubilation que j’éprouve en vous lisant… quel talent et quel style…mille fois merci pour les excellents moments qui aident à supporter la connerie ambiante. Bon courage…

  3. Chers amis lecteurs,
    En 2023, nous allons continuer et développer notre mission de réinformation.
    Et nous comptons sur vous pour élargir notre audience.
    C’est très simple : si vous connaissez quelqu’un susceptible d’être intéressé par Minurne, il vous suffit d’enregistrer son adresse mail sur l’emplacement prévu en haut et à droite et il recevra une demande de confirmation d’abonnement.
    Aucune obligation, aucun abonnement forcé, gratuité totale, possibilité de résilier à tout moment et surtout, vous l’avez noté, pas de publicité commerciale.
    Minurne est totalement indépendant de tout parti ou groupe de pression.
    Il se veut tout simplement l’expression du bon sens au service de la France.

  4. Comment être optimiste, en effet, sur le devenir de la France ? Elle rayonna sur le monde par sa culture, générée par une élite, une minorité par définition, laquelle fut peu à peu remplacée par la majorité populaire, évidemment moins cultivée, par le jeu du système démocratique. « Le livre tuera l’édifice » avait prédit avec justesse Victor Hugo ; je suis tenté de le paraphraser ainsi : la démocratie tuera la culture. Toute l’actualité me donne raison. Demain le livre disparaîtra, dès lors qu’un écologiste l’aura dénoncé comme destructeur des forêts. Tous les arts s’effondrent, comme le fait remarquer avec un humour triste Cédric de Valfrancisque et, avec eux, la grammaire et l’orthographe, sous la pression d’une gauche socialo-communiste iconoclaste qui n’est capable de construire que… des barricades ! Elle a pris le contrôle du cerveau des enfants dès l’école, les nouvelles générations feront des robots primaires tous égaux. Bilan : la France s’effondre. Bonjour tristesse…

  5. Monsieur de Valfrancisque, lors de ma connaissance avec Minurne, je trouvais vos articles, généralement justes, mais quand même déplacés !
    Le temps est passé, et à la lecture de celui-ci, l’observateur que je suis de l’évolution (inversée) des événements en France et dans le monde lesquels en accélèrent la décomposition, je vous dit un grand et triste bravo pour la lucidité de votre analyse.
    Reste que je suis pas optimiste quand à la suite de ces événements :

    1- Quel pourcentage de la population lit ou prend connaissance des vérités présentées en contradiction avec les médias officiels aux ordres, soit par rejet, soit par indifférence, voire je-m’en-foutisme, toutes sources confondues (vous-même et autres médias dans le même esprit tels Bd Voltaire, Valeurs Actuelles, TVL, etc) ?

    2- Outre le matraquage des médias officiels, il se révèle qu’une majorité de la population, hors français de papier, est profondément et durablement impactée par les principes de mai 68.

    3- Et depuis déjà pas mal de temps, exprimé en décennies, l’éducation à l’école de nos enfants maintient cet encadrement appliquant les mêmes principes tout en diminuant les qualités de l’instruction. Comment voulez-vous que ces enfants devenus adultes puissent avoir le discernement utile à l’avenir et au sauvetage du pays France… Et c’est déjà le cas !

    Reste que vive la FRANCE, et place à ZEMMOUR !

    • Cher ami,
      En attendant qu’il le fasse peut-être lui-même, permettez moi de vous répondre au nom de Cédric, peu disponible actuellement.
      Votre évolution personnelle répond précisément en grande partie à vos interrogations.
      Pour la 1ère question, il est clair que l’ensemble de toutes les sources de « réinformation » ne touche pour l’instant qu’une partie – mais de plus en plus grande – de la population. C’est précisément la raison pour laquelle nous devons tous (c’est un devoir moral et civique) continuer d’oeuvrer en ce sens, sans faiblir, et sans nous décourager. Le temps joue à la fois « pour nous » (de plus en plus de français sont en train de comprendre) mais aussi hélas « contre nous » (chaque mois, chaque jour nous rapproche de la catastrophe finale). C’est pour cette raison que je répète à chaque patriote convaincu : « soyez actif, contribuez vous aussi à la réinformation, discutez autour de vous, soyez convaincant, n’ayez pas peur d’apparaitre comme un « extrémiste », qui est le seul argument final de nos adversaires ».
      Concernant votre 2ème question, il ne fait aucun doute que la dérive actuelle plonge ses racines dans les folies de mai 68. Mais nos compatriotes commencent à comprendre, y compris les excès de cette idéologie mortifère qui débouche maintenant sur le wokisme, montrant ainsi clairement sa démence intellectuelle et sociétale.
      Quant à votre 3ème question, très pertinente, elle pose effectivement un grave problème pour l’avenir. Simultanément à la prise de conscience des adultes que je viens d’évoquer, le corps enseignant, de plus en plus inculte mais imprégné par cette nouvelle culture « woke », travaille sans honte et sans vergogne à l’imposer aux jeunes générations. C’est notre ennemi commun, et la personnalité du ministre de l’Education en dit clairement plus qu’un long discours.
      Vous avez, en résumé, parfaitement compris la situation. Faites donc ce que vous pouvez de votre côté. Tenez bon !
      Par avance, je vous souhaite une bonne année 2023. A vous et à la France.
      MLS

      • Je suis en vadrouille loin de la Macronie mais mon ami Marc a parfaitement résumé ce que je pense.

  6. CET article est caustique , fumant avec le souvenir d’inactions ou d’actions malvenues
    frappées de l’emblême de leurs représentants qui ont chevauché ces années destructrices; .J’ai adoré le titre de noblesse d’un certain emmanuel.Il lui va comme
    un gant ou autre chose.C’est dommage que françoise sagan ait pris comme titre un
    vers d’une poésie d’ELuard « à peine défigurée » qui se termine par tristesse beau visage
    La france n’ a pas en ce moment véritablement un beau visage mais elle est surtout triste et désapointée.
    C’est néammoins le titre qui résume le mieux la situation car ce n’est pas tout à fait la misère mais elle cherche à donner bonne figure …. pas à moi toujours…. ni vous non
    plus je suppose.En tous les cas vous ne machez pas vos mots.

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