LE « EN MÊME TEMPS » DE LA GAUCHE (Xavier Jésu )

 

 

Dans le monde du « en même temps » de la gauche, on peut y trouver quelques pépites comme les deux qui suivent :

• D’après la gauche et l’extrême gauche, il n’y a pas de race … mais il y a des racistes.
• D’après la gauche et l’extrême gauche, il n’y a ni homme, ni femme… mais il y a des féministes.

Ces observations pertinentes ne sont pas de moi, mais de l’excellent Michel Onfray qui, le pauvre, est maintenant classé par Libé, Le Monde et Radio France – entre autres – comme extrémiste de droite, voire fasciste. Il a depuis longtemps compris que c’est la gauche qui place à sa convenance le curseur de respectabilité et il s’est placé du mauvais côté en n’acceptant pas la perception de « ces gens ».

J’aimerais quand même voir la tête de la bien-pensance si on faisait un film biographique sur Whitney Houston ou Carole Fredericks avec comme acteur Michel Blanc ! Comment ? Un homme blanc pour jouer le rôle d’une femme noire ? Mais quelle infamie !! Et pourtant cela ne devrait pas être choquant pour eux puisqu’il n’y a n’y a plus de sexe et pas de race ! Donc tout le monde est interchangeable avec tout le monde, ou alors, j’ai raté quelque chose dans la démonstration.  

Dans le monde de ceux qui se considèrent comme « progressistes » :

• Gare à celui qui n’utilise pas le « celles et ceux ».
• Gare à celui qui n’utilise pas l’écriture inclusive.
• Gare à celui qui constate la forte proportion de noirs dans une équipe de foot.
• Gare à celui qui ne comprend pas qu’on puisse se plaindre qu’il n’y ait pas assez de noirs (et donc trop de blancs) dans des cérémonies comme celle des César en 2020 (Aïssa Maiga comptait les noirs dans la salle de spectacle , ce qui, en gros, correspond à faire des statistiques ethniques, ce qui est réprimées par la loi…)  
• Gare à celui qui considère que l’énergie nucléaire est une énergie plus écologique que les éoliennes et le photovoltaïque.

 

Arsène Lupin est un personnage de fiction français créé par… Maurice Leblanc et noirSy par Omar. Sy, sy ! je vous assure que c’est vrai ! En revanche, les acteurs de son dernier film « Tirailleurs » sont, eux, bien noirs et ….

 

• Gare à celui qui voudrait mettre un peu plus de « Blancos », comme le disait Valls, dans un film historique à la gloire des soldats d’Afrique noire de la première guerre mondiale.

J’avais passé le test complet du « progressiste » pour savoir si j’étais admissible à Sciences Po (option Wokolo) de Grenoble (voir mon billet sur ce sujet sur LE WOKOLO, CETTE NOUVELLE RELIGION). J’ai été recalé avec un 0 pointé et je suis sûr que quelques examinateurs certifiés « Libé » m’auraient bien crucifié sur place en guise de punition (rien à voir avec mon nom, bien sûr …). Je coche donc toutes les cases de l’affreux réac conservateur d’extrrrrême drouaatte (comme le prononce si bien Mathieu Bock Côté), qu’on peut se permettre de tutoyer dans les commentaires sur Facebook puisqu’on se considère comme membre du camp du bien.

Quoiqu’il en soit, il suffit de voir la mine de ces déprimés de la vie pour ne pas avoir envie de les suivre dans leurs délires. Le dernier en date est celui du maire PS de Pantin qui, pour des raisons purement idéologiques et/ou électoralistes, a décidé de féminiser le nom de sa Ville et de la rebaptiser, pendant un an,  « Pantine ». Imaginez que le maire de Juan les Pins en fasse autant ?

Cette pauvre gauche qui n’a plus de programme depuis longtemps, est obligée de se plier aux modes déconstructives importée des USA et diffusées par une joyeuse bande de démoulés-à-chaud qui sont incapables de vous expliquer pourquoi, puisqu’il n’y a plus de sexe, il y a des hommes transgenres et des femmes transgenres… Et du coup, cette question essentielle : est-ce qu’un homme transgenre devient un potentiel violeur, voire un assassin ou un macho castagneur ? Car dans le monde des « féministes progressistes », il y a des phénomènes comme Alice Coffin, élue EELV capables de dire : “Ne pas avoir un mari, ça m’expose à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée”…

Moi, je militerais bien pour déconstruire les déconstructeurs qui pensent que la nature se trompe en distribuant arbitrairement des sexes distinctifs, qui pensent que tous les humains ont le même génome (même si la drépanocytose est une maladie tout à fait spécifique des populations africaines et antillaises…).

Les déconstruteurs sont infiltrés partout et s’arrangent pour faire entériner leur idéologie à coup de textes de lois ou pire, par des modifications de la Constitution. C’est ainsi qu’en juillet 2018, l’Assemblée a supprimé de la Constitution le mot « race » et interdit la « distinction de sexe ». Je dis depuis longtemps que:

« Ce que la gauche n’aime pas, elle l’interdit ».

En voilà un des exemples flagrants.

Pour en finir avec les « en même temps » de la gauche, on ne peut pas passer à côté du communautarisme crée et entretenu par les minorités sexuelles ou ethniques mais qui se considèrent aussi comme exclus de la société. 

Avant de quitter ma plume, je voudrais juste faire remarquer que nos chers décontructeurs qui vont soutenir les démarches des futurs transgenres (supposant des traitements hormonaux lourds, des opérations multiples souvent irréversibles, etc…), ou se disent clairement pour la GPA, sont bien souvent les mêmes qui hurlent au scandale quand on leur parle d’OGM

Mais quand on est de gauche, et de surcroit Wokolo, on n’est pas à une contradiction près.

Xavier Jésu

5 janvier 2023