« Les trois grandes époques de l’humanité sont l’âge de la pierre, l’âge du bronze et l’âge de la retraite. »
(Jean-Charles)
« Les maisons de retraite, c’est comme les colonies de vacances sauf qu’il n’y aura pas de rentrée des classes. »
(Patrick Timsit)
La première mobilisation contre la réforme des retraites a été une réussite, c’est indéniable !
Les syndicats manifestaient contre un projet de retraite mal fichu, mal expliqué, mal calculé et surtout parfaitement incompréhensible pour le commun des mortels. Depuis son élection en 2017, Macron a dit tout et son contraire sur les retraites ; ce n’est plus du « et en même temps », c’est du grand n’importe quoi. J’y reviendrai dans cet article, mais pour ma part, je ne suis pas allé manifester et, dans mon entourage, certains me le reprochent.
Je n’ai pas pour habitude de me justifier mais je veux bien expliquer pourquoi je n’étais pas à la manifestation. Je pourrais invoquer le froid, mon âge, d’autres obligations, que sais-je ?
En fait, la première des raisons c’est que, jamais de ma vie, je n’ai manifesté avec la gauche et/ou l’extrême-gauche. D’autant plus qu’en matière de retraite(s) ces gens-là portent une énorme responsabilité. Rappelons, très brièvement, quelques étapes de l’histoire des retraites.
Notre sacro-sainte « retraite par répartition » n’est pas une invention française. On la doit à un Prussien, Otto Van Bismarck. Ce dernier aurait, dit-on, demandé à ses conseillers l’âge moyen des décès dans son pays. Il était, à l’époque, inférieur à 65 ans ; Bismarck fixa donc l’âge de la retraite à…65 ans pour que ça ne lui coûte rien.
Chez nous la retraite par répartition a été mise en place à la Libération. C’était, dès l’origine, une aberration, mais elle émanait, comme tant d’autres mesures sociales, du « Gouvernement Provisoire de la République Française » (GPRF), présidé par De Gaulle.
L’histoire qu’on s’ingénie à nous vendre depuis cette période prétend que la GPRF était « un gouvernement de coalition », mais il suffit de voir à qui furent confiés les grands ministères: ministre de l’Armement : Charles Tillon (PCF), ministre du Travail : Ambroise Croizat (PCF), ministre de la Production industrielle : Marcel Paul (PCF) ; Ministre de l’Économie : François Billoux (PCF). Les socialistes seront également bien lotis : ministre de l’Intérieur : Adrien Tixier (SFIO), ministre de l’Agriculture: Tanguy Prigent (SFIO), ministre des Transports et Travaux publics : Jules Moch (SFIO), ministre des PTT : Eugène Thomas (SFIO). Vincent Auriol (SFIO) sera ministre d’État, tout comme le déserteur Maurice Thorez (PCF). Avant de le renvoyer en France, Staline aurait demandé à De Gaulle « Si possible, ne le fusillez pas tout de suite ». De Gaulle lui confiera un ministère régalien.
Et quand Mitterrand arrivera au pouvoir en 1981, les gaullistes pousseront des cris d’orfraie parce que ce dernier confiera quatre ministères à des communistes. Ils ne manquaient pas d’air !
En réalité, De Gaulle était l’otage des communistes. Les anciens maquis FTP (1) étaient encore armés jusqu’aux dents et on craignait une guerre civile. On sait qu’en France, depuis bien longtemps, c’est Sainte Pétoche, patronne des pleutres et des lopes, qui inspire nos décisions et nos lois.
C’est également à la Libération qu’on autorisera les centrales syndicales « représentatives au niveau national » – dont la CGT communiste – en raison de « leur attitude sous l’Occupation ».
1946, c’est le début des nationalisations, la création des comités d’entreprise, la mise en place de la Sécurité Sociale, etc…Et c’est aussi une période bénie pour les organisations syndicales, ouvrières et patronales, qui vont être chargées de la « gestion paritaire » des caisses de retraite, doux euphémisme pour dire que les rats vont se partager le fromage. Il y a, je crois, 42 caisses de retraite en France. La « Sécu », l’assurance chômage et la retraite sont gérées paritairement.
Faisons un bond en avant jusqu’an 1981, date de l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Jusque là l’âge de la retraite était 65 ans, sauf pour une majorité de fonctionnaires. Les soixante-huitards étaient aux commandes et nous entrions dans l’ère de la flemme : 5ème semaine de congés payés, semaine de 39 heures et retraite à 60 ans. Sous Mitterrand on créa même un « ministère du temps libre » – ça ne s’invente pas ! – confié à André Henry, ex-instituteur, leader syndicaliste, et Vénérable franc-maçon (2).
Et du temps libre, la France paresseuse allait en avoir à revendre !
Mitterrand et Bruxelles se chargeront de détruire une à une nos industries, le chômage montera en flèche, les édiles socialistes, ex profs pour la plupart, deviendront des nouveaux riches en fabriquant des « nouveaux pauvres » et en favorisant une immigration de peuplement par idéologie multiculturelle. Coluche disait « les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ».
Je vous épargnerai la kyrielle de textes – ordonnances ou lois – sur les retraites depuis l’ordonnance du 26 mars 1982, fixant l’âge légal de la retraite à 60 ans à partir du 1er avril 1983.
Hélas pour le pays, ce 1er avril n’était pas une farce. La France commençait sa longue sieste pendant que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, continuaient à travailler dur.
Non contents de baisser de 5 ans l’âge de la retraite, pour libérer des emplois, les socialistes instauraient les « contrats de solidarité ». Dans l’entreprise dans laquelle je travaillais, j’ai vu un cadre ayant cotisé moins de 30 ans partir en retraite à 57 ans avec 80% de son dernier salaire.
En avril 1987, le rapport de la « Commission d’évaluation et de sauvegarde de l’assurance-vieillesse » se prononçait (déjà !) pour un départ à la retraite « progressif », et il insistait sur la nécessité de trouver des moyens de financement « supplémentaires » de la retraite.
En Juin 1989, la commission « Protection sociale », présidée par René Teulade (3) préconisait l’allongement progressif de 150 à 165 trimestres de la durée d’assurance requise pour obtenir une retraite à taux plein. Puis, en 1991, c’est le « Livre blanc des retraites » qui suggérera un allongement de la durée de cotisation de 150 à 168 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Le 22 juillet 1993, le gouvernement Balladur fait passer la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans. Et le salaire moyen de référence est calculé progressivement sur les 25 meilleures années et non plus sur les 10 meilleures. Cette réforme, sans doute utile, pénalisait surtout les salariés du secteur privé, et elle émanait d’un gouvernement prétendument de droite.
Le 15 novembre 1995, Alain Juppé présente un projet visant à réformer les régimes spéciaux des fonctionnaires (ou assimilés). La France de gauche descend dans la rue, et le gouvernement d’Alain Juppé rétropédale et s’empresse de retirer son projet. Encore une reculade de la droite !
En septembre 2002, on prolonge l’accord entre les partenaires sociaux sur le financement à taux plein de la retraite complémentaire des salariés du privé à 60 ans jusqu’au 1er octobre 2003.
1er février 2003, grandes manifestations dans plusieurs grandes villes, à l’appel de l’ensemble des syndicats pour défendre le système de retraite par répartition…qui n’était pas attaqué.
Le 18 avril, présentation, par François Fillon, du plan de réforme des retraites.
Ses propositions déclenchent la protestation des syndicats qui déclenchent une série de grèves. Le 21 août 2003, promulgation de la loi portant réforme des retraites (JO du 22). À partir de 2009, la durée de cotisation augmente d’un trimestre par an jusqu’en 2012. La loi introduit un système de décote et de surcote. Suivront les décrets du 31 octobre, du 13 novembre et du 25 décembre 2003, dont je vous passe les détails…
Le 1er janvier 2008, les pensions de retraite des salariés du privé sont calculées sur les 25 meilleures années de leur carrière. Remercions là encore le gouvernement « de droite » de Fillon.
Une anecdote au passage : En 2002, un de mes adjoints prenait sa retraite, à l’âge de 60 ans, et touchait une juteuse « prime de licenciement »(4) non fiscalisée. Quand je suis parti en retraite, en 2010, j’ai touché une indemnité de fin de carrière, inférieure de moitié à celle de mon ancien adjoint, et…fiscalisée. François Fillon était passé par là entre temps.
Le 21 décembre 2012, promulgation de la loi de financement de la Sécurité Sociale : L’âge légal de départ à la retraite et l’âge d’obtention automatique de la retraite à taux plein passent respectivement à 62 et 67 ans dès 2017, au lieu de 2018.
Le 13 mars 2013, accord entre partenaires sociaux sur les retraites complémentaires du secteur privé. Le texte supprime, de 2013 à 2015, l’indexation des pensions complémentaires, qui étaient jusque là revalorisées chaque 1er avril sur la base de l’inflation prévue, et augmente les taux de cotisation. C’est fou ce qu’on arrive à faire sur le dos du secteur privé !
Le 20 janvier 2014, la loi inscrit dans la durée l’allongement au fil des générations de la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein.
Cette durée est relevée d’un trimestre tous les trois ans de 2020 à 2035 pour atteindre 172 trimestres (43 ans) pour les générations 1973 et suivantes. Et puis, en 2017, la France se laisse berner par un petit génie de la finance, Emmanuel Macron, ex banquier d’affaires chez les Rothschild.
Dans son programme électoral, il annonce une réforme des retraites visant à la mise en place d’un système universel de retraites où un euro cotisé donne les mêmes droits à tous les cotisants, et il s’engage fermement à ne pas revenir sur la retraite à 60 ans. Un fois élu, il nomme Jean-Paul Delevoye, franc-maçon(5) passé, sans états d’âme, du RPR à l’UMP puis à LREM, « haut commissaire à la réforme des retraites ». Ce type, qui émarge à un salaire de secrétaire d’État, est chargé de conduire la concertation avec les partenaires sociaux. La pantalonnade va durer deux ans et « Delevoyou » devra démissionner en catastrophe. Le 2 décembre 2021, il est condamné à quatre mois de prison avec sursis et 15000 euros d’amende pour des mandats non déclarés à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. On se demande ce que ce triste sire, qui cumulait…13 mandats, a fait pendant deux ans ? Personne n’a rien compris au projet de réforme macronien. Souvenez-vous du sketch d’Anne Roumanoff sur « l’âge-pivot ». Il valait mieux en rire, mais convenons que c’était pourtant à pleurer. Et puis, avec la réélection de Macron, tout a changé.
On nous propose un nouveau projet bâclé, confus, et…toujours incompréhensible.
Je ne suis pas convaincu que la retraite par répartition soit le meilleur des systèmes et je pense – bêtement sans doute – que sans la démagogie socialiste de 1981, nous serions restés à une retraite à 65 ans mais, pour ce faire, encore eut-il fallu que les entreprises ne fassent pas tout pour pousser dehors les séniors. Personnellement, je serais bien resté dans mon emploi quelques années de plus si on ne s’était pas ingénié à m’offrir un « placard » qui n’était même pas doré.
Je suis totalement contre la réforme actuelle mais je ne descendrai pas dans la rue pour défiler avec des syndicats de gauche, responsables, eux aussi, de cette situation. D’ailleurs, la plupart des syndicats sont européistes forcenés, or on sait pertinemment que Bruxelles œuvre pour une retraite « européenne » uniforme à 65 ou 67 ans. « L’Europe sociale » les fait rêver !
Et puis, pour nous faire avaler la pilule, on a trouvé un nouveau coupable :
LE RETRAITÉ
A droite comme à gauche, des voix – politiques ou journalistiques – s’élèvent pour dire que la réforme des retraites serait mieux acceptée si l’on mettait les retraités à contribution. Nous serions, parait-il, des privilégiés plus riches que les actifs ; des baby-boomers égoïstes pour qui tout a été facile et qui ne font pas d’effort pour aider les jeunes (Il parait même que nous aurions saccagé la planète !) Et bien, j’en ai marre d’entendre toujours les mêmes …conneries.
Ne m’en veuillez pas d’évoquer mon cas, mais après tout c’est celui que je connais le mieux. De plus je n’ai pas l’habitude de me plaindre, encore moins de me faire plaindre, de larmoyer sur ma condition ou de lorgner sur la gamelle de mon voisin car il y a des gens plus malheureux que moi.
J’ai commencé à travailler jeune et j’ai cotisé durant 163 trimestres. J’ai donc pu prendre ma retraite à taux plein avant 61 ans. Si j’en crois certains commentateurs, je suis un heureux veinard, un nanti, un privilégié. Pourquoi pas, après tout, mais ceci mérite quand même d’être nuancé.
Comme ceux de ma génération, j’ai attaqué la vie active au début du premier choc pétrolier, or le chômage a explosé lors de ce choc pétrolier qui a bouleversé le monde économique (1973). Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la croissance ET de la productivité. C’était la fin des « trente glorieuses », le début des « quarante piteuses ». C’est à partir de cette époque que le chômage «structurel» s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou craignait des émeutes si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes. Notre génération l’a vu monter à 2, puis 3, puis 4 millions. Comme les modalités de calcul sont fantaisistes, on ne sait plus !
Le socialisme larvé de Giscard d’Estaing, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants, sans exception, ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Nous ne produisons quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd.
Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi. Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois. La classe ouvrière n’existe quasiment plus.
Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production.
Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (6), la France, avec le « regroupement familial » de Giscard, laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.
Cadre à 24 ans, j’ai continué mes études jusqu’à un 3ème cycle en travaillant (7). Mes journées de travail étaient en général de 9 ou 10h, et je partais souvent de mon domicile du lundi au vendredi. Soyons beau joueur, considérons que mes semaines étaient à minima de 45h.
Durant… 37 ans, j’ai sillonné la France, parfois en train ou en avion mais, la plupart du temps, en voiture. Il m’est arrivé, certaines années, de parcourir 70 000 kms professionnels par la route, et ce, en plus de mes journées de travail. Si j’ai souvent mal au dos, je sais pourquoi, mais jamais je n’ai invoqué la moindre « pénibilité ». Mon métier me plaisait (et me faisait vivre) un point c’est tout !
Je n’autorise donc pas les larves qui ne savent plus ce qu’est la valeur du travail, qui bossent 35h par semaine (pauses-café comprises), qui sont tous les soirs chez eux, à me traiter de privilégié.
Ils travaillent en gros 1600 h/an. J’ai travaillé plus de 2000 h/an pendant 41 années soit 400h/an de plus que le salarié-lambda actuel qui, s’il veut se comparer à mon temps de travail, devrait travailler presque 10 ans de plus pour cumuler le même nombre d’heures.
Mais je n’ai pas l’impudeur de me plaindre ; j’étais cadre à 25 ans. Cadre supérieur en fin de carrière, je n’ai pas été augmenté durant mes 10 dernières années de fonction. Je suis parti en retraite avec 60% de mon dernier salaire (en réalité 50% car je perdais de nombreux avantages dont ma voiture de fonction) alors que, dans la fonction publique, un cadre part avec 70% du salaire de ses 6 derniers mois de travail. (On se charge généralement de l’augmenter avant qu’il parte).
J’allais oublier de dire à ces gens qui ne sont plus soumis au Service Militaire que, pour payer ma scolarité d’« enfant de troupe », j’ai passé quelques années chez les Parachutistes, or la vie dans une unité para – 24h/24 – n’est pas de tout repos. Les 35h, il m’est arrivé de les faire en 2 jours.
A peine en retraite, je suis devenu écrivain-historien (et journaliste-amateur). Je travaille encore à 73 ans, et j’espère le faire encore longtemps si Dieu me prête vie.
Qu’il est facile à une génération d’enfants trop gâtés, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman, celle qui ne veut plus bosser, celle des 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux, de nous traiter de privilégiés.
Et pourtant, sincèrement, je la plains de tout mon cœur. J’aime bien la devise des « Croix-de-Feu » du colonel de La Rocque : « Travail, famille, patrie ». Elle me parle davantage que la devise (maçonnique) « Liberté. Egalité. Fraternité » qui ne veut strictement rien dire.
Une partie de la génération montante a totalement perdu le goût du travail (et du travail bien fait). Certains – les tristounets écolos, végans, antispécistes, etc – ont même perdu le goût de la gastronomie, voire le goût de la vie tout simplement. Ils ne savent plus se contenter de bonheurs simples. A la moindre contrariété, au moindre bobo, il faut confier ces lopes à une cellule de soutien psychologique. Ils distillent l’ennui et la morosité. Ils n’aiment rien et ont peur de tout.
Oui, je les plains car le réveil sera TRES douloureux !
Éric de Verdelhan
25 janvier 2023
1)- FTP : Franc Tireur Partisan, maquis d’obédience communiste.
2)- Membre du « Grand Orient de France », André Henry fut initié à la Fraternité vosgienne en 1963. Il fut plus tard membre de la loge Condorcet 89 à Créteil, dont il fut pendant quatre ans le Vénérable.
3)- René Teulade, encore un « frère la gratouille » !
4)- Un système qui arrangeait bien l’employeur ET le salarié.
5)- Et oui, encore un ! Et surtout n’allez pas dire qu’ils sont le vrai pouvoir.
6)- ANPE : Agence Nationale Pour l’Emploi, rebaptisée « Pôle emploi » depuis.
7)- Et elles ont été payées tantôt par mon employeur, tantôt par moi.
tout est bien dit , bien écrit g 76ans sonnés le travail ? l ai connu à 14ans et les « 35 h » n existaient pas parfois c était même 50 mais nous étions heureux nous gagnions notre vie . l autre jour un infirmier me demandait à ql age j avais eu ma retraite quand lui ai répondu à 60 sa réponse » vous avez eux de la chance . lui ai qd même spécifié que j avais commencé à 14ans et 2 jours. mais comme vous dites si bien pour les jeunes bons uniquement sur le smartphone nous les retraités 68 tards nous avons tous les tords
QUE DIRE ? quelque chose d’annoncé il y a 30 ans avec
D’abord le plan J pour réduire les dépenses : les enarques n’ont que ça dans le ciboullo
Sans se préoccuper des conséquences à long terme :
Réduction du nombre de médecins et de cliniques par tous les moyens mais tout en créant les situations
Engendrant le chômage par la robotisation à outrance donc baisse des cotisants. Déjà il y a gros problême
Ensuite tout ne se passe pas comme prévu : manque de soins et pauvreté engendrent des épidémies et
Surtout des infections nosocomiales , des dépressions etc des arrets maladie
Pour mr JUPPE à l’époque : on ferme les yeux surtout au réel : c’est le problême des enarques
Ils prévoient tout de façon statistique et épidemiologique mais ça ne colle jamais à la réalité
La même SITUATION va se rencontrer pour les retraites :
Baisse des retraites donc du pouvoir d’achat, et donc baisse de revenus des entreprises
Baisse du nombre de cotisants puisque personne ne veut travailler ……surtout à l’oeil
Allongement du Nombre d’années de cotisations : là c’est plus grave pour certaines corporations
Car la vigilance est réduite avec le risque d’accident et leur côut augmenté : encore mauvais calcul,
Statistique inadaptée :Moralité :Ne pas toucher aux régimes speciaux qui ont été bien étudiés à l’époque.
ENFin sur le plan humain, la vie étant inattendue et parfois trés courte ,plus on allonge le nombre d’annuites
Et plus le PROFIT des années perdues pour certains est augmenté mais ……mais pour le peuple c’est l’inverse
Que l’on prenne le problême socioéconomique de la santé ou des retraites : Tout le bénéfice rentre
dans un passif obscur et cupide de décideurs AVIDES
La seule chose que ces decideurs donnent volontiers avec grande générosité :
C’est l’angoisse et la misère contrastant avec leurs objectifs paranoiaques
Bravo Papi, j’ai le meme age, un parcours a peu pres similaire mais je travaille encore car j’aime ça et je ne me vois pas passer mes journées assis dans un fauteuil ou un cart de golf. Seul regret, pas assez de temps pour écrire, aussi je lis vos articles avec délice.
Continuez sur cette bonne voie.
oui il a entierement raison et il met l’accent sur le fait qu’il n’y aura plus assez de cotisant
et c’est là le problême essentiel ou la source du problême
Alors la bonne volonté reste une bonne solution et l’organisation du travail : Nous ne sommes pas tous des heros mais il y a même quand une différence entre être un heros du travail
et utiliser les potentialites des plus de 62 ans en fonction de son activité passée ou nouvelles .Il y a un temps pour tout :J’ai 72 ans et je travaille encore mais à mon rythme et je suis utile pour la société puisque j’ai un prélevement raisonnable urssaf et retraite qui profite aux autres et en même temps cela met un peu de beurre dans les epinards car les
retraites ne sont quand même pas mirobolantes pour beaucoup d’entre nous.Le tort aussi est de tuer les petites entreprises:Exemple: 2 employes qui tiennent une épicerie sont plus rentables que deux employes qui travaillent au super marche entierement automatisé aux caisses et ailleurs.L’état a tellement ,pressé le citron des petites entreprises,qu’ils ont dégouté les bonne initiatives.Il a été trop gourmand .Maintenant il récolte les « conneries »
enarquiennes ou autre comptabiliste à outrance.Tout cela pour mettre des leclerc des carrefours qui ont viré tous les caissiers.Un robot ça ne cotise pas.
pour moi je fais encore un peu de jardinage mais hospitalisée 3 après midi par semaine suis hélas bien affaiblie