« Cette virago… qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… a été anéantie sous le fer vengeur des lois… »
(Pierre-Gaspard Chaumette (1)).
RÉBUS
Chère Sardine, Chère Mandarine, mes gentes dames.
Je puis vous l’avouer, j’aime tout, absolument tout, chez vous ; votre charme si féminin, votre sens de l’humour, vos propos aussi nuancés que châtiés, votre ouverture d’esprit, votre tolérance à l’égard des imbéciles qui ne partagent point votre avis, les causes – justes et désintéressées – que vous défendez bec et ongles, votre sens de la mesure, vos lunettes d’intellectuelles (2) et surtout cette féminité, ce « sex-appeal » ravageur qui fait fantasmer les hommes.
Je suis conscient de mes tares ; la providence m’a fait naître dans la peau d’un mâle. Hélas, pas d’un homme « déconstruit » comme vous les aimez, pas d’un homme qui serait devenu « une femme comme tout le monde » ; non, d’un macho, d’un porc libidineux, dont la jaquette ne flotte pas et qui aime les femmes, les vraies femmes. Et c’est ce côté lubrique, salace, obsédé sexuel, qu’il y a en chaque homme non déconstruit qui m’amène à vous écrire cette missive, car, mes gentes dames, j’ai peur pour vos vies. Cette peur panique est partie d’un fait en apparence, anodin :
Le 21 janvier dernier, j’étais invité à une réception mondaine. Je déteste ces réunions où les gens se promènent (ou s’entassent) d’un groupe à l’autre, une coupe de Champagne dans une main, un petit-four dans l’autre, en caquetant pis que des pintades dans une volière.
Les snobs appellent ça un lunch, le populo un pot (ou un vin d’honneur (3)). Comme je suis agoraphobe et que je n’aime ni le Champagne ni le bruit, ces réceptions sont pour moi une purge.
Ce jour-là, j’arborais une fleur de lys à la boutonnière car vous n’ignorez point, mes gentes dames, que le 21 janvier (1793) est la date de la mort du citoyen Capet que je m’entête à appeler le Roi Louis XVI. Je ne demandais rien à personne, cherchant juste un pot de fleur dans lequel j’aurais pu vider, prestement et discrètement, mon Champagne tiédasse, quand une haridelle m’est tombée dessus et, pointant ma boutonnière, m’a demandé ce que signifiait cette fleur de lys. Je lui ai donc expliqué que, tous les 21 janvier, j’honorais la mémoire du Roi-martyr (mais je n’ai pas osé ajouter « victime de la furie révolutionnaire ») et elle m’a répondu, avec un sourire carnassier qui découvrait une dentition chevaline : « Moi c’est plutôt le 3 novembre que je porte le deuil ». J’en fus fort surpris car je sais que le 1er novembre et la fête des Saints, le 2 celle des morts mais quid du 3 novembre ?
Depuis que les francs-maçons américains cherchent à faire oublier nos fêtes religieuses au profit d’Halloween, peut-être avais-je raté une étape ? J’ai donc mandé une explication et la dame m’a répondu sèchement, comme si elle voulait me mordre
« C’est la mort d’Olympe de Gouges, la première féministe, celle qui a ouvert la voie à l’émancipation des femmes ».
Diantre ! Me voilà bien mouché ! Ainsi, c’est à Olympe de Gouges que l’on doit les avancées « sociétales » en matière d’égalité homme/femme (pardon : femme/homme) ?
Quiconque se passionne, comme moi, pour l’histoire de notre pays sait que les femmes l’ont dominé par leur influence auprès de nos Rois – par leur charme, leur intelligence ou les deux – du haut Moyen-âge à la Révolution. En fait, ce sont les révolutionnaires de 1789 qui ont mis un terme au pouvoir des femmes. De grâce, mes gentes dames, avant de me traiter de « révisionniste », laissez moi vous narrer la vie édifiante de la mère du féminisme : la fameuse Olympe de Gouges.
Elle avait les dents longues, la cuisse légère et l’envie de « péter plus haut que son QI ». Elle se fit appeler Olympe de Gouges, mais en réalité elle se nommait Marie Gouze, et était la fille d’un boucher de Montauban. C’est amusant cette attirance pour la particule chez les parvenus !
Marie Gouze nait à Montauban le 7 mai 1748. À l’âge de 17 ans, on la marie à un traiteur parisien de 30 ans son aîné, Louis-Yves Aubry, officier de bouche de l’Intendant de Montauban (et client de la boucherie de ses parents). Son mari meurt en 1766, emporté par une crue du Tarn.
Rien ne la rattachant à Montauban, elle rejoint sa sœur aînée à Paris. Au début des années 1770, elle en profite pour changer de nom : adieu donc Marie Gouze, ce patronyme roturier, bonjour Olympe de Gouges !
Elle devient la maîtresse de Jacques Béatrix de Rozières, directeur d’une grosse compagnie de transports militaires, et fort riche. Lorsqu’il lui propose de l’épouser, elle refuse.
Grâce à la fortune de son amant, elle put mener un train de vie dispendieux de grande bourgeoise. Elle figurait, dès 1774, dans l’ « Annuaire des personnes de condition» (4). Elle mène donc une vie « aussi luxueuse que galante » de manière ostentatoire, et acquière une réputation de courtisane entretenue par les hommes. Puis elle s’essaie à l’écriture. Une pièce, imprégnée d’utopie humaniste, la rend célèbre : « L’esclavage des noirs, ou l’heureux naufrage ». À la fin de l’année 1790, elle écrit une autre pièce sur le même thème, « le marché des noirs ».
En plus de ses œuvres antiesclavagistes, elle publie en 1788, des « Réflexions sur les hommes nègres », livre dans lequel elle écrit : « L’espèce d’hommes nègres m’a toujours intéressée à son déplorable sort… ». En fait, Chère Sardine, Chère Mandarine, elle menait le même combat que vous et vos amis en faveur de l’allogène basané maltraité par ce salopard d’homme blanc.
En octobre 1792, grâce à Condorcet et son épouse (née Sophie de Grouchy), Olympe rejoint les Girondins. Elle se dit républicaine, mais elle ne souhaite pas la mort de Louis XVI, c’est du moins ce que racontent ses thuriféraires car, le 18 janvier 1793, elle écrira (5) :
« Le fils de Louis Capet est innocent, mais il peut prétendre à la couronne, et je veux lui ôter toute prétention. Je voudrais donc que Louis, que sa femme, ses enfants et toute sa famille fussent enchaînés dans une voiture et conduits au milieu de nos armées, entre le feu de l’ennemi et notre artillerie. Si les brigands couronnés persistent dans leurs crimes, et refusent de reconnaître l’indépendance de la République française, je briguerai l’honneur d’allumer la mèche du canon qui nous délivrera de cette famille homicide et tyrannique. ».
On voit qu’on a affaire à une femme douce, sensible, modérée et imprégnée, que dis-je, imbibée, d’humaniste maçonnique !
Olympe de Gouges est célèbre pour avoir rédigé une « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », dans laquelle elle affirmait l’égalité des droits – civils et politiques – des deux sexes.
Mais elle demanda aussi l’instauration du divorce, qui fut finalement adopté par l’Assemblée Législative le 20 septembre 1792. Elle voulait également la suppression du mariage religieux, et son remplacement par une sorte de contrat civil signé entre concubins : le « PACS » avant l’heure !
Elle plaida aussi pour un « impôt sur les riches ». Dans les « Remarques patriotiques », elle préconisait des impôts sur les signes extérieurs de richesse. Elle avait donc aussi pensé à l’ISF !
En évoquant Olympe de Gouges, mes gentes dames, comment ne pas penser à vos combats ô combien légitimes ? Vous êtes, indéniablement, ses dignes héritières !
D’ailleurs, je suis persuadé que vous auriez aimé cette époque révolutionnaire.
Je vous imagine bien dans un cortège de sans-culottes, bonnet phrygien sur la tête, chantant « Tiens voilà du rouquin » en brandissant, au bout d’une pique, la tête d’un député rouquemoute qui avait donné une mandale à sa dulcinée. Mais vous pourriez aussi chanter « Ah ça ira ! », c’est plus classique mais pour envoyer les gens comme moi « à la lanterne », c’est bien aussi.
Je vous imagine, disais-je, et de là viennent mes craintes. Pour parler comme les plumitifs, Olympe de Gouges « cochait toutes les cases » et pourtant, elle fut arrêtée par les Montagnards le 20 juillet 1793, et déférée le 6 août 1793 devant le Tribunal révolutionnaire. 48 heures après l’exécution de ses amis girondins, elle fut condamnée à la peine de mort. Dernière ruse : elle se déclara enceinte, mais Fouquier-Tinville décida que le jugement était exécutoire.
Devant la guillotine, elle s’écria : « Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort ».
Et le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, déclara :
« Cette virago, la femme-homme, l’impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… elle a été anéantie sous le fer vengeur des lois. Et vous voudriez l’imiter ? Non !… Vous ne serez intéressantes et dignes d’estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées…nous les forcerons à se respecter elles-mêmes. »
Olympe de Gouges, était une parvenue qui se poussait du col, lequel fut coupé par le « rasoir national ». Passons à une autre intrigante qui, elle aussi, finira mal : Manon Roland.
Fille d’un graveur, en 1774, elle séjourne quelque temps au château de Versailles, et ressent comme une insulte le mépris dans lequel la noblesse tient les bourgeois.
En 1776, elle fait la connaissance de Jean-Marie Roland de La Platière, économiste réputé, inspecteur des manufactures de Picardie. Roland s’éprend de Manon et demande sa main.
Le 4 février 1780, après beaucoup d’hésitations, elle l’épouse. La vie conjugale ne l’enchante guère car elle n’éprouve que de l’affection pour son mari. Mais la Révolution, qui l’enflamme, lui donne l’occasion de mettre un terme à sa vie monotone. Le couple s’installe à Paris en décembre 1791. Manon décide d’accueillir dans son salon des hommes politiques influents : Brissot, Pétion, Robespierre et quelques autres dont Buzot qui deviendra son amant.
Grâce à ses relations au sein de la Gironde, son mari devient ministre de l’Intérieur le 23 mars 1792. Dès lors, Manon sera l’égérie du Parti Girondin. Barbaroux, Brissot, Louvet, Pétion, assistent aux dîners qu’elle offre deux fois par semaine dans son hôtel particulier.
Aux côtés de son mari, elle joue, au ministère de l’Intérieur, un rôle essentiel. Elle rédige elle-même la lettre dans laquelle Jean-Marie Roland demande au Roi de revenir sur son veto. Lettre qui provoque le renvoi de Roland, le 13 juin 1792. Mais lorsque ce dernier retrouve son portefeuille après la prise des Tuileries, le 10 août 1792, Manon dirige plus que jamais ses bureaux.
Après les massacres de Septembre 1792, elle écrit :
« Danton conduit tout, Robespierre est son mannequin, Marat tient sa torche et son poignard… »
Aussi acharnée dans ses haines que dans ses passions, elle attaque Danton de plus en plus violemment. De leur côté, les Montagnards multiplient les attaques contre les Girondins, et contre Roland surnommé « Coco Roland », Manon Roland devient « Madame Coco » ou « la reine Coco ».
Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, Manon Roland se laisse arrêter. Elle est incarcérée dans la prison de l’Abbaye puis transférée à la Conciergerie où elle reste cinq mois.
Elle est jugée le 8 novembre 1793. Tout de blanc vêtu, elle se présente devant le Tribunal révolutionnaire et la sentence est mise à exécution le soir même. Quand la charrette arrive devant Saint-Roch, des forcenés l’accablent d’injures. En montrant sur l’échafaud elle aurait déclaré :
« Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ».
En fait, on doit cette citation au lyrisme romantique du poète Lamartine. Le 10 novembre 1793, Jean-Marie Roland se suicide. Buzot, son amant, qui n’apprend la fin de Manon qu’en juin 1794, se donne lui aussi la mort…
Chère Sardine, Chère Mandarine, à cette époque, figurez-vous qu’on trouvait aussi des féministes dans l’aristocratie, entre autres, la Princesse de Lamballe, l’amie de Marie-Antoinette.
Selon les mœurs du temps, elle est initiée à la franc-maçonnerie dans la Loge féminine « la Candeur » le 12 février 1777, puis elle est élue Grande Maîtresse de la « Mère Loge Écossaise » en 1781. Elle s’intéresse aux Lumières, à l’Encyclopédie, et… au saphisme. Elle organise notamment, le 10 janvier 1781, un dîner suivi d’un bal auquel ne sont conviées que des femmes (6). Elle est donc, elle aussi, imprégnée d’humanisme maçonnique et féministe avant l’heure.
En 1789, la Révolution gronde. En octobre 1789, la famille royale est amenée à Paris et la Princesse de Lamballe la suit dans sa nouvelle résidence, le palais des Tuileries. En 1791, la Reine l’informe de son projet de fuite. La famille royale est rattrapée à Varennes. Ensuite tout s’accélère. Au cours de la journée du 10 août 1792, la foule envahit le palais et la Princesse suit la famille royale qui se réfugie à l’Assemblée Législative. C’est alors qu’est prononcée la déchéance du Roi et son incarcération au donjon du Temple. La Princesse accompagne la famille royale au Temple le 12 août.
Elle y est incarcérée avec eux. Le 19, elle est conduite à la prison de la Force. Les 2 et 3 septembre 1792, une foule armée de barres de fer et de piques encercle les prisons de Paris. La Princesse, tirée de sa cellule au matin du 3, est introduite devant une commission improvisée en hâte et sommée de « nommer ceux qu’elle avait reçus à sa table ». Après cet interrogatoire, elle est « élargie », terme qui devait être interprété comme une libération et qui se traduit en fait par une mise à mort.
Le « Dictionnaire historique des rues de Paris », de Jacques Hillairet, relate la fin tragique de la Princesse de Lamballe :
« Un perruquier du nom de Charlat lui ôta son bonnet du bout de sa pique et la blessa légèrement, tandis qu’un autre égorgeur lui jetait une bûche dans les reins. La Princesse tomba et fut criblée de coups.
On lui ôta ses vêtements ; elle resta ainsi près de deux heures exposée, nue, à la risée lubrique de la foule. On la traîna ensuite jusqu’à la borne située à l’angle des rues du Roi-de-Sicile et des Ballets, sur laquelle on appuya sa tête qu’un nommé Grison scia avec son couteau et mit au bout de sa pique. Le perruquier Charlat lui ouvrit la poitrine, lui arracha le cœur qu’il plaça au bout de son sabre, tandis que suivirent d’autres mutilations obscènes et sanguinaires ».
Adam Pitt raconte que sa tête est promenée au bout d’une pique jusqu’à la tour du Temple et agitée devant les fenêtres de l’appartement de Marie-Antoinette qui s’évanouit.
Chère Sardine, Chère Mandarine, je sais vos sympathies pour les idées d’Olympe de Gouges et de Manon Roland, et c’est pour cela que je tremble pour vous. Quand on connaît les pratiques des révolutionnaires (et des islamistes) envers les femmes « libérées » et qui aspirent à diriger les choses, on se dit que si ces gens-là arrivent au pouvoir, vous allez raser les murs, rabattre votre caquet et numéroter vos abattis… Et hélas, trois fois hélas, vous ne pourrez pas compter sur la main secourable de quelques Gaulois, ces porcs libidineux. Ceux-ci préféreront croiser les mains sur leur bas-ventre de peur que vous n’attaquiez leur « service trois pièces ».
C’est idiot un homme déconstruit, et de surcroît, c’est lâche.
Cédric de Valfrancisque
30 janvier 2023
1)- Pierre-Gaspard Chaumette était le procureur de la Commune de Paris.
2)- Intellectuelles de gauche car il est bien connu qu’à droite il n’y a que des brutes au front bas.
3)- On se demande ce que l’honneur vient faire là-dedans ?
4)- C’était un peu l’ancêtre du « Bottin mondain ».
5)- Soit quelques jours avant l’exécution de Louis XVI.
6)- Dîner suivi d’un bal qui, dit-on, aurait fortement choqué Marie-Antoinette.
Merci à vous
Un homme déconstruit
malheureusement il y a bcp d’hommes sans honneur maintenant
Les deux sont possible
Cédric, je vous lis depuis silongtemps que je me permets de reprendre juste une phrase de ce panégyrique. Au lieu d’écrire : Olympe de Gouges, était une parvenue qui se poussait du col, j’aurais écris Olympe de Gouges était une parvenue qui se poussait du cul ! Mais je ne suis pas l’écrivain que vous êtes. Juste un de vos admirateurs. Merci pour ce morceau choisi.
Et Dieu créa la Femme. Une chatte sur un toit brûlant … Alors que dire sinon VIVE les MECS, les vrais !!! (mêmes un peu machos)…
Comme toujours, épatant et passionnant ! Férue d’Histoire, je vous lis toujours avec un immense plaisir ! Merci.
C’est moi qui vous remercie. J’ai pris l’habitude de me faire engueuler sur d’autres sites, mais je continue
Ces stupides femelles seront les premières servies…
Bravo M.De Valfrancisque, comme d’habitude, vos écrits sont accaparents, j’aime beaucoup vous lire, d’abord parce que c’est très instructif ( mes leçons d’histoire sont très « anciennes ») et j’aime aussi votre humour, qui ne gâche rien. Je suis d’accord avec vous sur le fait que ces « tarées » ne survivront pas longtemps à l’envahisseur et que ce ne sera que justice!! Elles se gardent bien d’attaquer les mâles colorés, et je me demande parfois pourquoi ces mâles blancs, sans cesse insultés ne réagissent pas!!! Partout, on dénigre notre identité, avec, par exemple, ces séries « policières » qui font de la propagande contre des mâles blancs incapables, pour la cause LGBTqq, de ces matrones haut gradées parfaites et qui prennent leurs subarlternes pour de la m… et aussi de la propagande anti russe, allons-y pourquoi pas!!!! Pauvre France, son courage a disparu avec le respect d’elle même…
Je vous rejoins dans vos commentaires. Cinq sur cinq. Merci.
En fait d’égéries elles sont plutôt des arrivistes et les places qu’elles occupèrent dans ces événements historiques doivent plus à leur physique qu’à leur intellect et Marie Gouze devint de Gouges comme des Mouchard devinrent Joffrin…
… et le Giscard devint d’Estaing.
Je l’appelais Fiscard d’intestin…
Et Dieu sait pourtant que ce Joffrin porte bien son VRAI nom