« La France était à deux doigts de l’émeute : j’ai refusé de lancer mes amis dans des mouvements de rues, ils auraient déterminé la guerre civile… »
(Edito du colonel de La Rocque dans « Le Petit Journal » le 14 juillet 1937).
Le 6 février est un anniversaire : celui d’une occasion manquée, le 6 février 1934.
Et tous les ans à la même date, quelques amis me disent qu’ils rêvent d’un nouveau 6 février, mais d’un putsch réussi avec, à sa tête, un homme fort capable de remettre de l’ordre dans le vaste souk qu’est devenu notre pays. Certains appellent même de leurs vœux une dictature militaire.
Pourtant, l’histoire nous a appris que la droite est beaucoup trop sentimentale pour réussir un coup d’Etat. Elle crève de ses scrupules, de sa pudibonderie de rosière et de ses états d’âme.
Le putsch des généraux du 21 avril 1961, à Alger, aurait pu réussir s’il avait eu, à sa tête, des révolutionnaires: Château-Jobert, Argoud, Sergent, Montagnon, Le Pivain, Degueldre…etc.
Le coup d’état contre Sankara au Burkina Faso ou la « Révolution des œillets » au Portugal ont abouti car les meneurs étaient des capitaines, jeunes, marxistes et donc… sans scrupules.
A droite, en dehors de la prise de pouvoir par Franco, on peine à trouver des succès.
Mais, en juillet 1936, Franco était déjà général et il avait 44 ans. Franco, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, c’est l’homme qui a sauvé le Catholicisme espagnol et rétabli la Monarchie.
En France, il faut remonter au 18 brumaire, an VIII (9 novembre 1799) pour voir un général réussir un coup d’état. Encore que le coup d’état du 18 brumaire n’aurait jamais réussi sans Murat et Joseph Bonaparte, mais ceci est une autre histoire.
Depuis le 18 brumaire, la France a connu quelques tentatives de putsch.
Celui du général Boulanger (28 janvier 1889) a avorté ; celui du colonel de Laroque (6 février 1934) idem ; La « semaine des barricades » d’Alger de janvier 1960 a fini en débandade, le putsch des généraux Salan, Jouhaud, Challe et Zeller (21 avril 1961) a tourné au fiasco.
Le seul putsch réussi aura été le retour au pouvoir du « Grand Charles », le 13 mai 1958. Mais de Gaulle n’était pas général (1) et il s’est bien gardé de se salir les mains dans cette affaire.
Le second putsch réussi c’est incontestablement l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.
Mais ce freluquet a beau clamer aux militaires « C’est moi le chef », et fanfaronner dans sa combinaison d’aviateur faite sur mesure, ça n’en fait pas un général, pas même d’opérette.
Il y a des similitudes entre le 13 mai 1958 et l’élection d’Emmanuel Macron : une volonté de la finance apatride d’imposer SON candidat, un délitement des partis politiques traditionnels, et une incapacité du pouvoir à venir à bout des problèmes qui minaient le pays.
Les Français ne sont plus dans le même état d’esprit qu’en 1934. Je me demande d’ailleurs ce que penseraient les grandes figures de la droite d’avant-guerre – les Charles Maurras, Léon Daudet , Jacques Bainville et consorts – qui reprochaient à la « Gueuse » d’être inféodée aux Juifs et aux Franc-maçons, du putsch soft qui a porté aux affaires ce jeune gandin mégalomane, totalement inexpérimenté, cette gravure de mode au physique de « gendre idéal », jamais élu nulle part, et qui n’avait ni légitimité ni la moindre compétence pour prétendre aux plus hautes fonctions de l’Etat ?
Ils y verraient un complot ourdi conjointement par les « fils de la veuve » et ceux de Canaan.
Or Macron est la marionnette du Nouvel Ordre Mondial. Fabriqué puis soutenu par « l’argent apatride », les médias « européistes », les Drahi, Attali, DSK, etc…il aura réussi un tour de force, un coup d’état sans faire couler une goutte de sang.
Après son élection en 2017, la cérémonie dans la cour du Louvre, devant le triangle éclairé – symbole maçonnique s’il en est – c’était aussi un remerciement aux «frères la gratouille» auxquels il doit, incontestablement, sa victoire. Des tas de gens n’ont pas compris que l’élection de Macron, c’était le grand retour de la « République des Franc-maçons » (2).
Y a-t-il un risque (ou un espoir ?) de soulèvement populaire avec cette réforme des retraites dont on nous dit que 70% des Français ne veulent pas ? Je n’en sais rien mais j’en doute !
Pour faire un putsch, il faut un chef. Le mouvement des « Gilets Jaunes » a échoué parce qu’il n’avait pas de véritable programme et surtout, pas de leader(s) charismatique(s) à sa tête.
Les gens se déclaraient apolitiques et attachés aux sacro-saintes « valeurs républicaines », or Charles Maurras disait à juste titre que « tout est politique ». L’ultra gauche a récupéré une partie du mouvement. Le pouvoir a laissé faire les casseurs et les Black-blocs juste pour effrayer le bourgeois qui implorait tous les matins Sainte Pétoche pour qu’elle fasse rétablir l’ordre.
Pour faire un putsch il faut aussi des troupes prêtes à en découdre, or la grande majorité des gens qui défilent contre la réforme des retraites ont été les « idiots utiles » de Macron ; ils l’ont fait réélire en 2022 par peur de voir Marine Le Pen à l’Elysée. Quant à Marine, elle fait maintenant partie de « la bande des quatre » et se voit déjà présidente de la « Ripoux-blique » en 2027. Elle ne va pas compromettre son image en appelant à l’émeute.
Colonel de La Rocque
Pour réussir un putsch, enfin, il faut savoir ce que l’on veut. Je rappelle, juste pour mémoire, que le 6 février 1934, dans son organisation, puis dans son échec, fut l’œuvre des « Croix de feu » du colonel de La Rocque. L’échec volontaire d’un homme hissé en politique par le poids de ses deux millions d’adhérents, le parti le plus nombreux qu’ait jamais compté notre pays!
Le 6 février 1934, dans l’émeute provoquée par le pseudo-suicide de l’escroc Stavisky, les colonnes du colonel de La Rocque, disciplinées, prennent à revers la Chambre des Députés que la grosse masse des manifestants attaque par la Concorde. Elles bousculent les barrages et ont le Palais Bourbon à portée de la main quand un ordre de La Rocque, en personne, les détourne et les envoie déambuler, inoffensives, du côté des Invalides tandis que les salves des gardes mobiles continuent de coucher sur le pavé parisien des centaines de manifestants.
Le colonel de La Rocque pensait, et il avait raison, que la prise d’un édifice public ne signifiait pas la prise du pouvoir. Mais il réussit, ce jour-là, à s’attirer la haine de l’extrême-droite, pour n’en avoir pas fait assez, ainsi que celle de l’extrême-gauche pour cette tentative avortée de coup d’état.
Cette conjonction apaisante, qui plaît tant aux bourgeois et aux partisans de l’ordre, lui vaut 10 000 adhésions par jour. Les « Croix de feu » dissoutes, il crée aussitôt le « Parti Social Français » et adopte une devise qui fera son chemin : « Travail, Famille, Patrie » appuyée sur un programme simple, voire simpliste et quelques formules qui font mouche : « Ni blanc, ni rouge mais bleu-blanc-rouge» .
Le mouvement a un épouvantail : le Bolchevique, le « Moscoutaire », le Rouge.
Le brave colonel est à son affaire dans les grands rassemblements: défilés martiaux, grands meetings, immenses « grand messes »; il faut, avant tout, intimider les Rouges.
Le chef-d’œuvre de ce Kriegspiel eut lieu au printemps 1935 : les adhérents, convoqués aux portes de Paris, y trouvent des centaines de cars et de voitures dont chaque conducteur ouvre au dernier moment une enveloppe contenant des instructions précises et un itinéraire.
« Par des chemins différents, sans embouteillage, guidées par des agents de liaison aux carrefours, les colonnes s’égrènent vers l’ouest. Peu avant la nuit apparaît la flèche de Chartres. C’est presque la route de Peguy … »
dira un témoin. Belle démonstration de force, totalement inutile !
Il n’empêche que 25 000 hommes ont été transportés sans heurt à 100 kilomètres de Paris.
Le colonel va les haranguer, dans une prairie, perché sur une charrette. Une fois de plus, ses militants les plus virulents se retireront avec le sentiment d’avoir été menés au bord du Rubicon pour… y pêcher à la ligne. C’est l’époque où un chansonnier ironisait en disant: « l’immobilisme est en marche et, désormais, rien ne l’arrêtera ». La droite nationale, qui n’a pas oublié le demi-tour gauche des « Croix de feu » le 6 février 1934, ne les appellent plus que les « froides queues ». Dans la presse d’Action Française, le colonel de La Rocque devient « Ronronnel de La Coque ».
La Rocque était en fait un Boulanger mâtiné de Pierre Poujade : il drainait les déçus, les râleurs et les mécontents. Il ne savait pas ce qu’il voulait mais il l’a dit avec sonorité.
Et pourtant, chaque année, je me fais un devoir d’honorer la mémoire du colonel de La Rocque qui fut un grand résistant injustement traité par l’histoire.
Sorti de Saint-Cyr en 1905, il sert sous Lyautey dans les confins algéro-marocains (1910-1911) et dans l’Atlas marocain avant d’aller combattre en France durant la Grande Guerre. Capitaine, grièvement blessé au combat, il est déclaré « inapte à faire campagne ». A sa demande, il est cependant affecté au 135ème Régiment d’Infanterie et participe à la bataille de la Somme. En 1918, à 33 ans, il est le plus jeune chef de bataillon de l’Armée française.
Il est décoré de la Croix de Guerre avec neuf citations et Officier de la Légion d’Honneur.
De 1919 à 1925, il sert à l’état-major du Maréchal Foch. Cette période le verra à Varsovie, en Pologne, où il occupera divers postes. En 1925, à sa demande, il est envoyé au Maroc durant la dernière phase de la guerre du Rif. Il contribue à la reddition d’Abdelkrim.
Il quitte l’armée en 1928 avec neuf citations (dont six à l’ordre de l’Armée) et le grade de lieutenant-colonel. Puis il prend la tête de l’association des « Croix de feu » qui regroupe les seuls anciens combattants décorés au combat. C’est alors le temps des ligues d’extrême-droite dont certaines regardent d’un bon œil le fascisme italien. Mais La Rocque ne saurait être fasciste puisqu’il est catholique convaincu. L’antisémitisme ne le gène pas mais il n’est en rien virulent sur le sujet. Il est, en revanche, totalement antiparlementaire et anticommuniste.
La crise économique de 1929, puis les scandales financiers du début des années 30, gonflent les effectifs des « Croix de feu », qui s’adjoignent les « Fils de Croix de feu », puis les « Volontaires Nationaux », trop jeunes pour avoir combattu (et dont le plus célèbre sera l’aviateur Jean Mermoz).
Mais qui se souvient encore, dans ce pays sans mémoire, que le colonel de La Rocque fut aussi un authentique résistant et qu’il est mort des suites de sa longue captivité ?
Pourtant, dès le 16 juin 1940, donc avant le discours du Maréchal Pétain du 17 juin, François de La Rocque signait un éditorial intitulé «Résistance», dans le quotidien du PSF :
« Après avoir adressé aux Parisiens nos exhortations de courage et de fermeté, nous voulons maintenant crier à tous les Français le mot d’ordre de résistance. Le gouvernement au pouvoir a été désigné, soutenu à cause de son programme essentiel : tenir, ne jamais faiblir. Ce gouvernement ne saurait capituler sans se renier lui-même. Il ne saurait mettre bas les armes par une simple décision. Sa décision ne saurait sortir de la ligne choisie, convenue, adoptée, sans que le pays soit d’abord, consulté, prévenu. Ou bien ce serait une escroquerie morale dont aucun Français n’a le droit d’accuser un autre Français, ce dernier fût-il son pire adversaire politique. Tous les citoyens doivent donc être prêts à la résistance totale, et jusqu’au bout. La famille PSF au seul service de la nation entière doit donner l’exemple… Une seule consigne, quoi qu’il arrive : résistance []!»
Le colonel de La Rocque est arrêté par Hugo Geissler, chef de la Gestapo de l’Auvergne, le 9 mars 1943, ainsi que 152 dirigeants du PSF. Il est interné successivement, durant les six premiers mois, dans les cellules de la prison de Moulins, de Fresnes puis du Cherche-Midi.
Il est transféré le 31 août 1943 et déporté en Tchécoslovaquie au camp de concentration de Flossenbürg ; puis, en raison de son état de santé, en Autriche au château d’Itter, où il a la surprise de retrouver Édouard Daladier, Paul Reynaud, Jean Borotra, Léon Jouhaux.
« La Rocque est en piètre état. La détention fut pour lui particulièrement rude d’autant qu’il souffrait des suites d’une blessure reçue lors de la Grande Guerre. C’est dans un état de cachexie, avec un œdème des deux jambes, qu’il arrive le 10 janvier 1944 à Itter, où il est examiné et soigné par un médecin de Dachau »
dira Paul Reynaud. Après une opération chirurgicale, La Rocque entre en contact avec des parachutistes américains. C’est la 103e Division américaine qui le libère, ainsi que les personnalités détenues à Itter, le 7 mai 1945.
La Rocque revient en France le 9 mai 1945 et se voit immédiatement placé… en internement administratif jusqu’au 31 décembre 1945 afin de l’éloigner des affaires politiques, notamment des négociations du Conseil National de la Résistance. La commission de vérification des internements administratifs réclame sa libération, mais le gouvernement ne tient pas compte de cet avis.
À sa sortie d’internement, il est assigné à résidence et décède quelques mois plus tard, le 28 avril 1946, des suites de ses longs mois de détention.
Le colonel François de La Rocque, héros de la Grande Guerre, du Rif et de la Résistance, sera décoré à titre posthume, en… 1961, de la «Médaille de la Déportation et de l’Internement pour faits de Résistance» et se voit attribuer la carte de déporté-résistant, qui lui avait été refusée de son vivant. Et de Gaulle rend enfin hommage, en tant que chef de l’État, « à la mémoire du colonel de La Rocque, à qui l’ennemi fit subir une cruelle déportation pour faits de Résistance et dont, je le sais, les épreuves et le sacrifice furent offerts au service de la France. » Puis le gouvernement de Michel Debré présenta « les excuses du gouvernement pour une injustice dont il mesure la profondeur ».
Le colonel de La Rocque est enterré à Saint-Clément (Cantal) avec trois de ses fils : Jean-François et Jacques, les deux aviateurs morts pour la France, et, à leurs côtés depuis novembre 2001, Gilles, chasseur alpin, blessé de guerre.
Pourquoi l’histoire officielle ne raconte-t-elle pas aux enfants, qu’il y eut, dans notre pays, des familles capables de donner plusieurs de leurs fils à la mère-patrie ? Pourquoi leur faire croire que le patriotisme est dépassé, que le nationalisme est une tare ? Pourquoi leur apprendre la honte de notre histoire et la repentance ?
Le colonel de La Rocque était sans doute un idéaliste et un naïf, mais c’était d’abord, c’était surtout, un grand Français. L’un des rares hommages qui lui a été rendu l’a été, tardivement, par François Mitterrand qui déclarait à Pierre Péan (3) :
« J’ai trouvé que ce personnage était injustement traité. Ses propos tranchaient avec la réputation qui lui était faite. Il n’était ni fasciste, ni antisémite… Il m’avait séduit… »
Il me parait un peu ridicule de commémorer le 6 février 1934, qui fut un putsch avorté, une belle occasion manquée. En revanche, ce jour-là, on peut avoir une pensée, mieux une prière, pour le colonel François de La Rocque, un héros maltraité par l’histoire d’un pays qui n’aime plus les héros.
Éric de Verdelhan
3 février 2023
1)- Il avait été nommé général à titre provisoire et a été rétrogradé par le général Weygand.
2)- C’est ainsi qu’on surnommait la III° République.
3)- « Une jeunesse française » de Pierre Péan ; Fayard ; 1994.
Ça fait du bien de revoir l’histoire de son pays et d’en apprendre encore des épisodes qui restent ds l’ombre pour bon nombre de citoyens!
Depuis le 18 Brumaire les politiciens de tous bords ont une sainte méfiance à l’encontre des « traineurs de sabre » !. Mais ils ne peuvent se passer de la force armée, donc et par le fait des lois républicaines, les obligent ils à courber l’échine. Et comme les traineurs de sabre d’aujourd’hui sont disciplinés intellectuellement et aussi « républicains » (lire francs-maçons) pour beaucoup, ne songent ils pas à franchir quelque Rubicon de circonstance. Sans compter que, colonels, puis l’espérance d’obtenir les étoiles puis plusieurs, les excitent au plus haut point et les font saliver. Alors en effet il nous faudra des capitaines à la forte personnalité pour nettoyer les écuries d’Augias mais aussi quelques troupes aux convictions fortes !.
« Et De Gaulle rend enfin hommage, en tant que chef de l’État, « à la mémoire du colonel de La Rocque, à qui l’ennemi fit subir une cruelle déportation pour faits de Résistance et dont, je le sais, les épreuves et le sacrifice furent offerts au service de la France. » Puis le gouvernement de Michel Debré présenta « les excuses du gouvernement pour une injustice dont il mesure la profondeur.» » Injustement traité sans aucun doute et le « grand Charles » y était pour quelque chose. De fait tous ceux qui a un moment ou un autre ont fait ou étaient sur le point de lui faire de l’ombre sur ses ambitions furent écartés de diverses façons. Attentats, mutations, emprisonnements etc…Le destin sans doute protège les « grands hommes » ?
« De Gaulle n’était pas général (1) ». Sauf erreur, il fit régulariser sa situation administrative discrétement après guerre. Sinon en effet général à titre temporaire dans le gouvernement Reynaud et celui ci étant démissionnaire, il aurait dù se remettre aux ordres du général Weygand, commandant en chef. Ce dernier n’aurait pas manqué de lui confier quelque brigade où lui De Gaulle aurait pu briller au firmament des héros. Il déserta de fait en rejoignant l’Angleterre en catastrophe mais où ses proches étaient réfugiés.
J’ai dans mes archives la lettre de rétrogradation de De Gaulle au grade de colonel et sa mise en retraite d’office. Il était bien colonel
Je n’en doute pas et même réglementairement il devait le redevenir. Aux ordres du général en chef (qu’il n’aimait pas) il préféra déserter (juridiquement de fait) et partir en Angleterre. Sa situation fut régularisée après guerre par et pour lui discrètement ai je lu jadis dans un livre d’historien. Et ce d’autant plus facilement néanmoins qu’il modifia les lois à son profit, puisque tout ce qui fut après le 18 juin dans le gouvernement Pétain fut annulé par lui De Gaulle. Considérant sa légitimité auto proclamé plutôt que la légalité du gouvernement Pétain.
… certains appellent même une dictature militaire.
Pourquoi pas ?
Ça fait longtemps que les militaires réellement patriotes ont été fichés et sortis des rangs. L’armée est remplie de traîtres, de gradés bourgeois/type fonctionnaires/franc-mac, et d’allogènes.
Parce que nous n’avons pas un Franco sous la main…Hélas
Malheureusement, en effet…