« La colonisation est une nécessité politique de premier ordre…La conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure n’a rien de choquant… »
(Ernest Renan, en 1871).
« Notre simple existence…africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi assurément que le sac et le ressac des flots polissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité… »
(Houria Bouteldja, en 2021).
Disons, en préambule, que le sujet que j’aborde aujourd’hui peut être qualifié de sulfureux, aussi, comme je n’ai aucune envie de rendre des comptes à la 17° Chambre correctionnelle, je vais m’entourer de quelques précautions sémantiques. Traiter du racisme en France, c’est comme parler de corde dans la maison d’un pendu (ou de cornes dans celle d’un cocu) : c’est mal venu et risqué !
C’est un sujet qui peut vous envoyer devant les tribunaux plus sûrement que de braquer une banque, de « dealer » de la « coke » ou d’arracher le sac d’une petite vieille.
Notre pays, depuis les Lois Pleven, Gayssot, Taubira et consorts, est devenu, petit à petit, totalement liberticide. Il nous est interdit d’avoir un avis défavorable (ou un jugement sévère) à l’égard des « minorités », qu’elles soient raciales, religieuses ou sexuelles. On peut encore brocarder les catholiques, les blondes et les mâles blancs hétérosexuels, le reste est strictement interdit.
En interdisant toutes remarques sur les « minorités », on a tué l’humour, la moquerie, le sens critique, la sincérité, la satire, le pamphlet, en fait, tout simplement, la liberté d’expression.
Certains vont m’accuser d’être excessif, or, comme disait Talleyrand :
« Ce qui est excessif est insignifiant ».
Ceux-là sont comme l’autruche, ils ne veulent pas voir les choses en face !
Pour avoir une petite idée de la répression de notre liberté d’expression, je vous invite à lire la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme. Dans le Code pénal, les articles 225-1 à 225-4 composent la section sur les discriminations. L’article 225-1 en donne la définition ; l’article 225-2 précise les fortes peines encourues ; l’article 225-3-1 reconnaît le « testing » ; et l’article 225-4 précise les peines encourues par les personnes morales. Les articles du Code pénal ont été ajoutés (ou modifiés) par différentes lois (loi n°2001-1066 du 16 novembre 2001, loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004, loi n°2011-334 du 29 mars 2011). Liste non exhaustive car le sujet est inépuisable.
C’est du pain béni pour les « minorités » qui se sentent (ou se disent) discriminées : contre le « mâle blanc » on gagne à tous les coups ! Si vous n’avez pas le courage de lire tout ça, ce que je peux comprendre, qu’il vous suffise de savoir que la loi reconnaît… 26 critères de discriminations.
Aussi, j’en viens à me demander si la France ne devrait pas abandonner « la Marseillaise », ce chant révolutionnaire et barbare, au profit de la version française de « Black is black »(1) qui me semble mieux adaptée au temps présent : « Noir c’est noir/Il n’y a plus d’espoir. Oui gris c’est gris/Et c’est fini, oh, oh, oh… ». Car, depuis que l’allogène – noir ou gris – fait la loi dans certains quartiers, le Gaulois numérote ses abattis et rase les murs. Ce n’est pas un avis, c’est un simple constat. Il n’y a pas, dans mon propos, une once de racisme. D’ailleurs, depuis ma prime jeunesse, aussi loin que je remonte, je n’ai pas le souvenir d’avoir fait le moindre mal, le moindre tort, à un Arabe, à un Noir, à un Juif. Pas plus, d’ailleurs, qu’à un Asiatique, communauté que j’allais oublier tant elle est discrète.
Mais, en fait, je suis un mâle blanc, un « souchien », hétérosexuel, populiste, franchouillard, borné et qui nie le racisme endémique de son pays (qui est de moins en moins son pays, mais c’est une autre histoire), car figurez-vous que je viens d’apprendre (2) que neuf personnes noires sur dix, en France, disent « être victimes de discrimination raciale dans leur vie de tous les jours ». C’est ce que révèle le dernier baromètre du « Conseil Représentatif des Associations Noires » (CRAN). Et si le CRAN le dit, c’est que c’est vrai ! Le CRAN c’est cette officine financée en partie par nos impôts, qui regroupe une centaine d’associations de défense des Noirs. Faut-il que nous soyons un pays raciste pour qu’une centaine d’associations soit obligée d’assurer leur défense ?
Cette enquête nous dit que « 91% des personnes noires ont le sentiment d’être victimes de discrimination » et cette discrimination va se nicher partout.
« Quand je demande ma route…les gens se demandent si je suis mal intentionné. Ils ne s’en rendent même pas compte et moi je le vois dans leur regard. Ils ont plein de préjugés »,
raconte un certain Armel, rencontré par les enquêteurs dans les rues de Paris. Ne serait-ce pas là le fameux « sentiment d’insécurité » dont parle Dupont-Le-Yéti ? Moi, mais j’ai sans doute l’esprit mal tourné, je ne vois là qu’une « impression de racisme ». Une Noire s’est entendue dire:
« Tu n’as pas besoin de bronzer, t’es déjà noire ».
Est-ce du racisme, de l’humour ou…un simple constat, je vous laisse juges !
Le CRAN nous apprend aussi que les Français (de souche) réagiraient « mal » si leur enfant épouse une personne du même sexe (36%), maghrébine (46%) ou noire (31%). Et alors, et après ?
Que je sache, on a le droit de préférer une blonde à une Sénégalaise, aussi jolie soit-elle. On a également le droit de côtoyer qui on veut, d’être individualiste, solitaire ou misanthrope sans qu’il soit question de race, de croyance ou de couleur de peau !
« … Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on Est plus de quatre, on est une bande de cons » chantait Brassens.
Dans un pays démocratique, on devrait pouvoir vivre sans participer à la « fête des voisins » et sans se trémousser à la « fête de la musique » (ou à la « Gay-pride »). Rien ne nous oblige à aimer la foule bigarrée, et rien ne nous oblige à aboyer avec les chiens qui chassent en meute.
Personnellement, je déteste le Rap – cette musique de sauvages sur des paroles haineuses – et l’humour de Jamel Debbouze ; ceci ne fait pas de moi un raciste. Je préférais la finesse d’esprit de Raymond Devos, Robert Lamoureux, Pierre Desproges, Michel Audiard, et quelques autres…
Depuis la création du mouvement « Black Lives Matter », en 2013, la mort de George Floyd à Minneapolis, en 2020, et en France, l’affaire Traoré ou la sortie du film « Tirailleurs » avec Omar Sy, nous assistons à une surenchère permanente, à une veulerie compassionnelle et à une repentance honteuse devant le « Nègre » qui, lui, s’autorise à crier sa haine de l’homme blanc.
Précisons, avant qu’on me tombe dessus, que le qualificatif de « Nègre » n’est en rien une insulte ; il définit une couleur de peau. Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor revendiquaient leur « négritude ». Alors soyons précis et essayons de parler français : qu’est-ce qu’un « petit Noir » ? Un expresso ? Un négrillon ? Un Pygmée ? On peut en dire autant du « Blanc » : blanc comme quoi ? Comme la neige ? Comme la dope que Palmade reniflait pendant ses « Chemsex » ?
Il y a, qu’on le veuille ou non, des « races », des typologies très diverses : type européen, caucasien, asiatique, maghrébin, africain…En Afrique, parmi les nombreuses ethnies, le Peul et le Toucouleur n’ont rien de commun avec le Wolof, le Lébou, le Sérére, le Mandingue etc…etc…
Nous sommes (encore) en « démo-crassie » et, bien que je sois très modérément démocrate et tièdement républicain, je ne vois pas pourquoi des gens qui représentent moins de 10% de la population (3) occupent TOUT l’espace médiatique. Dans les publicités télévisuelles, nous subissons une overdose d’allogènes, noirs ou maghrébins. Or, le Franchouillard, le visage pâle, le « Souchien » est très majoritaire dans le pays et ce, pour quelques années encore.
On se souvient d’Assa Traoré postant sur « Face de Bouc » un portrait d’elle, le poing levé, escarpins Louboutin aux pieds. Et elle écrivait :
« Je vous remercie chaleureusement de l’honneur que vous me faites en m’associant à votre campagne pour l’égalité et la justice pour tous, en y engageant votre prestigieuse marque Louboutin. ».
L’histoire ne dit pas si le prolo, qui gagne péniblement le SMIG, apprécie de voir cette pétroleuse chaussée de godasses à 900 euros la paire ?
Puis, la chanteuse Yseult, devenait l’égérie de l’Oréal Paris et déclarait :
« Je suis très fière de pouvoir partager un message d’inclusion et d’acceptation de soi grâce à L’Oréal… Être porte-parole de L’Oréal Paris me donne l’impression que les frontières de la beauté sont levées. Cela signifie que ma voix a de l’importance, que les voix de toutes les femmes ont de l’importance… Croyez en vous, n’abandonnez jamais et faites confiance à vos sœurs. »
Et un hebdomadaire pour shampouineuses nous expliquait qu’Yseult dénonce le racisme, la discrimination, la grossophobie, la suprématie du mâle et… toute autre forme d’injustice. Du coup l’avorton présidentiel, qui adore gifler les « Gaulois réfractaires », choisissait Yseult pour représenter la France au sommet de la Francophonie, en occultant le fait qu’elle était, depuis, partie vivre en Belgique car la France serait un pays raciste.
Par peur de la police politique, j’ai brûlé mon album de « Tintin au Congo » et j’ai renoncé au « Banania ». Pourtant Dieu sait si j’aimais ce sympathique Tirailleur sénégalais ! J’ai toujours eu de l’admiration pour nos Tirailleurs sénégalais mais ce « Y’a bon Banania » me semblait odieusement raciste or, comme je suis déjà un con de mâle blanc hétérosexuel, il n’est pas utile d’en rajouter !
Aussi, j’émets un souhait : que l’on remplace le buste de Marianne, en plâtre blanc, qui trône dans nos mairies, par celui d’Assa Traoré ou d’une autre passionaria noire.
Ne croyez pas que je délire ou que j’ai fumé la moquette : le premier buste d’une Marianne noire date de 1848, année de l’abolition de l’esclavage. C’est un buste imposant, 90 kg et près de 1,20 mètre de haut. Cette Marianne noire a été baptisée « Liberté ». L’original est exposé à Toulouse, au « Musée de la Résistance et de la Déportation, Luttes et Citoyenneté ». Une copie est destinée au Musée Victor-Schœlcher à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qui abrite les collections de cet illustre Franc-maçon, auteur du décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848. Une autre reproduction a été inaugurée au Musée de la Franc-maçonnerie du « Grand Orient de France », rue Cadet, dans le 9ème arrondissement de Paris. Il suffirait donc – « quoi qu’il en coûte » comme dirait Macron – de faire réaliser 36 000 copies, une pour chaque commune, trois points c’est tout !
Je me pose une question, idiote sans doute ? Sachant que les Français sont d’odieux racistes, qu’est-ce qui pousse les Noirs à venir vivre en France ? Je connais quelques pays d’Afrique – Noire ou du Nord – et j’aime le continent africain où tout est encore à bâtir. Si la vie m’avait fait naître « Nègre », c’est assurément là-bas que je vivrais, avec mes frères de couleur qui, c’est bien connu, ne sont absolument pas racistes. D’autant plus que les états africains ont pris conscience des méfaits de notre colonisation et de la « Françafrique ». Nous les aurions asservis, exploités et retardés dans leur développement. Alors, par quelle démarche masochiste peut-on vouloir vivre dans un pays comme la France ? Je ne crois pas un seul instant que ce soit pour toucher les aides sociales, aussi diverses que variées, que nos dirigeants allouent sans compter à l’immigré, qu’il soit légal ou clandestin.
Pour conclure, j’ai envie de dire aux Noirs qui souffrent du racisme de ces salopards de Blancs, faites comme vos porte-paroles (donneurs de leçons d’antiracisme) : Omar Sy vit aux États-Unis, Thierry Henry habite en Angleterre, Yseult en Belgique et Yannick Noah au Cameroun, et n’essayez pas de me faire croire qu’ils sont exilés fiscaux, car je n’en crois rien !
Cédric de Valfrancisque
20 février 2023
1)- « Noir c’est noir », paroles et musique de Michelle Grainger, Anthony Hayes, Steve Wadey. Chantée par Johnny Halliday – EMI Music ; 1965.
2)- « Le Parisien » du 14 février 2023.
3)- Il y aurait – sources officielles – 9% de Noirs en France et environ 8% de Musulmans.
A propos du Rap mon fils de 21 ans, qui parle couramment l’anglais, et qui en écoutes (entre autres musiques) me disait préférer le rap américain « le rap français ne parle que d’armes, de guerre, de meurtre…bref, il est morbide », dit-il.
Moi je vois chez tous ces gens une bonne dose de paranoïa qu’ils camouflent sous un prétexte de racisme contre eux. Le racisme sert de bouclier à beaucoup de gens, ce qui permet à certains de commettre des méfaits et de se faire excuser.
Des racistes, il y en a partout, chez tous les peuples, et même entre gens de même couleur. Par exemple entre les Massaï et les Kikouyou, etc.
Le racisme anti Blancs n’est pas un leurre. Le drame est que nous le subissons d’individus qui s’invitent chez nous.
Quant au rap, ce ramassis d’insultes est à vomir.
Bonjour à tous.Encore un magnifique exercice d’équilibriste, Cédric. Je vais y ajouter un petit quelque chose. Je suis blanc mais j’ai pris de l’âge (notmal me direz-vous). Bref, j’ai dépassé les 86 ans et , comme j’avais mal à mon pied droit je suis allé consulter une pédicure-podologue. Elle m’a dit : c’est normal que vous ayez mal ; vous avez un orteil égyptien ! J’ignorais cela. Mais devrais-je m’en offusquer ? ou devrias-je me faire amputer de cet orteil ? Non ! je me ferai soigner et entretenir (entre autres choses : le massage des pieds par une spécialiste est un vrai régal). Alors, oui je suis d’accord avec vous : que les Noirs et autres populations qui ne se sentent pas bien chez nous aillent vivre ailleurs et nous foutent la paix ! Tout le monde y gagnera ! Vive la France !
Merci merci merci
En physique, le noir c’est l’absence de couleur et le blanc, c’est la totalité des couleurs de l’arc en ciel…. Allez comprendre quelque chose aux hommes de couleur…. En peinture, vous prenez un jaune et un bleu, vous faites un martien tout vert. Prenez un jaune et un peau rouge et vous avez un bronzé. Mais pour faire du blanc, il vous faudra du blanc, rien que du blanc de blanc…. Evidemment ça sent un peu l’exclusion, mais qu’y puis je?
« …Être porte-parole de L’Oréal Paris me donne l’impression que les frontières de la beauté sont levées… » .Nous n’avons pas la même conception de la beauté ; Laetitia CASTA en tenue légère ne m’a jamais donné envie de vomir…
Les élucubrations de cette Mère Dodue n’ont aucun sens.
Et comme beaucoup, régulièrement je me pose la question : mais bon sang, puisqu’ils sont malheureux chez nous, que nous les persécutons, pourquoi viennent-ils chez nous et pourquoi y restent-ils ???