LES BRICS VEULENT DÉTRÔNER LE DOLLAR (Jean Goychman)

J’ai été surpris de voir tous nos grands stratèges s’interroger sur l’attitude de la Chine vis-à-vis de la Russie. Visiblement, ils pensaient sincèrement que la Chine allait faire les gros yeux à cette dernière car, pour eux, ses yeux demeuraient rivés sur la ligne bleue de son commerce extérieur et qu’en aucun cas elle ne pouvait prendre le risque de froisser l’Occident, son principal client.

Argument curieux, car, même si la Chine est devenue par la grâce des pays occidentaux « post-industriels » leur principal fournisseur, elle a un coup d’avance sur eux.

 


LA CHUTE DU DOLLAR : UN DANGER POUR LES PAYS EXPORTATEURS

Depuis 2008, la Banque de Chine s’est rendue compte que, dans la réalité, la masse monétaire chinoise était dominée par la Réserve Fédérale, compte-tenu des masses de dollars qu’elle engrangeait en conséquence d’un déséquilibre énorme de son commerce extérieur qui rendait la Chine beaucoup plus exportatrice qu’importatrice.

La Guerre des Monnaies : La Chine et le Nouvel Ordre Mondial

Voici ce qu’écrit l’économiste Hong BingSong dans « La guerre des monnaies » (Ed. Le Retour aux Sources) :

« Étant donné que la Chine adopte le système de règlement obligataire, les États-Unis forcent la Banque centrale chinoise à émettre de la monnaie de base supplémentaire grâce à l’augmentation du déficit commercial. Et par l’élargissement des banques commerciales, cette monnaie de base produira plusieurs fois l’effet de l’émission monétaire supplémentaire, qui provoquera une inondation de liquidités, augmentera la bulle boursière et immobilière, et aggravera beaucoup l’environnement de la finance chinoise ».

Cette vulnérabilité vis à vis de la FED a conduit la Banque de Chine a envisager de se libérer de cette tutelle pesante.
Hong BingSong poursuit :

« La passivité de sa stratégie financière est extrêmement défavorable à la Chine. Tant que le dollar restera la monnaie de réserve mondiale, la Chine ne pourra pas dépasser une telle situation. Pour créer un environnement financier libre, équitable et harmonieux dans le monde entier, il faut, en dernière analyse, promouvoir la remonétisation de l’or ».

Cette dernière phrase est fondamentale et marque un tournant décisif dont nous commençons à mesurer les effets. Nous sommes en 2008 et la crise financière des « Subprimes » commence à faire des ravages dans le monde occidental. Décidées à maintenir coûte que coûte ce système bancaire devenu hors de contrôle, les banques centrales, et en particulier la FED et la BCE, décident de le sauver en faisant du « quantitative easing ». Les notions de « banques systémique » et du « Too big to fail » servent à justifier cette politique, qui se traduit par une création monétaire « ex-nihilo » sans précédent. Pour ne pas plomber davantage les bilans des banques privées, les taux d’intérêts chutent, notamment à la FED, pénalisant le cours du dollar qui s’effondre, passant de 0,9 dollar pour 1 euro en 2001 à 1.50 dollar pour 1 euro en 2008, soit une perte de 60 %.

Consciente de cette fragilité, la Chine, qui avait analysé la chute du Yen avec attention, avait constaté la similitude de sa situation avec celle du Japon. En 1987, les « Accords de Bâle » avaient imposé aux banques qui opéraient à l’international une « règle prudentielle » qui limitait leurs en-cours de prêt à seulement huit fois leurs fonds propres. Voici ce qui est écrit dans « La Guerre des Monnaies » : 

« Le système bancaire japonais, qui dépend essentiellement du cours des actions et du marché immobilier, a finalement exposé son flanc aux épées acérées de la guerre financière américaine. Le 12 janvier 1990, Wall Street a utilisé une nouvelle « arme nucléaire » financière, les Nikkei put warrants, un instrument de spéculation à terme sur la baisse de l’indice boursier japonais, pour lancer une attaque stratégique à distance contre la bourse de Tokyo. Le système financier japonais, déjà atteint d’une maladie cardiaque et coronarienne, ne put résister à une telle excitation et fut frappé d’apoplexie, laquelle allait provoquer une hémiplégie de plus de 17 ans de l’économie japonaise. Aujourd’hui, c’est presque la même prescription qui a été proposée à la Chine par les thérapeutes financiers américains, un peu trop empressés au chevet du « malade imaginaire » chinois. La différence est que la constitution physique de l’économie chinoise est encore bien inférieure à celle du Japon de cette période »

De tout ceci, on peut conclure que les pays qui faisaient beaucoup de commerce international étaient fragilisés économiquement par le dollar dont le cours pouvait varier à la guise de ceux qui le contrôlait.

Cette situation n’était pas nouvelle et avait été dénoncée par le Général de Gaulle dès 1962.

A l’époque, le dollar était encore convertible en or, et de Gaulle avait pris la FED au mot en rapatriant entre 1962 et 1966 environ 900 tonnes d’or échangées contre des dollars en billets. Cela n’avait pas échappé aux Chinois qui s’en rappelaient.

Pardonnez-moi ce retour en arrière, mais je crois qu’il est nécessaire pour comprendre les raisons de la situation actuelle.

UN PLAN COMPORTANT PLUSIEURS ÉTAPES.

Arrivée à la conclusion qu’un pays exportateur avait tout intérêt à utiliser une monnaie de réserve stable, il convenait que celle-ci ne soit plus une monnaie fiduciaire mais qu’elle possède une valeur intrinsèque qui garantirait sa stabilité. En outre cette monnaie, internationale par nature, devrait être utilisée par d’autres pays, ceux-ci étant les plus nombreux possibles.

Une monnaie dont la valeur soit adossée à l’or est apparue incontournable. Il fallait, dans ce but, se procurer un stock d’or suffisant pour satisfaire ces exigences. Notons qu’elle était très similaire au « Bancor », proposé par Keynes à Bretton Woods, à savoir une monnaie convertible en or dont aucun pays n’aurait, à lui seul, le contrôle.

Les négociateurs américains avaient tout fait pour écarter cette proposition, leur intention étant, dès le départ, d’imposer le dollar dont la FED avait le contrôle.

Ensuite, déterminer avec quels pays la Chine pourrait commercer en utilisant cette monnaie.

Il existait depuis 2001 un groupe de quatre pays appelé BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) dont la caractéristique commune était d’être « émergents », bien que, pour la Russie, il s’agisse de pays plutôt  en cours de restauration. Certes, ils n’étaient au départ que quatre, mais leur poids économique était déjà important, et surtout leur taux de croissance à deux chiffres était un gage d’avenir.

La première réunion à quatre s’est tenue en 2009 et ils furent rejoints par l’Afrique du Sud en 2011, devenant les « BRICS »

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Leur part de PIB mondial, de 27 % en 2011, dépasse aujourd’hui les 40 %.

UNE MENACE EXISTENTIELLE POUR LE DOLLAR

La puissance de l’élite mondialiste qui voudrait continuer à diriger le Monde repose en grande partie sur le dollar et a décuplé en 1971 lorsque la FED a imposé la fin de la convertibilité en or du dollar. La double nature de celui-ci (monnaie domestique et monnaie de réserve internationale) a donné à cette élite un pouvoir exorbitant dont elle a usé et abusé, qui tenait au fait qu’elle pouvait créer des dollars à partir de rien et sans limite. Une monnaie simplement domestique se serait rapidement effondrée, mais le côté « monnaie de réserve » permettait de faire quitter rapidement du sol américain cette masse de dollars que les autres pays devaient se procurer afin de pouvoir commercer. La FED créait ces dollars en échange de bons du Trésor Américain, qu’elle pouvait ensuite revendre aux autres pays.

Cela revient à faire payer la dette américaine par les autres, ce qui avait fait dire à de Gaulle que c’était « très commode pour eux ».

Mais ce pouvoir dominant doit, pour être conservé, s’accompagner d’une situation de monopole pour le dollar en tant que monnaie internationale. La venue d’une autre monnaie internationale ne peut se faire qu’à son détriment et, pour peu que cette dernière possède une valeur « intrinsèque » (notamment liée à l’or) ce qui lui conférerait une très grande stabilité, on ne voit pas comment le dollar pourrait se maintenir en tant que monnaie internationale.

Les conséquences sur le dollar « monnaie domestique » seraient alors désastreuses car l’énormité de la dette américaine (31 000 milliards de dollars fin 2022) pèserait alors de tout son poids non seulement sur l’économie américaine, mais aussi sur celle de l’Occident.

deficit budgetaire americain – Démystifier la finance

UN AFFRONTEMENT INÉVITABLE

Cet antagonisme potentiel étant connu des deux parties, comment les choses vont-elles évoluer ?

Incontestablement, le conflit ukrainien augmente les tensions monétaires, même si les médias « mainstream » occidentaux n’abordent que très rarement ce sujet, comme s’il devait rester à l’insu des peuples, jugés unilatéralement incapables de comprendre le système monétaire international.

De toute évidence, les sanctions économiques appliquées dès le premier jour de l’offensive avaient pour objet de frapper l’économie russe en réduisant ses exportations et ses importations. Cela devait aussi lui couper la route du dollar.

Mais cela a surtout réveillé le « géant endormi » et le monde a pu constater que le projet des BRICS, devenus BRICS+, était beaucoup plus abouti qu’il n’y paraissait. Au delà des BRICS « fondateurs », de nombreux autres pays envisagent de rejoindre ce qui est aujourd’hui devenue une véritable force politique dans laquelle quatre continents sur cinq sont représentés.

Sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghaï. Convergences et divergences d'une organisation atypique

Une autre organisation internationale, l’OCS (Organisation de Coopération de Shangaï), née en 1991 pour régler les problèmes de frontières consécutifs à la disparition de l’URSS, fortement implantée en Asie jusqu’alors, est en passe de se rapprocher d’eux.
La riposte russe aux sanctions, et notamment son éviction du programme de paiement international en dollars SWIFT, fut l’exigence d’utiliser le rouble pour les achats de ses produits énergétiques. Les BRICS acceptèrent immédiatement le principe des paiements internes dans une de leurs monnaies.
D’après leur ambassadeur itinérant, c’est un pas décisif vers la création de la nouvelle monnaie internationale. Récemment, d’autres pays comme l’Iran viennent de s’y rallier. A croire que tous n’attendaient que ce signal pour effectuer ce choix.

L’INVENTAIRE DES FORCES EN PRÉSENCE

Ce conflit Russo-Ukrainien est un révélateur de l’évolution de la géopolitique mondiale depuis plusieurs décennies. En 1971, lorsque le dollar, débarrassé du carcan de l’or, a pris son essor, le monde occidental représentait le quart de la population mondiale et son PIB environ 90 % du PIB mondial.

Aujourd’hui, il ne représente plus que 12 % de cette population totale et moins de 40 % du PIB mondial.

Cela revient à dire que le reste du monde représente presque 90 % de l’humanité et produit 60 % des richesses totales annuelles. Ce clivage Occident/reste du monde se manifeste par un rejet de la domination américaine et va peser lourd sur le changement monétaire en cours.

Au delà de l’importance numérique des populations concernées, le fait que la monnaie internationale en cours de gestation soit adossée à l’or en tant que métal (et non à un substitut artificiel de type DTS) risque de condamner à moyen terme le dollar.

QUELS SONT LES DIFFÉRENTS SCHÉMAS ?

L’une des possibilités est l’évolution vers un monde multipolaire, dont les pôles seraient les continents.

Il est alors concevable que chaque continent possède sa propre monnaie de réserve, qui serait utilisée pour les échanges entre les pays de continent, chacun gardant sa propre monnaie domestique. C’est un peu ce qui est en train de se mettre en place en Asie.

Encore faut-il que chaque continent ait cette capacité intrinsèque, ou puisse l’acquérir.

Une autre possibilité est de voir coexister d’une façon pérenne plusieurs monnaies de réserve, dont chacune aurait une zone d’emploi délimitée par les relations économiques dans cette zone.

Enfin, et c’est le scénario le pire, le piège de Thucydide conduirait à une guerre entre le dollar et cette monnaie en cours d’élaboration considérée comme rivale. Cette « guerre des monnaies » pourrait alors présenter un risque important pour la sécurité, voire la survie de la planète. Tel serait le cas si l’élite mondialiste qui domine actuellement le monde refusait d’une manière définitive de partager

la moindre parcelle d’un pouvoir pourtant obtenu en contradiction des règles qu’elle a elle-même édifié.

Jean Goychman

28 février 2023

10 Commentaires

  1. IL Y a une chose que je ne comprends pas concernant les endettements: Quand tout les pays sont
    endettes, qui reçoit l’oseille ? SI PAUL doit un kilo de carottes à pierre et que pierre doit 1 kg de navet à paul avec comme ça plusieurs belligérants:Qui est endetté réellemnt : Cela depend du cours artificiel de la carotte et du navet. Le problême est la correspondance entre les carottes et les navets:or il y a tellement de paramètres que je demande comment peut on établir des correspondances parmi des millions d’objets.Tout réside dans des cotations artificielles des cours de la bourse.mais pas dans la gestion d’un ensemble :Evidemment c’est plus facile.Je pense qu’il faut qu’un nouveau concepteur de la race des LAW naisse car nos systemes économiques ont des bases desuettes qui nous paraissent compliquées et ce ne sont pas les ordinateurs qui trouveront la solution mais peut être à la rigueur nous y aider:La participation et la cotation des hommes serait une solution mais on préfère oublier l’homme,le manipuler gratuitement ou presque:Et pourtant ce sont eux qui font les bénéfices mais on dirait qu’ils gênent : c’est absurde.et profondément méprisant..
    Certains philosophes diraient que L’homme représentant une valeur marchande donnerait une vision péjorative de l’humanité ,bien sur.
    Mais est ce mieux quand il n’a pas de valeur du tout et qu’il est blackboulé ,viré ,rejeté quand il n’ pas le rendement.,or quand il y a une valeur ,tout compte.même le faible rendement. /Il n’y a pas de petit profit..

    • Cher Jeanmi de corse
      Vous posez une question très pertinente, que vous n’auriez jamais dû poser si les médias avaient fait leur boulot. Mais, rassurez-vous, c’est déja très bien de oser cette question, car vous touchez-là le coeur du système de la (fausse) monnaie internationale.
      Lorsque la monnaie avait une valeur « intrinsèque », elle ne pouvait pas être èmise sans qu’une richesse équivalente à la valeur de l’émission soit elle-même créée.
      Cela s’appelait de la monnaie « désendettéeé ».
      Mais on peut également crééer de la monnaie sous forme de dette, et c’est cette monnaie qui s’est généralisée depuis le début du 20ème siècle.
      Son principe est simple: un état a besoin d’argent et il émet des bons du trésor vers sa banque d’état, qui imprime des billets et lui donne, généralement sans intérêts.
      Ceci est le fonctionnement-type d’une banque centrale soumise à l’autorité politique du pays. Les banquiers anglo-saxons ont compris, pratiquement depuis la fin du 17ème siècle, que les peuples pouvaient se voir imposer des banques privées pour contrôler leur monnaie. A partir de là, la monnaie pouvait être émise contre des intérêts dont le paiement était garanti par les contribuables. Ils pouvaient alors créer toute la monnaie qu’ils voulaient et percevoir des intérêts en conséquence.
      Il faut bien noter que cette argent ne leur coûtait rien et qu’en plus, comme pour n’importe quel prêt bancaire, lis devaient le détruite une fois le capital de la dette remboursé. leur bénéfice venait uniquement des intérêts perçus.
      Aujourd’hui, ces dettes cumulées vont surtout dans le bilan des banques centrales qui le mettent dans la colonne « actifs »et elles y restent indéfiniment car une banque centrale, ayant le pouvoir de créer de l’argent à partir de rien, ne peut faire faillite.Donc, il est évident que personne ne remboursera jamais ces dettes. Leur seul effet est d’amener une dévaluation progressive de cet argent qui n’a comme vue la confiance qu’on met en lui.
      La dette n’est qu’un épouvantail pour faire passer des plans d’austérité et augmenter les impôts. Aujourd’hui la dette mondiale dépasse le million de milliards de dollars, c’est à dire 30 fois le PIB mondial…

      • désolé pour les fautes de frappe
        Dans la phrase » dévaluation progressive de cet argent qui n’a comme vue la confiance qu’on met en lui », il faut remplacer « vue  » par « valeur que » »

      • Merci beaucoup pour vos explications :et J’essaierai de retenir beaucoup d’éléments et surtout des mots cles:comme
        dettes cumulées et la colonne « actifs ».
        la fin est tres interessante …..surtout pour la banquiers

  2. Ce n’est pas le premier article de Monsieur Jean Goychman que je lis et m’en trouve ravi du fait que je suis nul en cette discipline économique et monétaire que je ressens comme  » l’enfant bâtard  » d’une géniale invention de la monnaie, sorte d’étalon d’échanges des fruits du travail de l’Homme, du gibier qu’il a tué ou des objets fabriqués de ses mains, plantes cultivées à la sueur de son front, sans oublier d’objets témoins de croyances spirituelles et enfin de productions artistiques qui scellent sa qualité spécifique d’être vivant supérieur à toutes les autres espèces vivantes, puisqu’en théorie relié à des Dieux ou Un Dieu Unique mais en tous cas omniprésents et sensibles à la dévotion que l’Humanité leur voue et aussi parfois prompt à la punir lorsqu’elle s’égare dans ces agissements… D’ailleurs pour un athée les Dieux ou le Dieu Unique constituent la plus géniale invention de l’Humanité ayant précédé celle des anti-dépresseurs et adoucit les chagrins concomitants aux funérailles d’un proche ou de l’approche de sa propre mort, par exemples…
    Certains penseront que je déraille ou pour le moins rédige « hors sujet », cependant je leur répondrais que si cela n’est pas faux à première vue pratique, il n’en est pas moins que sur un plan philosophique on comprend que toute chose est animée de la théorie du yin et du yang qui est le souffle de la vie et la mort qui ne sont l’une comme l’autre que l’expression d’un éternel recommencement, qui par une sorte d’alchimie universelle et cosmique est le moteur de la création sans cesse renouvelée et d’apparences changeantes de par des inter-combinaisons évolutives de ses atomes, protons et neutrons.
    Et, je pense que c’est une des raisons qui a poussé Einstein à déclarer qu’une entité nommée Dieu par les croyants, régit obligatoirement cet à jamais insondable mystère imminent dans l’Univers desgalaxies…
    Pour moi, cette théorie interpelle et incline à penser que tout est imparfait à l’aune de la logique humaine et que le malheur et le bonheur sont l’avers et l’envers de la même médaille, l’ honnêteté et la crapulerie idem, l’amour et la haine, et pour finir que tout système monétaire et fiduciaire comporte ses yin et yang ;
    Ce qui me fait dire que les incontournables et indispensables banques, s’en mettront toujours « plein les poches de leurs actionnaires » et de leurs dirigeants quasi-hors cadres, façon hauts fonctionnaires, dont les revenus ne sont et ne seront jamais dévoilés, même aux journalistes de par la protection de lois sévères et votées par le « Parlement Républicain » à la solde d’un système où le manque de scrupules est l’oxygène de la réussite financière = utilité économique qui masque bien ses prévarications aussi systémiques que celles du Cardinal de Mazarin sous Louis XIII, ce qui n’est pas peu dire dans leur contexte, mais aujourd’hui de puissance 1000 car, comme chacun le sait, on n’arrête pas le progrès ni ne lâche une affaire qui marche !
    Ainsi va la Démocratie, leurre des petites gens manipulés de façon qu’ils votent sans le savoir pour soutenir la pérennisation cet état de fait qui procure beaucoup plus de mal que de bien !
    Avant de vous laisser possiblement y réfléchir …
    Bonne journée et encore merci à Jean Goychman, pour son article,qui permet d’appréhender la forme des choses de l ‘Economie Monétaire Mondiale, telles qu’elle se présentent à nous aujourd’hui…

  3. Le dollar qui semblait être la monnaie forte d’un pays dominant est devenu LA  » monnaie de singe  » d’un pays vindicatif prêt à tout, même à fomenter une guerre chez ses alliés, pour garder sa place sur le trône du monde. Son caniche français, Emmanuel de Morveux d’Énarque comme dirait Cédric de Valfranscisque, sans rien demander à son peuple, vient de donner une partie de l’or de la BDF à ces  » amis  » contre des Bons Du Trésor américain. Ils nous ont vraiment payé en monnaie de singe. Si nous parvenions un jour à recouvrer notre indépendance monétaire, il ne nous resterait guère que le franc CFA, et encore…

  4. Une explication claire, à laquelle il faut qd même s’accrocher un peu pour bien suivre le mécanisme, mais explique une autre face de la géo-politique et en particulier le peu d’empressement des BRICS+ à entrer ds le processus des sanctions contre la Russie dirigé depuis les USA. Les journaux occidentaux ne semblent pas prompts à publier quoique ce soit sur ce sujet, conscients qu’alimenter un quelconque dialogue sur le sujet pourrait se retourner en boomerang, donc silence ds les rangs! en paraphrasant Molière, on pourrait dire aux dirigeants européens: « voilà, messieurs, pourquoi votre presse est muette »!!!

  5. ET Bien voilà des explications concrêtes ,certes difficiles mais que je vais relire plusieurs fois
    en essayant de choper une phrase clé pour l’education civique en guise de matière accessoire.
    Voir les dangers ,ça peut motiver et secouer pour ne pas se laisser « bouffer »
    Merci minurne pour toutes les matières au programme : de l’histoire , de la geo,des maths appliqués
    du français, de la philosophie , de l’humour Tout ce qui manque à tous ces imbéciles élus par des naifs.pourtant à peine 25% /Trouver l’erreur !!

    • Je suis complétement en phase avec votre commentaire et suis très étonné que nous soyons si peu nombreux à commenter sur « minurne.org. »
      Si ce n’est que je sais tout de même, que l’ apathie intellectuelle voulue de nos concitoyens montre des signes que se rapproche l’avènement, le couronnement de l’empire de l’abrutissement ( programmé) des Peuples Occidentaux aux fonctions cognitives, jusqu’ici pas mal plus performantes que celles du reste de la planète, sont hélas en train de perdre cet avantage – pour ne pas dire « supériorité », en cette époque hypocrite où il est de bon ton de ne froisser personne, même si il déambule en nos villes quelque humain ayant gardé au nom de sa culture ancestrale et légitime, voir des sacro-saints Droits de l’Homme, son os perforateur et traversant de ses orifices nasaux (1) …
      (1) Précisions : Image allégorique n’ayant pas de fondement matériel et de motivation méprisante de l’Humanité primitive ( prudence, prudence ..) !

      • Je Vous remercie de lire ligne 4 : que se rapprochent ; 3ème personne du pluriel et non pas rapproche qui est avec la terminaison de celle du singulier…

        Et n’oublie pas de Vous déclarer,
        Ainsi qu’ à l’encan :

        Que Vive le Roi et Vive la Reine !
        Que la République nous procure trop de peines..!

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