QUAND ÇA VEUT PAS, ÇA VEUT VRAIMENT PAS … (Xavier Jésu)

Le mauvais sort s’abat sur la France [qui se dit] Insoumise. Après Bastien Lachaud, Marie-Pierre Oprandi, Éric Coquerel, Tahar Bouhafs, Adrien Quatennens et Julien Bayou, voici l’affaire Carlos Martens Bilongo. À ce rythme-là, on va bientôt pouvoir renommer leur mouvement : La France Inculpée.

Oh, bien sûr, il y a toujours la présomption d’innocence pour notre Carlos, le blanchisseur de fraude fiscale et abuseur de biens sociaux. Et même s’il faut bien reconnaitre que dans ce genre d’affaire, « tout n’est pas noir ou blanc », le Parquet de Pontoise a quand même ouvert, mi-avril, une enquête à l’encontre du député qui aurait dissimulé au fisc, non pas 200 ni même 2000 mais réellement 200 000 € et aurait peut-être un compte en banque à l’étranger. La prudence de son communiqué de presse laisse quelques doutes, cependant, sur son innocence.

Les schémas sont finalement toujours les mêmes chez les extrémistes situés à la gauche de l’hémicycle :

• Ils se font passer pour les seuls défenseurs de la gente féminine et jurent qu’ils lutteront contre les violences faites aux femmes ; et pan, v’la ti pas qu’un roux-pète les plombs et vient passer ses nerfs sur les joues de sa femme.
• Ils se font passer pour les seuls défenseurs des pauvres et jurent qu’ils lutteront contre les fraudes fiscales, et pan, v’la ti pas qu’un capitaliste qui possède 4 sociétés aurait fait des encaissements en espèces…
  Chez moi, ça s’appelle « faire du black ». Ce n’est plus Bilongo mais « Bingo », qu’on va l’appeler, notre multi-sociétaire ! Sauf que depuis l’annonce de l’enquête à son encontre, il risque de broyer du noir. Il faut reconnaitre qu’il pousse un peu trop loin le bouchon : faire du blanchiment de black, il faut oser! Et je me demande même s’il n’y a pas un petit côté raciste chez ce personnage. D’ailleurs, Grégoire de Fournas pourrait aujourd’hui s’en amuser. 

Pour rappel, quand même, La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a précisé que : « le parlementaire a déclaré six participations aux « organes dirigeants d’un organisme public ou privé ou d’une société à la date de l’élection ou de la nomination et au cours des cinq années précédant la date de la déclaration », dont quatre détenues à 100 % par le député. Ces dernières correspondent notamment à une société immobilière, une entreprise de coaching sportif, deux autres en relation avec le Code de la route. Carlos Martens Bilongo, indiquait pourtant n’avoir reçu aucune « rémunération ou gratification ».

J’ai une pensée toute particulière et compatissante pour notre cher Lider Maximo Robespierriste qui a fait de la lutte contre l’évasion fiscale l’alpha et l’Wméga de sa pensée révolutionnaire profonde. Finalement, il risque de se retrouver un peu béta même s’il semblerait qu’il fasse fi (ou Phi …  ) des aménagements, quelque peu douteux, de la loi par ses membres soumis. « Quand ça veut pas, ça veut vraiment pas » et ce n’est pas demain la veille qu’il va recevoir la médaille d’or de l’honorabilité. 

J’avais déjà remarqué les contradictions des soutiens de cette association politique. (Il est bon de rappeler, en effet que LFI est une association qui ne comprend que trois membres ; c’est vous dire s’ils sont ouverts aux autres). La toute dernière faisant grand bruit, datant de moins d’une semaine, ce fut quand Christophe Prudhomme, conseiller régional LFI d’IDF et délégué national CGT Santé s’écriait en scandant, devant le siège de « Renaissance » :

« Louis XVI, on l’a décapité, Macron, on peut recommencer ! »

Une remarque bien étrange quand on sait que la gauche que représente le Duce Mélenchoni est strictement contre la peine de mort. Mais on a eu aussi Thomas Portes qui jouait avec un ballon Dussopt ( sous-entendu une tête de Dussopt fraichement tombée de la guillotine).

LA FRANCE INSOUMISE SERAIT-ELLE DEVENUE LE PARTI DU « EN MÊME TEMPS » ?

Dieu sait si cette expression (en même temps) est destructrice dans la bouche de M Macron . 

J’ai toujours dit la chose suivante : « Ce que la gauche n’aime pas, elle l’interdit ». Avec la dernière phrase de Prudhomme, je vais pouvoir rajouter : « Ce que la gauche déteste, elle le supprime », histoire de vous donner un petit avant-gout de ce que pourrait être une VIème République sous un régime autoritaire LFiste. 

Xavier Jésu

12 mai 2023