Quelle joie dans la bobosphère, Angela Merkel venait de rejoindre « le camp du bien » en annonçant que l’Allemagne avait besoin des migrants et allait en accueillir 800 000 dès cette année.
Quelle joie rue de Solferino, la preuve était enfin là : François Hollande avait acquis le poids et l’autorité nécessaires pour influencer la chancelière jusqu’ici honnie pour sa supposée rigidité.
Quelle déception dans la bobosphère, à peine trois jours plus tard, voilà Angela Merkel qui annonce la fin de la récré avec la mise en place de contrôles à ses frontières et le retournement simultané de la presse et de l’opinion allemandes qui se posent la question de savoir s’ils n’avaient pas bu un coup de schnaps de trop en cédant à l’euphorie et en n’anticipant pas les problèmes énormes qu’apportent les migrants.
Quelle déception rue de Solferino de voir François Hollande à nouveau seul, isolé dans sa volonté d’accueillir toute la misère du monde, car tous les pays européens les uns après les autres, des plus riches comme le Danemark aux plus pauvres comme la Hongrie, prennent enfin conscience du piège dans lequel ils étaient entrain de tomber.
Cette prise de conscience atteint même un tout petit peu les milieux de gauche, Courrier International, la filiale mondialiste du Monde écrit « les bons sentiments ne durent qu’un temps, alors que l’afflux de migrants est appelé à durer » (C.I. 14 septembre) Et Der Spiegel, le grand journal allemand se demandait dès le 11 septembre si l’Allemagne n’avait pas déjà atteint le « point de rupture… tandis que l’afflux de migrants continue… alors que « le système d’accueil est déjà totalement dépassé« .
La vie et les faits reprennent le dessus : les néo-colons ne sont pas des touristes, il faut tout leur donner ; quelques-uns parlent l’anglais mais pas la majorité, qui parle plutôt des dialectes arabes ou africains ; ils sont inaptes à travailler immédiatement sinon dans des travaux ne nécessitant aucune compétence ; la nourriture ne leur convient pas, pas assez épicée, pas assez copieuse, pas halal, ils vont même jusqu’à refuser les colis de la Croix rouge parce que la croix imprimée dessus rend ce qu’ils contiennent « haram » (impur) ! Conseillés par des associations staliniennes et maoïstes comme Droit au Logement, ils rentrent de force dans les domiciles des indigènes (voir l’exemple de Béziers), sachant que la justice française est très lente et que, l’hiver approchant, la loi interdira bientôt de les en expulser.
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Ces associations devraient d’ailleurs être interdites parce qu’elles apprennent aux migrants à enfreindre les lois : jeter ses papiers d’identité avant de pénétrer en Europe, refuser la prise d’empreintes qui permettrait de trier les rares vrais réfugiés de guerre (entre 10 et 15 %) des migrants économiques (entre 60 et 80 %), des migrants de confort (moins de 5 %, comme le père d’Aylan Kurdi) et des djihadistes (environ 5 % aussi, si l’on en croit la propagande de l’Etat Islamiste).
Là est probablement l’une des raisons qui ont motivé Angela Merkel à faire volte-face : ses services de renseignement lui on fait savoir comment parmi les 80 % de jeunes hommes qui forment le gros des bataillons de « réfugiés » (source ONU) débarquant en Europe, ils ont détecté des djihadistes qui, aussitôt arrivés, prennent en main les jeunes qui leur semblent les plus facilement influençables et les mettent en relation avec les mosquées salafistes. De plus les salafistes allemands recrutent eux aussi dans ce vivier désemparé par l’impréparation des administrations qui s’occupent d’eux et l’incohérence des législations européennes. « Les salafistes essaient d’aborder les jeunes réfugiés non accompagnés… ils veulent utiliser la précarité et la détresse pour les détourner à leurs propres fins » (Directeur des Services de Renseignements de Bavière).
Manuel Valls a annoncé dans son dernier discours qu’il y aurait 1850 djihadistes recensés et suivis en France. Les services allemands chiffrent à 7000 ceux qui seraient déjà en Allemagne (source : Fondation Konrad Adenauer). D’où la nécessité impérieuse de trier avec méthode et efficacité les soi-disant réfugiés pour y trouver les brebis galeuses avant qu’il n’aient commis des attentats meurtriers.
De plus, a déclaré Angela Merkel devant le Bundestag, « les nouveaux arrivants devront respecter les règes de vie en Allemagne« .
Et en France ? En France, la démission de Dalil Boubakeur, désespéré a-t-il dit par l’inaction « des fonctionnaires », n’a servi à rien. Malgré les avertissements des musulmans modérés qui demandent la fermeture des mosquées salafistes et l’expulsion de leurs imams, le ministère de l’Intérieur n’a pris aucune mesure.
Le ministre de l’Intérieur croit-il en l’innocuité du salafisme ou suit-il une politique délibérée d’expansion de l’islam extrémiste en France et en Europe pour y détruire la vieille civilisation qui porte les valeurs de la chrétienté et de la République ?
L’Imprécateur