LE CALAMITEUX MACRON – 1ère partie – (Christian Vanneste)

En 2017, les Français avaient élu un individu totalement inexpérimenté et pathologiquement narcissique parce que les médias les avaient manipulés.
En 2022, ils ont été assez stupides pour recommencer : le résultat est désastreux sur tous les plans. “L’ambition dont on n’a pas les talents est un crime” disait Chateaubriand. Macron est un criminel, et les Français qui ont concouru à son élection ou tolèrent sans broncher la démolition du pays à laquelle il se livre en sont les complices, certes moins coupables que la coterie médiatique en adoration devant celui qui la représente si bien, parisienne, superficielle, sensible aux modes et aux chuchotements de ce microcosme qui se veut mondialiste et ignore tout de la réalité du monde.

 

La seule question qui doit se poser devant un tel désastre est de savoir s’il est le produit d’une volonté ou le résultat d’un processus, complot d’une prétendue élite fatiguée de la France ou fin de partie dont les acteurs ne sont que les figurants inconscients du scénario dans lequel ils jouent : c’est le seul doute qui demeure, car le déclin et la décadence de la France sont aujourd’hui des faits indiscutables.

L’actualité nous invite à mettre en avant la politique internationale. Avec de Gaulle, la France jouait un rôle de premier plan, au-delà même de sa puissance réelle. Cela s’est poursuivi avec plus ou moins de bonheur ou de conviction jusqu’à Sarkozy. Aujourd’hui, l’illusion s’est dissipée : la France est ignorée ou humiliée. La politique étrangère ne peut être fondée que sur le rapport de forces, même si la diplomatie habille cette dure réalité de circonlocutions polies et rassurantes. Les bourdes françaises ont commencé dans ce domaine sous Sarkozy, entre sa médiation heureuse dans la crise géorgienne lorsqu’il présidait le conseil de l’Union Européenne et la faute lourde de l’intervention en Libye dont les conséquences pèsent encore sur l’ensemble du Sahel. Macron avait l’opportunité de jouer un rôle identique à celui de Sarkozy quand, président à son tour du conseil de l’UE, durant le premier semestre 2022, il se trouva confronté à “l’opération spéciale” russe en Ukraine. Dans la mesure où la France était avec l’Allemagne garante des accords de Minsk entre la Russie et l’Ukraine, on pouvait attendre de sa part une action destinée à restaurer la paix au bénéfice de l’image de la France sur la scène mondiale. L’attente fut vaine : satisfait de la “grandiose” ouverture de l’UE à la microscopique Macédoine du nord et se flattant du renforcement de la souveraineté européenne que l’élargissement à de nouveaux petits Etats rend pourtant illusoire, notre histrion bavard adopta une attitude de plus en plus soumise aux Etats-Unis, perdant le contact avec Vladimir Poutine et oubliant l’humiliation que Washington avait infligée à la France avec la récupération à son profit de la commande australienne de sous-marins.

Depuis la chute de Kadhafi en Libye, ce pays livré à la guerre civile et au chaos est à la fois la source d’une grande partie de l’immigration africaine illégale et celle du Djihad au Sahel. Là encore, la France avait l’occasion de redevenir une puissance respectée pour son indépendance et son efficacité. Il fallait qu’elle s’engage clairement pour permettre au maréchal Haftar de prendre le pouvoir sur l’ensemble du pays, avec le soutien de la Russie, de l’Egypte, et des Emirats, ce qui aurait pu mettre fin à la domination des Frères musulmans sur l’ouest du pays, à l’immigration vers le nord, et au djihad vers le sud. L’ennemi dans cette affaire était un autre membre de l’Otan, la Turquie. Macron sortit alors la formule de “mort cérébrale” de l’Otan pour dénoncer l’absence de réaction des autres membres face à la stratégie turque en Syrie, en Libye, et en Méditerranée à l’encontre de la Grèce ou de Chypre. Cette saillie ne fut qu’un coup d’épée dans l’eau. Il est triste de constater que le président français ne fait pas le poids face à Erdogan, ce virtuose du double-jeu. La France qui avait accueilli, après le génocide commis  à l’encontre des Arméniens par les Turcs, une importante diaspora arménienne, superbement assimilée, est restée inerte lorsque l’Azerbaïdjan, armé par la Turquie, a attaqué et battu l’Arménie en 2020. Depuis, Macron n’est plus qu’une ombre à l’international : il  est rentré dans le rang des vassaux européens de l’Amérique, servant celle-ci dans la guerre par procuration qu’elle mène en Ukraine contre la Russie au détriment de l’Europe.

Les médias français sont d’une mansuétude infinie à l’égard du président qu’ils ont fait élire. Ces coups fourrés à répétition auraient dû les conduire à accabler ce beau parleur impuissant et maladroit. Mais non, ses échecs sont vite passés sous silence. Toutefois, subsiste le plus grave d’entre eux, le désastre africain. Celui-ci ne s’explique pas seulement par l’inexpérience et l’incompétence d’un homme qui n’est pas au niveau des situations qu’il doit affronter. Il résulte cette fois du choc entre les préjugés idéologiques du jeune “inspecteur des finances” tendance gauche caviar, pétri de quelques idées avalées durant une formation surfaite, que la surestimation de soi propre à cette prétendue élite transforme en certitudes impudentes. C’est ainsi que Macron, chef d’Etat et à ce titre successeur de personnages illustres qui ont incarné l’ambition et la fierté française a érigé la repentance en fil conducteur de la politique africaine de la France allant jusqu’à parler de la colonisation comme crime contre l’humanité en Algérie ou à plaider coupable au Rwanda, devant des autocrates que cette falsification de l’histoire contribue à légitimer. En la faisant sienne au mépris de son propre peuple, il s’est fait le complice par ignorance et suffisance de dirigeants dont la détestation de la France assoit le pouvoir. Quel manque de psychologie fatal que de croire s’attirer l’amitié des dirigeants d’autres pays en étalant ainsi sa faiblesse !

Lorsqu’on y ajoute des défaillances dans le comportement personnel, des embrassades avec de jeunes Antillais ou des soirées fêtées la cannette en main à Kinshasa, comment s’étonner du manque de respect suscité chez la plupart des dirigeants africains qui se font d’un homme, d’un chef d’Etat une toute autre idée ?!? Le résultat combiné de la rupture avec Poutine et de la repentance coloniale érigée en ligne de conduite, c’est que dans plusieurs Etats africains, des coups d’Etat ont mis au pouvoir des militaires nationalistes qui se sont souvenus que la Russie avait été leur alliée contre le colonialisme français ! Il est facile de défendre la colonisation française, par exemple sur le plan médical, de rappeler l’aide au développement apporté par notre pays, mais Macron ignore tout de ces sujets. La France est petit à petit délogée d’Afrique par les Russes, les Chinois et… les Anglo-saxons qu’on oublie de citer. Ainsi, sans qu’on en parle dans notre pays, le Gabon et le Togo ont rejoint le commonwealth en 2022 et cela a été annoncé au Rwanda, ce pays francophone passé à l’anglais que Macron avait récompensé en acceptant qu’une ministre proche de Kagamé devienne secrétaire générale de la Francophonie ! Fanfaron naïf ou mondialiste illuminé qui a juré de faire disparaître la France ringarde et rance dans la poubelle de l’histoire ? Telle est la question. Les faits, eux, sont clairs : les actions militaires, les sacrifices de plusieurs dizaines de Français exposés à la guerre avec un matériel insuffisant sont devenus vains puisque la France est appelée à plier bagage sans tambour ni trompette ! Après la République centrafricaine, le Mali, le Burkina-Faso, le Niger, quel sera le suivant ? La France a besoin d’un Chef d’Etat qui la rende fière d’elle-même grâce à une action éclairée et efficiente dans le monde. Elle n’a que faire d’un touriste qui n’est plus pris au sérieux nulle part : les BRICS lui ont claqué la porte au nez en Afrique du Sud !

(à suivre)

Christian Vanneste

Député honoraire
Président du RPF
Président d’honneur de Famille et Liberté

8/8/2023 

9 Commentaires

  1. Rien que de penser à ce freluquet, ça me donne des boutons, je le hais pour ce qu’il est et ce qu’il a fait et fait de la France dont contrairement à ce qu’il dit et pense, il n’est pas propriétaire et pas même locataire, j’ai été sidéré et abasourdi 2 fois depuis 2017, la première fois avec le grand coup de pouce de certains merdias et pire la 2 eme fois en 2022 avec la connerie sans limites d’une certaine catégorie incompréhensible de Français qui ont à nouveau voté pour lui, même s’il s’agit d’une minorité, merci Hollande de nous avoir collé ce «  rigolo « dans les pattes « 

    Tous les gens avec qui, j’ai l’occasion d’en parler me disent le détester, alors, qui a voté pour lui ?

    J’en ai plus que marre qu’il se permette de salir la France de cette manière, De Gaulle doit faire des bonds dans sa tombe en constatant sa haine à l’égard de cette nation que le monde nous enviait il n’y a pas si longtemps encore et sans parler de l’incompétence notoire de son entourage ( ministres, secrétaires d’états etc …. )

    Mais il est vrai que, qui se ressemble s’assemble.

    Dégages et le plus vite sera le mieux

  2. Il faut réaffirmer que ce petit belliqueux n’a qu’une légitimité « légale » au regard du traquenard tendu par Jospin* au temps de Mr. Chirac. Je cite les chiffres du site gouvernemental que chaque lecteur peut consulter en tapant « présidentielles de 2022 » :
    inscrits : 48747876
    bulletins nuls : 247151
    suffrages exprimés : 48500725
    votes macaron : 18768639
    pourcentage réel : 38,70% (votes macaron : suffrages exprimés)
    résultats officiels : 58,55%
    Et donc, sa « légitimité réelle est de 38,7% élu grâce à la disparition des votes d’opposition que sont les votes blancs (on vote blanc pour voter contre tous les candidats dont on pense qu’ils ne vous représenteront pas, il s’agit donc bien d’un vote d’opposition « point/barre »).
    C’est une escroquerie pure et simple, qui nous a amené 3 filous de la pire catégorie, les incapables-incomptétents-sarko, ho ! l’andouille et le morveux.

  3. « Macron est un criminel, et les Français qui ont concouru à son élection ou tolèrent sans broncher la démolition du pays à laquelle il se livre en sont les complices, »

    Voilà un constat dur mais bel et bien réaliste que je signale depuis un bail. Laisser faire, c’est être complice.
    Monsieur Vanneste fait là un résumé fort réaliste de ce qui tue la France. La France se meurt, et il serait temps de le réaliser clairement. J’ai toujours espoir en un sursaut vital mais le temps passant et le laisser faire du peuple me décourage d’y songer.
    Le LR, le RN laissent faire. La ligue LFI + escologistes + PS + PC aussi d’une autre manière.
    L’armée et nos forces de l’ordre continuent, malgré les misères que ces dernières subissent de la part de la justice, à soutenir un dictateur antipatriotique pour rester légalistes.
    Et la France se désintègre, envahie par les charognards. Mais le « laisser-faire » domine.

    Il y a bien l’espoir d’une union patriotique, mais je le croirai quand je le verrai.

  4. Sarkozy et BHL ont voulu la mise à mort de Kadhafi, ils auraient participé à sa chute que je n’en serais pas surprise.
    Quant à Macron, c’est le pire Président que la France ait connu. Un pervers qui jouit de la souffrance qu’il inflige à son Peuple.
    Les Français en ont redemandé ? Qu’ils assument l’ordure qu’ils ont élu et qu’ils méritent !!!

    • Sauf que le vote n’a pas été régulier et que seule la triche a remis le candidat en selle. Il faut arrêter de dire qu’il a été réélu par la majorité du peuple, c’est plutôt offensant pour ceux qui ont cru au changement.

      • Le vote a été régulier. Ceux qui appellent au vote par correspondance pensent pouvoir truquer les élections (cf les USA). Les électeurs sont bel et bien responsables de leur vote. Qu’ils assument.

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