L’ISLAM TUE, ET DEPUIS LONGTEMPS ! (Éric de Verdhelan)

« Le Djihad c’est également l’utilisation de la Taqiya et de toutes les fourberies disponibles pour faire avancer l’Islam politique quand les Musulmans ne peuvent pas l’imposer par la contrainte et la violence…Chaque défenseur de l’Islam, chaque prosélyte, chaque femme voilée, chaque barbu est un djihadiste en action…L’Islam est incapable de répondre autrement que par le mensonge, la haine et la violence à la réalité de la vie et à celle de la civilisation occidentale… Le Coran affirme que le djihad ne s’arrêtera que lorsque le dernier non-musulman sera converti ou éliminé … »

(Hubert Lemaire (1))

L’attaque du Hamas (et du Hezbollah) contre des civils israéliens vient rappeler aux Français que l’islamisme radical est un danger omniprésent pour l’Occident. Sur les plateaux-télé, chacun y va de son indignation, plus ou moins sincère, et de sa condamnation de la barbarie. Tout en prêchant le sempiternel « pas d’amalgame », nos politiciens et les médias à leur servent la soupe font semblant de découvrir que l’Islam est en guerre perpétuelle contre les non-musulmans.  

Laissons à Hubert Lemaire, l’auteur de « Musulmans, vous nous mentez », la responsabilité de ses propos que certains trouveront excessifs. Mais nous savons, en revanche,  depuis la victoire de Charles Martel, en 732, à Vouillé, que la conquête de l’Occident chrétien par l’Islam remonte au VIII° siècle. Alors, parlons d’un massacre ancien qui fait l’objet d’une omerta totale: celui de la population chrétienne de Compostelle en 997. Personne n’en parle, à croire qu’il n’a jamais existé ?

En ces temps très lointains, les mœurs guerrières étaient rudes et les belligérants rivalisaient de cruauté. Cependant le pillage de Compostelle est révélateur, à l’heure du « vivre ensemble », de la peur qu’a notre civilisation, de provoquer la colère du monde musulman. « Pas d’amalgame » est devenu un leitmotiv, un « élément de langage » du « politiquement correct » : Quiconque visite Tolède ou Cordoue s’entend raconter que la période arabo-andalouse était une époque bénie et idyllique. Une époque où les communautés – maure, israélite et chrétienne – cohabitaient dans une entente parfaite. Quiconque effectue le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle (2) n’entendra jamais parler du pillage de la ville. Ses lectures, s’il daigne lire, lui apprendront que « vers l’an mille », pour une cause inconnue, la Chrétienté redécouvrait le pèlerinage vers Compostelle.

Alors, faisons un retour en arrière ! Après, la bataille du Guadalete, en 711, presque toute la péninsule ibérique, sauf le nord, tombe sous domination maure en moins de cinq ans. En 722, les Musulmans sont battus à  Covadonga. Seule la frange nord de l’Espagne (Pays basque, Cantabrie, Asturies et Galice), reste sous domination chrétienne, au sein du Royaume des Asturies. Mais ce n’est que plusieurs siècles plus tard que les Chrétiens envisagent de restaurer le Royaume wisigoth, après la libération, par Charlemagne et son fils Louis, de la région de Barcelone en 776. Barcelone est reprise en 801 et Charlemagne rend ainsi à la Chrétienté près d’un cinquième de l’Espagne.

En 978, Almanzor (Al-Mansûr) devient le hâdjib du nouveau calife de Cordoue, Hisham II, et prend, en fait, la réalité du pouvoir. Contrairement à ses prédécesseurs, il brille par sa violence, son intolérance religieuse et son Islam intégriste. De nombreux Juifs et « Mozarabes », persécutés, se réfugient dans les états voisins.

A cette époque, le culte de Saint Jacques le Matamore (Matamoros : le « tueur-de-maures », qui  sera durant la « Reconquista » le symbole de la lutteSaint Jacques le Matamore Cathédrale de Compostelle. Cette représentation de saint Jacques en guerrier tueur … | St james the greater, Camino de santiago, Matamoros contre les Musulmans) commence à se répandre. Les pèlerinages vers Compostelle rassemblent des foules de plus en plus nombreuses. Les Rois de Navarre et León améliorent les routes afin de faciliter le cheminement des pèlerins.

En 986, les Rois de León et de Pampelune décident d’expulser les Maures qui commettent toutes sortes de pillages, de rapines et d’excès sur leurs terres. Cette décision mécontente Al-Mansûr qui reprend la guerre contre les deux états. La même année, il prend la direction de León, que le Roi Bermude II avait fui pour se réfugier à Zamora. Aidé par la noblesse de Galice et León, Al-Mansûr pille la région. En 987, il prend la route de Coimbra qui est totalement détruite et, en 989, il attaque le Comte de Castille, assiège San Esteban de Gormaz et remporte la ville d’Osma.

Durant près de vingt-cinq ans, Al-Mansûr va alterner les campagnes guerrières et les purges de ses propres troupes.

Sanguinaire et paranoïaque, il entretenait des espions dans toutes les couches de la société et la moindre trahison, vraie ou supposée, était punie de mort ; mort prodiguée avec un raffinement de cruauté. L’une de ses  plus importantes expéditions guerrières aura lieu en 997, contre Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville est située en Galice, région qu’aucune troupe musulmane n’avait jamais atteinte, pas même lors de la conquête initiale. L’idée d’attaquer la ville de Saint-Jacques-de- Compostelle, lieu de pèlerinage connu dans toute la Chrétienté, lui aurait été suggérée, dit-on, par un chevalier chrétien renégat. Le 3 juillet 997, une importante armée musulmane (on parle de 30 000 hommes) quitte Cordoue : ce sera la 48° expédition punitive d’Al-Mansûr.

Le 10 août, les Musulmans sont aux portes de Saint-Jacques-de-Compostelle, désertée par une partie de ses habitants. Durant une semaine, la ville est systématiquement pillée, ses habitants massacrés. Les Musulmans finissent par incendier la ville et rasent la basilique. Mais il faut croire qu’Al-Mansûr, en ces  temps pourtant barbares, était plus civilisé que le Hamas, car il ne saccage pas la sépulture de Saint Jacques et laisse la vie sauve au moine chargé de l’entretien du tombeau.

  Pendant le sac de Compostelle, une antenne de l’armée musulmane s’avança jusqu’à la mer du côté de La Corogne, puis les troupes revinrent vers Cordoue avec leur butin. Ainsi, la capitale vit défiler une foule de captifs chrétiens qui portaient sur leurs épaules les cloches de Saint-Jacques et les portes – splendides – de sa basilique. Ces portes furent utilisées dans la grande mosquée et les cloches servirent de lampadaires…quelques centaines de prisonniers deviendront des esclaves.

L’effroi provoqué par le pillage de Compostelle trouve un écho dans tout l’Occident chrétien.

When Did The Reconquista End? Isabella and Ferdinand in Granada

Ce pillage est l’une des raisons – l’une parmi tant d’autres – de la « Reconquista » qui s’intensifia, en 1006, par la bataille de Torà.  Après l’effondrement du califat omeyyade de Cordoue, au XI° siècle, le rapport de forces s’inversa. Les divisions au sein du monde musulman devinrent importantes. De plus, les Chrétiens, à partir de 1064, bénéficièrent de renforts réguliers venus notamment de France. Ces derniers parvinrent à rétablir  leur domination sur la péninsule ibérique.

Le Roi Ferdinand 1er, après avoir réuni, en 1037, le Léon et la Galice à la Castille, avait manifesté  sa volonté de concentrer ses efforts contre les Musulmans. En 1063, le pape Portrait du pape Alexandre II (Alexandre ou Alessandro) (1061-1073)Alexandre II décidait l’octroi d’une « indulgence spéciale », à quiconque irait guerroyer contre les Musulmans d’Espagne. Et les chevaliers français vinrent nombreux se joindre à leurs pairs puisqu’il s’agissait dorénavant d’une croisade. Le 6 mai 1085, tout le Royaume de Tolède fut annexé. Près de la moitié du territoire espagnol actuel était à nouveau sous souveraineté chrétienne.

L’Andalousie perdit son indépendance à la fin du XI° siècle avec la conquête des Almoravides, venus d’Afrique du Nord, qui donnèrent un coup d’arrêt à l’avance chrétienne à Sagrajas. Les Almoravides, sahariens austères et rigides, déportèrent massivement des Chrétiens au Maroc.

L’affaiblissement des Almoravides entraîna une seconde vague de l’islam berbère, celle des Almohades, qui en 1147 dominaient le Maghreb et l’Al-Andalus (l’Andalousie).

Pratiquant un Islam intégriste et rigoureux, les Almohades se montrèrent particulièrement intolérants vis-à-vis des Juifs et des Chrétiens mozarabes (parlant arabe), qu’ils expulsèrent.

Cette contre-offensive, dans le cadre d’un djihad, fut stoppée au XIII° siècle, quand les Royaumes chrétiens s’unirent (Castillans, Aragonais, Navarrais, Portugais…) et mobilisés dans une nouvelle croisade, défirent les Maures à la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212. Les Princes chrétiens s’étaient partagé les terres à reconquérir par le traité de Cazola, en 1179. La Castille profita ainsi d’un accès à la Méditerranée par Carthagène, ce qui stoppa l’expansion aragonaise.

En 1229, Jacques 1er d’Aragon enleva les Baléares, avec la conquête de Majorque. La prise des îles fut déterminante pour le contrôle de la Méditerranée, privant les Maures du contrôle du commerce maritime. La prise de Cordoue (1236) et de Séville (1248)  par les Castillans fut complétée par les campagnes de la « Reconquista » aragonaise (Valence) et portugaise (Algarve). Les Almohades perdirent le détroit de Gibraltar.

Au XV° siècle, le territoire espagnol compte trois Royaumes chrétiens : La Navarre, la Castille (désormais unie au royaume de León), et l’Aragon. Le Royaume de Grenade est encore musulman.

Rois catholiques d'Espagne — Wikipédia

Le mariage entre Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille permet l’union des Royaumes d’Aragon et de Castille, union qui apportait l’unification territoriale et politique de toute l’Espagne. L’Aragon, la Castille et  le Léon, réunis, signaient l’émergence d’une nouvelle grande puissance.

En 1483, Muhammad XII devient émir, dépossédant son propre père, événement qui déclencha les guerres de Grenade. Un nouvel accord avec la Castille, provoqua une rébellion dans la famille de l’émir et la région de Malaga se sépara de l’émirat. Malaga fut pris par la Castille et ses 15 000 habitants faits prisonniers, ce qui effraya Muhammad, lequel,  pressé par la population affamée et devant la suprématie des Rois catholiques, capitule le 2 janvier 1492, terminant ainsi sept siècles de présence du pouvoir islamique en Espagne.

Vaincu, Muhammad livre la ville au Roi Ferdinand d’Aragon et à la Reine Isabelle de Castille. La reddition de « Boabdil » – surnom de Muhammad – met fin au Royaume musulman de Grenade. La présence des « Mudéjars » (Musulmans sous domination chrétienne) prit fin en 1609, lorsqu’ils furent expulsés d’Espagne par le Roi Philippe III.

On raconte que, quand les derniers Musulmans quittèrent Grenade, « Boabdil » se retourna vers la ville et se mit à pleurer. Sa mère lui aurait  répliqué :

« Tu pleures comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ».

Ainsi s’achevait la « Reconquista ».     

Ceux qui nous brossent un tableau idyllique des Royaumes musulmans d’Espagne et de la cohabitation harmonieuse, voire amicale, entre les communautés, oublient volontairement que c’est de cette époque que date le statut de « dhimmi » : ce statut est une condition inférieure d’une partie de la population, du fait d’un système ségrégationniste propre à l’Islam (la « dhimma »). Ce régime juridique ne permit jamais un vrai métissage entre Chrétiens, Musulmans et Juifs.

En 1492, les « Rois catholiques », voulant imposer la foi chrétienne à l’ensemble du Royaume, prononcèrent l’expulsion des Juifs non convertis, provoquant également un exil. Les Musulmans non convertis furent expulsés en 1502. Ne restèrent alors en Espagne que de nouveaux convertis appelés les « Morisques » qui seront définitivement expulsés, en 1609 au motif qu’ils ne s’assimilaient pas.

Les historiens qui se penchent sur cette longue période ne parlent pas (ou peu) du pillage de Compostelle. Sachant que ce pillage a eu un retentissement important dans tout l’Occident chrétien, pourquoi est-on si discret de nos jours ? Les mêmes reprochent aux « Rois catholiques » d’avoir chassé les Juifs d’Espagne mais les Almohades avaient fait de même, massivement, bien avant eux.

Fichier:Tête de Maure.jpg — Wikipédia

Depuis des siècles, le Maure brandit le sabre menaçant de l’Islam, et de nos jours  le Chrétien lui répond, en …tendant la joue gauche au nom de l’auto-flagellation et de la  « repentance ».  

A Arras, un Tchétchène a tué un professeur trois ans après la décapitation de Samuel Paty et, comme après chaque attentat islamiste, nous avons droit aux sempiternelles  « marches blanches », aux fleurs, aux peluches, aux bougies et les pantins politiques nous déclarent que plus rien ne sera comme avant, qu’il y aura un avant et un après, puis…on oublie… jusqu’au prochain attentat.

On martèle au citoyen-lambda que l’Islamisme ce n’est pas l’Islam, on lui apprend à scander, dans les cortèges de pleureuses, « vous n’aurez pas ma haine »… et la vie reprend son cours.

Il y a fort à parier que, dans quelques années, quand l’Occident chrétien aura perdu la dernière manche de la « Reconquista », il ne se trouvera plus personne pour dire au Français moyen :

« Tu pleures comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ».

Eric de Verdelhan

21 octobre 2023

1)- « Musulmans vous nous mentez » par Hubert Lemaire ; Riposte laïque ; 2014.

2)- J’ai effectué les 750 kms du « camino francès » jusqu’à Compostelle en 2010.

4 Commentaires

  1. Excellent article…mais combien de français connaissent ce passage de l’histoire de l’Espagne, pourtant si proche de nos frontières, lesquelles ont d’ailleurs été franchies par les maures. Ont occupé ensuite le Sud Ouest jusqu’à Bordeaux… Les musulmans n’ont jamais cessé de conquérir pour exporter leur religion agressive et vindicative, c’est un combat permanent aujourd’hui.

  2. Cela fait des siècles que les Musulmans s’attaquent à l’Europe et surtout à la France.Et nos dirigeants continuent d’encourager l’immigration. Combien de terroristes en profitent pour passer au travers des mailles du filet ? Quand des gamins de 14 ou 15 ans insultent des enseignants, c’est la République qu’ils insultent. Et quand un professeur meurt sous le couteau d’un mec de 20 ans c’est encore pire ! c’est à la France qu’il s’attaque ! Tant que nos juges seront cléments avec ces gens-là ! tant qu’il n’y aura pas de sanction qui les envoie rencontrer leurs 72 vierges du Paradis (qui en fait ne sont pas des vierges parce que la traduction est mauvaise), tant que force ne restera pas à la loi, nous aurons cette situation qui s’amplifiera.
    Alors on agit ou on continue de dormir ?

    • Mais on continue à dormir : marches blanches et pleurnichements suffisent manifestement au populo, enfin, une partie.
      Une autre est totalement inconsciente, pourvu que son quotidien de confort, télé, vacances, famille, etc., ne soit pas trop dérangé.
      Et une troisième ne rêve que de bouleversements initiés par une éducation décadente qui doit beaucoup à mai 68…. Et à l’invasion islamiste.
      Ce n’est pas avec les foutraques au pouvoir que l’on s’en sortira : mous, sans couilles, soumis, hypocrites, avec juste la gueule !
      Le rêve aujourd’hui serait qu’un personnage naisse à la vie publique avec des qualités de vrai Chef et arrive à fédérer sans faiblesse nos forces publiques, armée, police, gendarmerie etc., sans s’occuper des réglements ou autorisations.
      Certes, ce sera une guerre civile, mais de toutes façons, pour qui n’a pas de peau de soc devant les yeux, on y va tout droit !
      Et merci à ceux qui avec ou sans leur vote ont permis cette déchéance !

  3. Tout est fait non seulement pour faciliter la conquête islamique de l’Occident mais pour l’encourager et sitôt que quelqu’un se dresse contre les envahisseurs, les  » chats fourrés  » se dépêchent de le tuer civilement en lui infligeant des peines de prison et des amendes astronomiques ruinant le résistant et décourageant d’autres courageux. Les Espagnoles avaient retrouvé leur indépendance en expulsant l’islam par la force des armes ; je crains que nous n’ayons pas d’autre solution.

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