LES VEAUX DÉMOCRATES (Cédric de Valfrancisque)

Les  VEAUX  démocrates.

 (Librement inspiré par la fable « Les grenouilles qui demandent un roi »)

Les Grenouilles qui demandent un roi (illustration et texte 1ere partie) | BnF Essentiels

 

 

Un troupeau de bovins, jadis fort mécontent
De l’état monarchique,
Par ses jérémiades fit tant
Que le Ciel les soumit aux loges maçonniques.

Les veaux, pour son malheur, entrèrent en « Ripoux-blique »,

Sur le Trône et l’Autel, ils tiraient un trait,
Croyant, dur comme fer, au fait démocratique,

Et à ses inepties sur fond d’égalité.

Ils élirent des satrapes, voleurs ou malandrins.

Certains étaient honnêtes mais trop lâches ou trop mous.

D’autres étaient des voyous comme Giscard d’Estaing.

(Et l’un des moins mauvais se nommait Pompidou).

Juste après ce Giscard, libéral perverti,

Ils votèrent socialiste  et élurent Mitterrand,

Qui pluma les bourgeois, affaiblit le pays,

En un très long calvaire qui dura quatorze ans.

Et puis ce fut Chirac dit « le roi fainéant ».

Il promit plus d’argent à la France d’en bas.

Promesse non tenue ! Sans aucun changement,

Ce Corrézien madré effectua deux mandats.

Lors, arriva ensuite Zébulon Sarkozy,

Agité du bocal, droitier « décomplexé »

Moins soucieux, à vrai dire, des malheurs du pays

Que de son « bling-bling » aux frais de Bolloré.

Et les bovidés votèrent pour Hollandouille

Un socialiste mou, gras et sans convictions,

Un pitre rigolard, en fait un « plat de nouilles »,

Qui, sous son air bonasse, les prenait pour des cons.

C’est alors que les veaux, rêvant d’un changement

Choisirent un président surnommé « Jupiter »,

Avorton narcissique, au regard de dément,

Affublé d’une duègne qu’on prenait pour sa mère.

Ce jeune foutriquet, débordant de mépris

Déteste les « sans dents » qui pourtant l’ont élu.

Avec lui, le pays s’en va de mal en pis :

Les veaux, évidemment, se réveillèrent cocus !

Et ces émasculés osèrent hausser le ton.
Le Ciel leur répondit : « Arrêtez de vous plaindre ?
Vous auriez dû, bande de cons,

Au Droit Divin vous astreindre… »

« Vous ne l’avez point  fait ! Et vous allez souffrir !

De ce Macron contentez-vous !

Dès maintenant attendez-vous au pire,
Et pleurez le Roi Louis, si débonnaire et doux. »

La morale de la fable, n’en déplaise aux idiots,

C’est que « démo-crassie » rime avec utopie :

Donner le droit de vote à un peuple de veaux,

Est le plus sûr moyen de ruiner un pays.

La vraie démocratie n’a jamais existé,

Elle était censitaire, même du temps de Solon.

Mais il reste encore des crétins patentés  

Qui vous démontreront que tout en elle est bon.

Et bien, pour une fois, jugeons l’arbre à ses fruits,

En quelques décennies de pouvoir maçonnique,

De mensonges éhontés et de démagogie,  

On a tué l’héritage de siècles monarchiques ?

Aussi je vous invite à chanter avec moi,

Même à brailler très fort, les soirs de beuverie 

« Mort à la gueuse et vive le Roi ! » :

Chassons les traîtres et les pourris ! 

  

Cédric de Valfrancisque

29/10/2023

7 Commentaires

  1. Une verve pour se défouler quoi! Mais l’efficacité n’est pas dans l’amertume, même exprimée avec talent. La solution est dans notre intérieur paisible et inattaquable, sans souci autre que d’en sauver quelques-uns…
    Evidemment nous savons que la démocratie est un leurre, mais cela n’empêche pas de bien gérer tout ce qui nous concerne… car si l’on s’occupe de Dieu, Dieu s’occupe de nous…
    Essayez … et vous aurez vaincu la franc-maçonnerie qui veut que vous taisiez ce genre de propos.

  2. La démocratie, le pire des régimes à l’exception de tous les autres (Churchill)
    La démocratie, un combat de rats dans un égout (Clemenceau)

  3. Le gros inconvénient de la démocratie c’est que la voix d’un sombre crétin compte pour autant que la voix d’un éclairé. Mais qui décrèterait qu’untel est un imbécile et ne peut pas voter et que tel autre est suffisamment intelligent et peut le faire ? Ors depuis cinquante ans, les crétins sont légion et même, si on en juge par l’état de la France, majoritaires. J’ai bien peur que le sélectionneur ne soit un idiot patenté…

  4. Excellent Monsieur de Valfrancisque, vous êtes très doué ! Mort à la gueuse et Vive le Roi !

  5. J aime ces fables. C est beaucoup d humour, toujours. Un Roi, onpeut sans doute avoir confiance en lui pour aimer son pays et son peuple. Il ne se laisserait pas corrompre, en principe. Mais il pourrait être faible ou mal choisir ses conseillers. ..est ce qu’il serait plus efficace qu un président élu ?

    • Il y a eu des Rois en France qui ont été de vrais Rois, soucieux du peuple et aptes à comprendre que des conseillers et toute une cour attendait d’eux des faveurs. Cela requiert une certaine force d’esprit et ces Rois là s’en remettait à Dieu et demandaient son soutient car ils savaient leur responsabilité.

      On ne peut pas dire que les présidents de la républiques firent mieux. La ripoublique, c’est une mauvaise royauté en pire.

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