Me voilà à nouveau cloué au pilori de la bienpensance pour avoir écrit, avant-hier, un article sur les réformes à mon avis indispensables pour que l’Éducation Nationale cesse d’être une machine à fabriquer des illettrés, des ignares ou des ratés. Un jeune lecteur, dans un mail de quelques lignes rédigé dans un français approximatif et truffé de fautes d’orthographe, me reproche pêle-mêle, de ne pas aimer les jeunes, d’être un « boomer » égoïste et d’appartenir à une génération privilégiée qui a bien vécu et qui a pourri la planète dans laquelle ce pauvre garçon va devoir vivre.
Dans l’article visé, je rappelais que j’ai formé des jeunes dans divers domaines, durant ma vie active comme pendant mes loisirs. Comment peut-on me suspecter de ne pas aimer les jeunes ?
Je pense que cet imbécile ne sait pas lire et/ou qu’il a le QI d’un bulot car je considère que la jeunesse française est victime d’un système qui dysfonctionne depuis des lustres.
Mais j’avoue, humblement, ne pas comprendre (une partie de) la jeunesse actuelle.
On juge le devenir d’un pays à ses jeunes, or la jeune génération est assez surprenante.
C’est une caste à part. Les jeunes ne rient pas aux plaisanteries des anciens : ils les trouvent sexistes et racistes. D’ailleurs, ils ne rient pas, ils niaisent. Ils se prennent très au sérieux et sont, en effet, sérieux comme des papes. Ils se disent de gauche (ou écolos, ce qui revient au même), mais leur seule ambition est de « gagner de la thune » sans se fatiguer, si possible dans le show-biz ou sur Internet. Le spectacle de cette jeunesse avachie, dégénérée et vulgaire, est assez affligeant : Les adolescentes se déplacent en bande en niaisant ou en ricanant devant l’écran de leur Smartphone, maquillées, dès l’âge de 13 ans, comme des putains ou des voitures volées, le cul moulé dans des pantalons achetés pré-troués, qui valorisent… leur cellulite. Les garçons, en survêtement « Nike », tempes rasées très haut, parfois trois poils de barbe, tatouages de joueur de foot et casquette (ou bonnet) de rappeur, offrent un spectacle déprimant! Mais, comme ils n’ont plus aucune notion de l’esthétique, ils ont la certitude d’être beaux. Et comme ils ont trainé des années dans un système scolaire qui a donné le Bac à 95% d’entre eux, ils se croient intelligents. Cette autosatisfaction dans tous les domaines, c’est la marque de fabrique des crétins, mais c’est finalement assez logique.
On doit ça à plusieurs phénomènes que j’ai souvent évoqués dans mes chroniques et que je vous rappelle, bien que la liste ne soit pas exhaustive. En premier lieu, la perte de toute spiritualité. Beaucoup de jeunes ne croient plus en rien, rejettent les valeurs judéo-chrétiennes mais donnent dans les rites vaudous, les pratiques sans véritable contrainte qui leur assurent du bien-être : le yoga, le bouddhisme…On les voit enlacer des arbres, déposer des bougies, des post-it, des peluches lors d’obsèques de gens qu’ils ne connaissent pas (et dont, dans leur for intérieur, ils se foutent comme d’une guigne) ; ils ont remplacé les processions d’antan par des « marches blanches » qu’ils suivent en larmoyant ou en bramant des slogans niaiseux du genre « vous n’aurez pas ma haine ».
La deuxième raison, c’est un désamour pour la notion de patrie. On a fabriqué des « citoyens du monde », égoïstes, égocentriques, narcissiques et individualistes. Ils n’aiment qu’eux et quand on les voit manifester pour une cause, c’est par effet de mode ou de groupe. L’attachement à la religion des « Khmers verts » en est la triste illustration.
Troisième raison – évoquée dans mon précédent article – le système éducatif basé sur un égalitarisme utopique, sur la « discrimination positive » et sur une absence quasi-totale de véritable enjeu et de hiérarchisation (1). Ils savent, pour la plupart, que leur Bac au rabais ne débouche sur aucun métier mais pour eux c’est sans importance : Ils rêvent d’une société de loisirs et considèrent que la semaine de 35 heures, c’est déjà le Goulag. Personne ne leur apprend plus que le travail libère puisqu’il rend financièrement autonome. Vivre chez papa-maman – qu’ils traitent comme leurs larbins – ne leur posent aucun problème, d’autant plus qu’ils y font ce qu’ils veulent.
Il y a une quatrième raison concomitante à la précédente : Quand ils entrent dans le système scolaire, ils arrivent dans un vivier majoritairement de gauche ou d’extrême-gauche qui se charge de les embrigader, de les formater aux idées progressistes et humanistes de la gauche.
Ils ne sont plus instruits, ils sont pollués, vaccinés, intoxiqués aux idéologies mortifères de la bienpensance et du politiquement (et racialement) correct.
Je voudrais maintenant revenir sur une accusation récurrente, tant chez les jeunes que dans les médias, voire même chez des bobos de gauche; celle qui nous accuse d’avoir trop bien vécu sans nous soucier de l’avenir de la planète. Ce procès en sorcellerie, c’est du grand n’importe quoi !
Ma génération, c’est celle des soixante-huitards. Je ne parlerai pas, ici, de l’héritage de mai 68 tant il est calamiteux ! Notre génération n’a pas connu la guerre, contrairement aux précédentes.
Quelques imbéciles, comme Aurore Bergé, osent dire que les baby-boomers sont trop riches, et qu’il faudrait qu’ils fassent un « effort intergénérationnel » (quel charabia !) vers les jeunes. Nous serions des veinards, comparés à la jeunesse actuelle. Alors, remettons les pendules à l’heure !
Mai 1968, c’est une colère d’enfants trop gâtés, de gosses de bourgeois. Cette « chienlit », comme disait de Gaulle, n’a concerné qu’une infime partie de la population, mais ses conséquences ont été désastreuses pour le pays. Beaucoup d’anciens soixante-huitards sont devenus les bobos de la « gauche-caviar ». Je veux bien admettre que pour ceux-là, financièrement privilégiés, tout a été plus facile, mais pas pour les autres, or je fais partie précisément des autres…
Le chômage a explosé, en France, à partir du milieu des années 1970, lors du premier choc pétrolier qui a bouleversé le monde économique (1973). Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la croissance ET de la productivité. C’était la fin des « trente glorieuses », le début des « quarante piteuses » (lesquelles sont devenues calamiteuses, et ce n’est pas fini !). C’est à partir de cette époque que le chômage «structurel» s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou craignait des émeutes si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes.
Notre génération l’a vu monter à 2, puis 3, puis 4 millions (2). On ne sait plus !
Le socialisme larvé de Giscard d’Estaing, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants, sans exception, ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Nous ne produisons quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd.
Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi. Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois. La classe ouvrière n’existe quasiment plus.
Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production.
Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (3), la France, avec le « regroupement familial » de Giscard, laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.
Qu’il est facile à la jeune génération, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman, celle des 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux, de nous traiter de privilégiés. Non, tout n’a pas été rose, tout n’a pas été facile, pour nous !
Je ne cherche absolument pas à me faire plaindre mais, depuis ma prime jeunesse, j’ai « mal à la France ». On m’a appris à souffrir en silence, comme s’il s’agissait d’une maladie vénérienne.
Je souffre de voir mon pays devenir une colonie de peuplement de ses anciens colonisés qui, bien souvent, nous détestent. Notre « douce France, terre des arts, des armes et des lois, » chère à du Bellay, est devenue une réserve indienne : chaque année, 80 millions de touristes viennent visiter – admiratifs ou effarés – notre pays peuplé de 68 millions d’habitants dont 5 millions de fonctionnaires, 7 millions d’allocataires des minima sociaux, des millions de chômeurs et des milliers d’hectares de friches industrielles, tristes témoins d’une époque où tout ce que nous consommions n’arrivait pas de Chine, d’Inde, du Vietnam, du Bengladesh, de Roumanie ou d’ailleurs.
Durant toute ma vie, j’ai vu mon pays se déliter, perdre ses emplois, ses repères, ses valeurs. Certains quartiers sont devenus des ghettos aux mains de dealers allogènes, et les « Français de souche » en ont été chassés. Nous avons (re)découvert l’« ensauvagement » et la barbarie.
Jadis, nos aïeux se battaient pour un idéal : leur fief, leur Dieu, leur Roi, leur patrie, leurs frontières. Notre pays a été immolé sur l’autel des banquiers apatrides, des européistes forcenés et de l’économie mondialisée. Une reddition sans combattre, une capitulation honteuse !
Nous avons connus, pour beaucoup, des années de pensionnat (j’étais « enfant de troupe » à 11 ans), suivies d’un service militaire plus ou moins « viril » ; parfois des journées de travail de 10 ou 12 heures, des semaines de 60 heures (avant que la France socialiste ne devienne une feignasse qui ne veut plus bosser), avec, dans le secteur privé, la menace quasi permanente du chômage…
Mais, je ne saurais me plaindre: ma vie professionnelle n’a pas toujours été une partie de plaisir mais elle m’a permis de voyager et elle n’était pas monotone. Pour moi, la vie ne doit pas être « un long fleuve tranquille » sinon elle devient vite ennuyeuse !
Je n’ai pas connu le chômage. Pourtant, dans mon secteur d’activité – l’assurance – en raison des rachats, fusions, absorptions, regroupements de sociétés (dus, entre autres choses, aux marges de solvabilité imposées par Bruxelles) beaucoup de mes collègues se sont retrouvés sur le sable à 50 ou 55 ans et n’ont pas pu rebondir. D’autres sont allés de plans sociaux en CDD.
Mais je reconnais que ma génération, dans ses jeunes années, aura eu un peu plus de liberté que la suivante : nous ne connaissons le diktat des minorités (féministes, racialistes, LGBT+, islamo-gauchistes, écologistes, etc…) que depuis le début des années 80 (4). Mais, si j’en crois les sondages, une majorité de jeunes se satisfait pleinement d’une France multiculturelle, bigarrée, écolo, invertie et islamisée. L’Éducation Nationale s’est chargée de lui inculquer que le métissage – racial ou sexuel – c’est l’avenir et que les seuls dangers qui attentent aux « valeurs républicaines » sont le populisme et le nationalisme. L’ennemi, en fait, c’est le « mâle blanc » hétérosexuel.
Mais je plains, sincèrement, de tout mon cœur, la jeunesse qui partage encore mes valeurs. Elle n’a pas fini de souffrir car l’avenir ne me semble pas rose. L’offensive du Hamas le 7 octobre, et sa répercussion dans les banlieues me font craindre le pire. Je dénonce l’islamisation de notre pays depuis un demi-siècle, mais j’ai l’impression que les Français commencent à ouvrir les yeux.
Croisons les doigts et espérons qu’il n’est pas trop tard !
En guise de conclusion, je voudrais nuancer mes propos : ils ne visent pas TOUTE la jeunesse. Il y a encore, heureusement, des jeunes, travailleurs, généreux, courageux, patriotes, respectueux des valeurs qui ont fait la France ; une jeunesse encore debout et fière de ses racines, mais hélas, comme disait Michel Audiard à propos des poissons volants et des moutons à cinq pattes « ce n’est pas la majorité de l’espèce »…Cette jeunesse là, je l’aime et je la comprends !
Éric de Verdelhan
7 novembre 2023
1) En dehors de quelques établissements, à l’inverse très élitistes.
2) Le « traitement social du chômage » permet de minorer les chiffres et de leur faire dire ce qu’on veut. Il n’en demeure pas moins vrai que la France comptait 7 millions d’allocataires des minima sociaux dans les années 1990 – 2000.
3) Agence Nationale Pour l’Emploi : l’ancêtre de « Pôle Emploi ».
4) Encore que la loi Pleven date de 1972. Elle annonçait toute une série de lois liberticides.
Bonjour, Enfin une lecture faite de vérité et de bon sens sur ce qu’est devenue la France depuis Giscard et de tous ceux qui lui ont succédés.
A ce sujet, (ces mots ne sont pas de moi), mais il est important de le rappeler « Que les peuples sont responsables de leur destin ».
Si on en est là aujourd’hui, c’est que le peuple de France s’est avachi en laissant l’Europe gouverner à sa place, nos élus faire de cette France un pays où le travail est presque un crime, où les loisirs sont la priorité pour une grande partie de cette jeunesse endoctrinée…
Le résultat est bien là, voulu par des élus qui n’ont fait que détruire tout ce qui faisait notre force industrielle, nos mœurs ancestrales bafouées, on a fait, NON, ILS ONT FAIT de cette France comme vous l’écrivez un pays sous développé que l’on visite comme cela se faisait de pays aux coutumes ancestrales sincères.
Ces pays aux coutumes ancestrales sont dans leurs véritables origines contrairement à ce que nos coutumes françaises sont dans l’auto destruction voulue depuis près de 50 ans. Nous sommes devenu un pays sous développé par le bon vouloir d’élus irresponsables à la solde de cette Europe que je considère nauséabonde. La seule chose que je retiens de cette Europe est une monnaie unique, pour le reste, il y a de quoi pleurer…
Comme vous le soulignez, il y a encore une vraie jeunesse, (Hélas que l’on voudrait voir bouger avec plus de force), celle que vous et bien d’autres ont partagés, Vous et moi avons différemment vécu les mêmes périodes ce qui aujourd’hui nous réunis dans votre analyse.
Ce qui est advenu de cette France est la manipulation de cette jeunesse dont vos mots illustrent parfaitement la réalité.
95 % de réussite au bac est le résultat de niveler par le bas cette France d’importation d’us et coutumes contraires à notre véritable civilisation…
Avec cela, on est sûr que la France va retrouver sa prospérité!!!
Cela ne pourra aboutir qu’à une séparation douloureuse, le réveil sera d’autant plus dur pour cette jeunesse larvée lorsque l’ennemi de l’ombre commencera à œuvrer par la force et le crime comme cela vient de se passer tout récemment en Israël.
J’ai honte de cette auto destruction qu’est devenue cette France par le choix criminel de nombre de nos politiques…
Encore une fois, si cette auto destruction existe depuis tant d’années, c’est que le peuple (qui gueule dans l’ombre) sera toujours incapable de se prendre en mains pour d’autres solutions parfois radicales mais devenues nécessaires.
Ce laxisme du peuple est la conséquence toute simple de ne pas vouloir tenter le grand changement, mais de ce complaire dans un système qu’il critique chaque jour et pour lequel il aura donné un blanc sein.
On verra aux prochaines élections si le peuple sera capable d’un ultime sursaut, mais honnêtement, j’en doute.
Chassez le naturel et il vous reviendra toujours au galop…
Bien cordialement.
Que dire de plus? Entre le texte et les commentaires, l’accord est parfait et je me joins à tout cela, en qualité de « Vieil Instit » formé bien avant 68, que je n’ai pas supporté d’ailleurs, au temps où on apprenait ce métier dans des Ecoles Normales, supprimées par la suite et remplacées par …. finalement rien de valable pour une vraie formation.
Enfin quelqu’un de bien qui dit exactement ce que je pense. Car vous avez raison ! depuis 68, on s’acharne à détruire tout ce qui est bien et beau en France ! Et tous les présidents qui sont succédé à de Gaulle y ont mis un coup de griffe ! Mais je ne suis pas insitit j’ai été cadre commercial dans le privé et j’ai 87 ans ……
Avec le système actuel de l’instruction, je n’aime pas dire éducation, car l’éducation commence dans la sphère privée et l’instruction dans les écoles… Je vous rejoins.
A mon époque, on disait Monsieur l’instituteur, Maître, Maîtresse, et on respectait tous ces gens…Ceux dont la sincérité était de nous instruire.
La discipline régnait et il n’était pas question de se plaindre de la moindre punition de retour à la maison, car la punition doublait.
Aujourd’hui, il n’y a plus ni règles ni punitions possibles, les parents s’en prennent dans ce cas aux (profs), juste retour d’un laxisme chronique et voulu par une gôche irresponsable de ce qu’est devenu notre France…
Aujourd’hui, les (profs) sont à l’image de leur (élèves) dont les tenues débraillées, survêtes de marque, ventre à l’air, smartphone en permanence à la main sont l’image d’une France décadente qui ne pourra être que la dernière roue de la charrette, cette charrette qui les mènera aux enfers…
La pilule sera dure à avaler pour cette jeunesse, mais le plus tôt serait peut-être le mieux…
Cordialement.
Merci Eric de V, nous sommes majoritaires à déplorer cette lugubre réalité, pourtant nous avions bien voté pour maintenir le pays debout et auréolé.
Dans ma profession de santé, nous recevions des étudiants chinois, indiens, américains, bref tous ceux qui; avec un diplôme français savaient détenir un « césame » supérieur.
Dans les années 90, nous n’avions plus d’autres choix que d’accepter ceux qui sollicitaient un internat en France: ils étaient du magreb et d’Afrique dont les compétences pour un « soi disant » même niveau laissaient à désirer et réfléchissions avant de leur confier gardes et délégations…
Une pépite…! Un condensé de vérité et de bon sens ! Je partage complètement l’analyse de l’auteur (que j’ai l’heur de connaître personnellement) et ne puis qu’approuver cet article auquel j’adhère intégralement, cela va de soi, et d’autant que j’ai l’âge de cet estimable « boomer » comme le qualifie le godelureau qui a eu la (vaine) prétention de le « tacler »…!!!
Cher Monsieur, vous avez mis dans votre texte tous les ingrédients nécessaires au redressement de la France. C’est un vrai texte de recettes.
Puissiez-vous connaître une telle diffusion et ainsi aider vos concitoyens à relever la tête et faire cesser le carnage intellectuel actuel.
Comment être en désaccord avec ce que vous écrivez ? C’est excatement ce que je pense … sans doute comme tous les lecteurs de Minurne ! Car on ne reste pas fidèle à un journal ou une personne que l’on n’aime pas ! Or je suis Minurne depuis le premier jour. Et je n’ai jamais changé d’avis. Je suis simplement quelquefois honteux d’être Français … surtout quand je vois notre Président « élucubrer » à l’éranger ! Dire qu’il fgaudrait en changer est peu. C’est tous les politiques qu’il faudrait changer ! Mais la soupe est trop bonne pour qu’ils osent nous proposer un référendum sur cette « politique » menée à l’heure actuelle. Ils nele feront pas et c’est bien dommage ! Ils sont tous à virer.
Heureusement, Reconquête lance une pétition pour un RIP.
Il reste à espérer que suffisamment de parlementaires et de simples quidams signeront.
Une seule solution : Un coup d’état, tout simplement. Virer la vermine politique qu’elle soit de droite ou de gauche car tous ont menés la France à sa mort programmée…
Laisseriez-vous une pomme pourrie dans le panier contaminer l’ensemble ???
C’est ce que les français font à chaque élections, dans chaque nouveau panier il remettent une pomme pourrie…
On n’est pas prêt de s’en sortir…
J’ai honte d’être devenu français.
(Un grand-père venu d’un lointain pays d’Europe et qui s’est battu en 14/18 pour un pays auquel il croyait)…
HELAS…
Je partage bien entendu l’intégralité du contenu de votre article et aussi votre conclusion.
Je suis triste de voir et de constater la déchéance de notre France.
J’ai été élevé dans un milieu ouvrier avec mes deux frères et ma sœur. Je me suis marié et nous avons eu deux enfants. J’ai fait une carrière militaire de 26 ans et une seconde de 15 ans dans l’aéronautique.
Je suis grand père de 4 petits enfants et toute ma famille vit maintenant en Suisse… Pays calme et ouvert pour l’emploi… Mais pour combien de temps encore !
La brillante jeunesse autrichienne a produit çà :
https:/ /gregory-roose.fr/la-fontaine-le-plus-laide-du-monde-inauguree-en-autriche-cout-18-millions-e
Vous avez ici l’alliance de ce qui se fait de pire entre les racailles gauchiasses escrologistes et les raclures de bidet autoproclamées artistes.
Et le con tribuable paie au lieu de flinguer.
enlevez l’espace entre les deux // pour que le lien s’ouvre
Quelle horreur, mais pour moi, ça a commencé à la construction de BEAUBOUR.
Pourtant Pompidou n’était pas le pire dans son amour des Arts, aujourd’hui il n’y a plus de créations censées, nous vivons encore et pouvons transcender notre plaisir sur les antiquités.
D’accord avec vous, dommage pour cette affreuse usine à gaz nommée Beaubourg. Le problème, avec Pompidou, c’est son amour de « l’art » moderne, ce qui a dévoyé beaucoup dans beaucoup de domaines…
Rien que la photo sur le site me donne envie de vomir.
Brillant exposé, presqu’exhaustif, de la situation morale de la France, qui éclaire sa descente vers les abimes. Il est probable, hélas, que tout ce qui est écrit ici par Eric de V est rejeté en bloc par cette partie de jeune population ignare dépourvue de culture, de bon sens et de réflexion. La France a besoin d’urgence d’hommes de sa trempe, et non de pantins ignares soumis à la mode des « idées » nouvelles et qui ne font qu’accélérer sa descente vers l’enfer…
Excellente radiographie de la population jeune. « La jeunesse, c’est la passion pour l’inutile » est parfaitement dit. Quand on voit tous ces jeunes narcissiques, le smartphone hors de prix soudé dans la main qui ne pensent que visualiser Tik Tok et Instagram pour des futilités, on est inquiet. Le narcissisme des vaches tatouées n’a d’égal que les échanges de photos perso.
Leur monde est divisé en deux inégalement : d’un côté les fragiles, en majorité, et de l’autre les barbares. Il faut se défier de ces derniers.
La plupart des jeunes sont adroits de leurs mains comme un cochon de sa queue, et dans le chaos, ne sachant rien à rien, je vois mal leurs chances de survie.
Heureusement pour moi, j’ai deux enfants étudiants débrouillards qui savent penser par eux-mêmes, lire, écrire et compter et qui sont à l’opposé de cette jeunesse en perdition.
Si vos enfants sont ainsi, c’est grandement parce qu’ils ont eu des parents attentifs et aimants.
Exactement. Vous avez désigné l’essentiel.
Beaucoup de gens donnent naissance à des « pompes à alloc », et se foutent de leur avenir.
Bonjour à tous ;
Et saluons encore le talent d’Eric de Verdelhan dont les textes polémiques sont toujours d’une pertinence irréfutable par laquelle se dégage – telle une effluve venue de l’âme, une grande souffrance qui est commune à tous les citoyens français amoureux de leur histoire et civilisation qui ont semé et cultivé la France des Lumières.
France qui jusque la mort du Président Pompidou était le phare, le parangon des Nations pour les « Peuples constitués » de la terre entière, lors qu’ils aspiraient à la Démocratie où tout en se prenant en charge ils pourraient compter sur la solidarité, la fraternité de tout à chacun qui les composaient.
– A lire ; de Jean-Paul Brighelli, « La fabrique du crétin »- La mort programmée de l’école / Éditeur : Jean-Claude Gawsewitch – Livre qui démontre la sournoise volonté de l’abrutissement de notre jeunesse. ISBN ; 2-35013-035-5
Ca c’était avant » pour reprendre une expression publicitaire » mais pas dans le même sens. et nous en avons la nostalgie..Avant cette sale époque tout avançait de l’esprit au corps de façon coordonnée ,harmonieuse. Aujourd’hui l’esprit a parfois 1000 ans de retard et la technologie trop en avance comme si on donnait du caviar à des cochons.
J’approuve cette remarque incisive. nous nus donnions de la peine sans compter pour réussir, nous construire: et quelle félicité quand la réussite s’avérait. Ils ne connaîtrons pas la joie de l’effort récompensé.
C’est le bilan « cash » bien cerné .un bilan qui a abouti à la situation d’aujourd’hui : Dangereuse à tout point de vue
Nous sommes comme assis sur une mine .
Dimanche on dit qu’il faut manifester contre l’antisemitisme.Si par cas j’y allais et qu’on me demande pourquoi j’y suis allé ,ce serait pour dire que c’est contre la « BARBARIE » et contre le stigmatisme ou segregationnisme systématique quel qu’il soit sauf en « iste » : On a tous été anti quelque chose dans nos moments de révolte. de façon passagère ou pas. Mais ça ne resout pas les problêmes politiques :IL y en a qui croit en l’universalisme comme un certain MACRON :universalisme scientifique Certes moi aussi mais l’universalisme ethnique
est l’affaire de réveurs et de nantis qui contre vents et marées veulent nous ,imposer les mélanges ethniques :On a vu ce que ça a donné :Algériens en france , sarajevo ,Arménie israel palestine , utu et tutsi au burundy etc et ils continuent à se complaire dans une mayonnaise à la recette frelatée.
Franc maçons universaleux il fut un temps ou ils construisaient maintenant on a le sentiment qu’ils veulent démolir à leur façon en délivrant des sceaux de passe droit
.UN certain MACRON est tout de même président avec à peine 25% des voix..C’est un éternel recommencement ,l’histoire se répète à l’infini comme si rien ne s’était passé : A qui ça sert d’apprendre ? Evidemment quand on veut defaire l’histoire,quand un président hait la france et qu’il parle d’universalisme,ça veut dire qu’il la met sur un échiquier comme un pion quelconque qu’il peut balancer pour jouer.Vraiment curieux ce personnage..Quoiqu’il fasse pour nous amadouer ,quand on lit entre les lignes et même sans , on y decouvre toujours une trahison.
Apres reflexion En ce qui concerne l’universalisme :Universalisme scientifique OU Acquerir la connaissance mais pas pour tout et surtout pas technologique.L’universalisme scientifique .est une arme dangereuse..Je ne vais pas vous faIre un dessin.
C’est exactement ce que je pense, et certainement comme un bon pourcentage de nos concitoyens qui ont connu mai 68 et le début de la chute vers l’abîme que nous connaissons. Je crois aussi que comme ceux qui sont encore en vie, nés avant la guerre comme moi, ce sentiment est encore plus fort. Personnellement, en ma qualité d’instit, puis d’administratif dans les lycées et collèges, à la suite de 68, avec plus de 20 ans au service des nombreuses colonies de vacances pris sur mes vacances, avec des équipes formidables de moniteurs, je n’en reviens pas de ce qu’est devenue notre Ed. Nat. qui ne forme plus que des décérébrés, en fin de parcours. J’aspire à voir le retour de balancier qui tarde tant à venir!