Pour sûr, c’est un cas : un cas pathologique, parfois un cass’tête, mais souvent un cass’pied.
Cet hyper-laïcard sur le retour qui, d’après ce que nous narre Julien Dray du temps où ils étaient encore collègues au PS, « arborait même la barbe et le costume de la génération des instituteurs laïcards » vient de nous montrer en moins de 3 semaines sa nouvelle orientation politique et religieuse.
Celui qui se veut maintenant calife à la place du calife voire imam à la place de l’imam escompte unir autour de « Sa Personne » la communauté musulmane la plus identitaire qu’on puisse rencontrer. Lui qui a fustigé toute sa vie les défenseurs de l’identité française, les traitant, au mieux, d’extrémistes de « drouaattte » et au pire de néo-nazis, fricote allégrement maintenant avec la crème de l’islamisme radical : les adeptes du Hamas.
Sa stratégie ? Essayer de faire passer ces terroristes sanguinaires pour de tendres victimes ; accuser Israël de tous les maux et récupérer des voix pour 2027.
« Laïcs, comptez-vous, vous êtes majoritaires » disait-il à l’époque où il était encore de gauche.
Quel changement !
Le Parisien, dans son édition du 29 octobre, nous rappelle que :
« En 2010, invité de l’émission « On n’est pas couché », il exprimait une position ferme sur la burqa. « C’est un traitement dégradant, c’est une provocation d’un certain nombre de milieux intégristes contre la République. Et par conséquent, la République a gagné, et elle va gagner encore une fois : ce sera interdit », expliquait-il clairement.
Treize ans plus tard, le même s’offusquera de l’interdiction de l’abaya à l’école. « Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d’un habit féminin », écrit-il fin août, n’y voyant pas un vêtement religieux. « À quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d’exaspérer ? », accuse-t-il.
Il est clair que cet agitateur au melon surdimensionné a brusquement changé de braquet et tente de nourrir son ego frisant la folie, en lançant ses chiens aboyeurs dans des manifestations interdites pour y piocher son futur électorat ; électorat que nous, biberonnés au républicanisme laïque, considérons comme malsain, voire dangereux car survolté et prêt à tout casser ou tout tuer pour un Dieu qui nous était presque étranger il y a encore 30 ans.
Le Lider Maximo aurait certainement été copain avec le Grand Mufti de Jérusalem, Hajj Amin al-Husseini, nationaliste arabe et célèbre chef religieux musulman qui avait rencontré Hitler. Ils auraient même pu travailler ensemble pour appeler et entretenir un soulèvement général dont Mélenchon rêve nuit et jour. Il est devenu, pour notre pays, le carburant d’un moteur… à explosion qui risque – pardon pour cette trivialité – de nous « péter en pleine gueule » à l’occasion de la guerre civile qui se profile lentement mais sûrement.
Il entraîne derrière lui des fanatiques qui éructent leur haine d’Israël dans des défilés où les couleurs bleu/blanc/rouge ne se trouvent que sur les écharpes de députés qui enfreignent les lois qu’ils sont censés voter. Tout ceci étant baigné dans un brouhaha où l’on distingue des « Mort aux Juifs », des « Allahu akbar » comme cris de guerre, et des « Israël Assassin ».
Aujourd’hui, il refuse de déclarer le Hamas comme organisation terroriste. Que dira t-il de la horde de dégénérés qui sont venus faire une « chasse aux juifs » dans un aéroport au Daguestan ? Qu’ils étaient de braves militants de la cause palestinienne ?
Mais ceci, toute la droite et une partie de la gauche l’ont constaté, même si certains ont du mal à dénoncer ses propos ainsi que ceux de ses amis, trop souvent intolérables.
Le cas Mélenchon ?
Pour sûr, c’est un cas et j’ai tellement envie de lui dire : cass’toi !!!
PS – Nous avons tous une pensée de tendresse et de compassion pour la jeune otage israélo-allemande Shani Louk, dont le décès vient d’être confirmé par sa famille. Son martyre avait ému le monde entier au début de cet horrible carnage barbare, filmée dans un pick-up, à demi-dénudée et brutalisée par ses bourreaux…
30 octobre 2023
Xavier Jésu
Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le
massacre du 7 octobre 2023
perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.
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