L’analyse de dernière minute de notre ami Yann Bizien suite à la démission de la première ministre.
(Je voulais attendre 20 h pour publier ce billet, mais je me suis résigné à le publier bien avant en écoutant le pilonnage journalistique parisien).
Le point sur la fiction du pouvoir à 19 h45.
Elisabeth Borne était désormais fixée sur son sort en tout début de soirée, après le long supplice politique et chinois imposé par Emmanuel Macron.
La France n’avait plus de Premier Ministre depuis quelques heures. Les rumeurs les plus folles faisaient « florès » dans les Ministères et dans les médias.
Le jeu de cour tournait à plein régime dans la Capitale. Tous les prétendants encore assoiffés de pouvoir et de revanche faisaient le « joli cœur » au chef de l’Etat par actes de communication interposés.
Benjamin Duhamel, le journaliste de service de BFMTV à l’Elysée, nous dictait fidèlement les éléments de langage en provenance du Palais pour mettre fin au suspense et pour nourrir tout l’ogre médiatique.
Dans ce jeu de cour, et de l’entre-soi, les médias ne parlaient plus que de lui. La nomination du très jeune, du très progressiste et du très ambitieux Gabriel Attal à Matignon changera probablement le « style » de gouvernement mais pas vraiment le fond de la politique d’Emmanuel Macron qui restera la même, mondialiste, européiste, sans-frontiériste, multiculturaliste, soumise à l’islamisme, sans cap, sans vision, sa volonté de retour à une souveraineté réelle.
Certes, après avoir été le plus jeune membre d’un gouvernement de la 5ème République, Gabriel Attal devient désormais le plus jeune Premier Ministre de la France, à 34 ans. Il entre dans « l’enfer de Matignon » et quitte prématurément le navire « Education nationale » (sauf s’il conserve ce portefeuille) qui risque toujours un naufrage.
L’ancien militant socialiste va pouvoir donner son « coup de balai » dans le gouvernement sortant, il va pouvoir éliminer ceux avec qui il ne s’entendait pas (Bruno le Maire et Gérald Darmanin ?), il va pouvoir définir une nouvelle architecture gouvernementale et placer ses « favoris » et ses copains sur la liste « conforme » qu’il devrait normalement proposer au président de la République.
Mais je ne vois pas Gabriel Attal à la hauteur du défi français, même si la valeur n’attend pas le nombre des années, et qu’Emmanuel Macron l’a peut-être également choisi pour « ferrailler » le jeune Jordan Bardella dans la perspective des élections européennes.
La France n’a pas besoin d’un exécutif qui décide au grè du vent, d’un effet médiatique et « Waouh », d’un gamin de gauche de 34 ans à Matignon et d’un communicant pour sauver son destin. Elle n’a pas besoin d’une stratégie électoraliste du court terme. Elle n’a pas besoin d’instabilité à la tête de l’Education nationale. La France a besoin de sérieux, d’expériences, de ruptures, de grandes décisions patriotes, prises avec courage, sur le temps long.
Car quel est le bilan personnel, politique, et économique, « pour la France » de ce jeune progressiste immature ? Comment, Gabriel Attal, pourrait-il conduire une guerre, si cela devenait nécessaire ?
Il est surtout le petit frère jumeau d’un président finissant qui va le tester et le mettre à l’épreuve sur la fonction de Premier Ministre. Car il pourrait bien lui faire aussi un peu d’ombre, mais jusqu’aux prochaines européennes ou il devrait être vraisemblablement et puissamment désavoué.
Gabriel Attal va certainement enchanter provisoirement toute la bulle des macronistes. Mais il n’aura toujours pas de majorité absolue à l’Assemblée pour gouverner un pays fracturé, en faillite et ensauvagé. Et il ne sortira pas la France de notre crise démocratique et de son chaos.
En 2027, la dette publique sera encore plus importante. La France sera toujours plus envahie par des étrangers. La violence se sera encore aggravée. Nos prisons seront encore plus saturées. Nos tribunaux seront toujours engorgés. Nos forces de l’ordre seront toujours à l’épreuve. Les Français ne seront pas mieux protégés. Nos agriculteurs seront toujours en grande difficulté. Le niveau scolaire ne remontera pas. Les enseignants seront toujours désespérés. Nos valeurs seront plus que jamais inversées. Et notre civilisation sera toujours menacée.
Le 9 juin prochain, mobilisons-nous pour disqualifier le macronisme néfaste pour la démocratie et pour la France.
Yann Bizien
8 février 2024
Une seule réponse de ma part à votre Billet : BRAVO ! et voter pour Marion MARECHAL aux prochaines élections.
Il ne va bientôt avoir plus que des minets à la tête de l’Etat : le couple Macron et Jean-Michel et l’ex couple Attal et son mignon. Que du beau monde bien emmerdé !
Borne va vite être nommée dans un plaçou confortable et le soufflé Tata Atal va retomber.
S’il a des mots un tout petit peu trop à droite, les chiens de garde de la gauchaille vont se déchaîner et il va vite se calmer.
Je pense que son vrai plan de travail en tant que young leader c’est la lutte contre le Bardella-mauvais aux zéropéennes.pour ensuite attaquer les présidentielles.
Les Français il s’en tape comme de sa première passe.
OUI même si gabriel ATTAL a les mots magiques : des mots ou plutot des maux qu’on connait depuis trop longtemps : Je préfère la magie de la résolution des maux que des mots car la gauche depuis 40 ans a surtout appris à gerer les mots que les maux :elle est devenue championne des tours de passe passe et la france trépasse.
Poutine va trembler !
Si Gabrielle Attal est choisi, il le sera d’abord (entre autres) pour son orientation sexuelle en tant qu’un des minions du président Micron. Imaginez ce gringalet qui, selon des témoins qui l’ont fui, s’habille en femme quand il est chez lui, à la tête d’un gouvernement en guerre…
La France n’a pas besoin de jeunisme de communication, mais de leaders expérimentés et réalistes compétents capables de redresser concrètement ce pays par des choix courageux. Ce ne sont pas des midinettes qui pourront changer les choses si ce n’est accélérer le naufrage de la nation. Mais vu que les Français ont l’air de n’y voir rien de mal, cela risque d’être le sens des évènements, hélas.
Et si la nomination , prévue, d’Attal n’était qu’un piège ? Il parait bien jeune et manquer d’expérience (pas de politique politicienne, quoique, c’est un vaste panier de crabes) en matière internationale. Il lui faudra donc s’en remettre à une multitude de conseillers plus ou moins autoproclamés, sortant de l’ENA où ils auront appris ce que leurs maitres de gauche leur auront enseigné ! Ca promet !. Ou alors c’est un nouveau Bonaparte ? Voire !.S’il réussit à sortir la France de l’ornière rapidement, bravo, s’il échoue, il ne fera plus d’ombre à personne ! Attendons donc pour voir !
Oui maintenant le vin est tiré.Il ne reste plus qu’à le boire mais si ça se degrade peut être
que le reveil sera brutal :Il faut qu’il se mefie ATTAL :il a l’age de jesus christ : certes il a ressuscité au 7° jour avec st paul,st pierre et deux anges…mais lesquels?
Jésus est ressuscité à peine 20H après sa mis à mort.
Que c’est long encore jusqu’à juin… Mais nous nous mobiliserons, c’est certain. Quant à 2027, c’est carrément trop long et j’ai vraiment du mal à ne pas désespérer….