« La publication par l’Insee des derniers chiffres de la natalité en France, portant sur les onze premiers mois de l’année 2023, a été l’occasion d’une prise de conscience chez certains observateurs… Le nombre de naissances a marqué un recul de 6,8% par rapport à la même période en 2022 : seuls 621.691 bébés sont nés, soit 45.000 de moins que l’année précédente… 2022 avait déjà marqué un plus bas historique en la matière : le solde naturel s’y était établi à + 56.000 personnes à peine, soit un résultat quasiment nul… »
(Le Figaro-vox du 14 janvier 2024).
« …La baisse devrait être autour de – 7 % de naissances en 2023 par rapport à 2022, un record historique depuis 1946. Et le taux de fécondité des femmes devrait chuter à 1,7 enfant par femme (contre 1,8 l’année précédente) … »
(Le Parisien du 15 janvier 2024).
Hier soir, je n’ai pas eu le courage d’écouter jusqu’au bout la diarrhée verbale de Macron. J’ai subi cinq à dix minutes d’autosatisfaction de ce narcisse vaniteux comme un paon et je me suis dit que, soit ce type est complètement déconnecté des réalités – ses affidés lui fabriquent des « villages Potemkine » pour lui faire croire que son peuple est heureux – soit il nous prend pour des demeurés.
J’ai plutôt tendance à croire que la seconde hypothèse est la bonne. Durant sa conférence, il aurait parlé, me dit-on, de la baisse de la natalité en France, ce qui m’inspire le sujet du jour.
Il me faut l’avouer humblement, je suis un sauvage doublé d’un misanthrope. Je déteste ce qu’on appelle « les mondanités » : côtoyer, souvent dans l’ambiance bruyante d’une volière, autour d’une table où les plats sont parfois aussi chiches que prétentieux (et le vin servi avec parcimonie), des gens avec lesquels je n’ai aucun atome crochu tant ils sont tièdes, tolérants, compréhensifs à l’égard de la dégénérescence de notre pauvre pays, me fatigue et m’ennuie au plus haut point.
Donc, j’évite autant que faire ce peut, les dîners mondains mais il arrive aussi que je sois obligé d’y participer. Dans ces cas-là, j’aime jeter un pavé dans la mare des péroraisons pontifiantes de celui (ou celle) qui parle le plus fort. C’est un plaisir malsain, dirons certains. Je n’en disconviens pas mais si ça peut éviter à mes hôtes de me réinviter, c’est toujours ça de pris !
J’aime bien, en revanche, les agapes « à la bonne franquette », entre amis (ou avec des gens sympathiques), autour d’une cuisine roborative et bien arrosée. Des soirées ou le rire, l’humour gaulois et la bonne humeur ne sont pas considérés comme des insanités voire des grossièretés.
Récemment, je me suis trouvé dans un de ces dîners mondains où je m’ennuie comme un rat mort car le bavard que je suis, n’a absolument RIEN à dire : on m’a appris, quand j’étais jeune, qu’en société, il ne faut parler, ni de politique, ni de religion, ni de son travail. L’humour y est également mal venu et le rire, carrément déplacé. Que reste-t-il alors ? Rien ! Nada ! Que dalle ! Des généralités sur le temps qu’il fait, des platitudes, des fadaises, des lieux communs, pour ne froisser personne.
Mais heureusement, dans ces dîners d’un ennui mortel, il y a souvent le con (ou la conne) de service qui parle fort, avec emphase et assurance. Cet olibrius – mâle ou femelle – est pontifiant, sentencieux et moralisateur. Les autres convives l’écoutent avec respect car il (ou elle) est cadre dirigeant, haut fonctionnaire (1) ou officier supérieur. Il (ou elle) n’aime pas être contredit, il est donc de bon ton de l’écouter religieusement, avec respect, sans l’interrompre, si possible en opinant du chef (ce n’est pas une contrepèterie) pour lui signifier une adhésion totale à ses idées.
Ce soir là, c’était une rombière, catho progressiste, une virago autoritaire, un de ces remèdes contre l’amour qui compensent leur manque de charme et de sex-appeal par des bijoux de prix. Nous nous sommes déjà rencontrés, une ou deux fois, chez d’autres mondains.
Je l’avais déjà entendue nous expliquer que, pour endiguer la pédophilie dans l’Église, il fallait ordonner des hommes et des femmes mariés. Ce genre de dialectique est stupide car la pédophilie n’a hélas rien à voir avec la situation matrimoniale du prédateur. Quand de telles saloperies se font en famille, comme c’est trop souvent le cas dans le showbiz, ça s’appelle inceste. Le sacerdoce et le célibat ne prédisposent pas à la déviance pédophile (très bien vue par les gens de gauche après mai 68). Je rappelle, juste pour mémoire, qu’il y a quelques années un général d’Armée (cinq étoiles), Raymond Germanos, a été condamné à une peine relativement faible (2) pour détention d’images pédopornographiques.
« Dans ce tribunal, où l’on voit beaucoup de choses, cet échantillon de photos figure parmi les plus « hard » que l’on a eu à connaître. Les enfants sont très jeunes, il y a des bébés qui subissent des pénétrations complètes. Ce sont des actes odieux, inqualifiables ; certaines de ces images sont insoutenables »,
devait déclarer Marie-Françoise Guidolin, la présidente de la Chambre en charge des agressions sexuelles sur mineurs. Et pourtant ce général, brillant officier légionnaire-parachutiste, a été chef de cabinet de plusieurs ministres de la Défense. Il était franc-maçon, comme beaucoup d’officiers supérieurs ou généraux, ce qui explique sans doute la clémence du tribunal.
Mais revenons à mon sujet du jour et à notre rombière péroreuse.
A ce dîner, je n’avais aucune envie d’engager la conversation avec elle (car j’ai fait mienne, depuis fort longtemps, la citation de Michel Audiard
« je ne parle pas aux cons, ça les instruit »),
mais elle m’est tombée dessus en déclarant :
« Vous êtes toujours aussi obsédé par l’immigration ? ».
Je lui ai répondu, sans agressivité :
« L’obsession, chère madame, c’est une idée, une image, accompagnée d’un état émotif, qui s’impose à l’esprit sans relâche. On peut être obsédé sexuel, mais pas par l’invasion migratoire. Très inquiet, oui ; obsédé, non »…
Et j’ai eu droit à la tarte-à-la-crème lénifiante habituelle :
« Nous avons besoin des immigrés…de beaucoup d’immigrés. Ils font le travail que les Français ne veulent pas faire…Nous avons toujours été une terre d’immigration…La pape nous rappelle que l’accueil de l’immigré est une vertu chrétienne…Et puis, les Français ne font plus d’enfants…etc… ».
Je connais cette litanie par chœur. Elle satisfait les bien-pensants, les mêmes qui refusent d’entendre parler de « remplacement de population ». C’est pourtant de cela qu’il s’agit.
Il est indéniable que la démographie joue contre nous. Les Français ne font plus d’enfants, c’est un fait. Les raisons de la dénatalité sont nombreuses et variées. Nous vivons dans un monde où tout est basé sur l’individualisme, l’égoïsme narcissique, l’égocentrisme, les loisirs, le fric-roi. Pour beaucoup de gens, un enfant c’est un boulet, un fil à la patte, une contrainte, que sais-je encore ?
Pour d’autres, que je comprends mieux, c’est l’incertitude, l’effondrement de l’ancien monde et de ses valeurs, la peur de l’avenir, qui motivent l’absence de désir d’enfant(s). Ne parlons pas de la secte écolo qui a décrété une bonne fois pour toutes que la terre ne pourrait pas nourrir tout le monde et que, de ce fait, il fallait arrêter de copuler en vue de la reproduction (tout en accueillant les populations afro-maghrébines qui, elles, se reproduisent comme des lapins).
Les experts – souvent autoproclamés – oublient toujours d’expliquer les véritables causes de notre dénatalité or ils les connaissent aussi bien, sinon mieux, que moi. L’agonie de la France, ou plus exactement de sa population, a été lente. Pendant des années, beaucoup de nos concitoyens ont refusé d’écouter ceux qui les mettaient en garde. La politique de l’autruche : la tête dans le sable et le cul à l’air, prêt à recevoir les derniers outrages. Shootés au « Padamalgam », abreuvés jusqu’à plus soif du « vivre ensemble », du métissage, du multiculturalisme, de la « diversité » qui serait, parait-il, « une chance pour la France », ils n’ont pas vu, ou pas voulu voir, que nos banlieues devenaient des coupe-gorges, des « territoires perdus de la République » pour parler comme les cuistres. Ils n’ont pas voulu entendre parler du « Nouvel Ordre Mondial ». Ils préféraient traiter de « complotistes », voire de fascistes, ceux qui s’alarmaient du délitement de leur nation.
Mais depuis l’élection de Macron, on a la très nette impression que tout s’accélère. On dirait que les européistes forcenés ont décidé de passer au braquet supérieur. Certains commencent enfin à comprendre, et ils ont peur. Pourtant, soyons honnête, le mal a commencé bien avant Macron.
La devise des « Croix-de-Feu » du colonel de La Rocque était « Travail, Famille, Patrie »(3). Ceux qui veulent détruire la nation ont bien compris qu’il fallait tuer le travail (en désindustrialisant le pays), détruire la famille (avec l’IVG, le PACS, le mariage des invertis, la primauté donnée aux LGBT+++, etc…) et, enfin, tuer la patrie en accueillant massivement une faune allogène qui la déteste.
Mai 1968 restera une date importante dans l’effondrement de nos valeurs mais, en dehors de Pompidou, tous les présidents de la V° « Ripoux-blique » portent leur part de responsabilité, de culpabilité, dans le drame, le désastre qu’est la mort programmée de notre pays (4).
Emmanuel Macron – qui se compare volontiers à De Gaulle ou à Mitterrand – me fait surtout penser à Valéry Giscard d’Estaing. En 1974, les Français élisaient un jeune président qui n’était « ni de droite, ni de gauche ». Il nous promettait « le changement ».
Il plaisait à la « droite-cachemire » par sa préciosité, que d’aucuns prenaient pour de la distinction, et sa particule (5). Il entendait « vider le programme commun (de la gauche) de son contenu » et prétendait que « deux Français sur trois voulaient être gouvernés au centre ». Européiste fanatique, libéral en matière de mœurs, on lui doit entre autres :
a) L’entrée au gouvernement de ministres de gauche, lesquels, fidèles à leurs convictions, ont fait une politique… de gauche : « une société libérale avancée de type permissive ». Cette société était « avancée », comme on le dit d’un fromage : quand il dégouline et qu’il pue !
b) Le divorce « par consentement mutuel », qui a fragilisé la famille traditionnelle.
c) La honteuse, dramatique, criminelle « Loi Veil » légalisant l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), car le nœud du problème de la dénatalité est là. Pas uniquement là, mais surtout là !
Depuis 1975, à raison de 220 à 240 000 avortements annuels (chiffres officiels) notre pays aura assassiné légalement plus de 10 millions de petits Français. En fait, ce chiffre est très en deca de la vérité. En effet, la « Loi Veil » aura bientôt 50 ans et les petits Français tués par IVG auraient pu faire eux-aussi des enfants. Cette jeunesse mort-née nous manque et elle nous manquera encore plus cruellement demain. Pour traiter ce sujet – ô combien grave – j’oublie (volontairement) mes convictions de chrétien. Depuis la plus haute antiquité, depuis les Romains, « l’infans conceptus » – l’enfant à naître – avait les mêmes droits que l’enfant né. Pour satisfaire des harpies féministes qui clamaient « notre ventre nous appartient » on a sacrifié des millions de bébés. En 1981, sur pression de Robert Badinter, le pays abolissait la peine de mort pour les criminels et nous arrivions à cette aberration : En France on n’a plus le droit de tuer que… des innocents. Très majoritairement des petis Blancs car, ne nous voilons pas la face, au sein de la « diversité » on n’avorte pas – ou très peu – soit par conviction religieuse, soit pour vivre des allocations familiales.
d)- Autre méfait du tandem Giscard-Chirac, Le « regroupement familial » qui remplaçait une immigration de travail par une immigration de peuplement, et qui est à l’origine de l’invasion afro-maghrébine incontrôlée (car incontrôlable) que nous subissons aujourd’hui.
Depuis Giscard, la France n’a plus jamais connu un budget en équilibre, et la pseudo droite coure après les idées progressistes et les avancées « sociétales » de la gauche: PACS, mariage des invertis ; PMA et demain : GPA (et après demain, euthanasie, pédophilie, zoophilie ?).
Rappelons, pour conclure, que c’est le même Giscard qui, en 1975, créait le G7 et expliquait aux pays industrialisés que les peuples ne supportant plus l’hyper fiscalité, il fallait les culpabiliser avec le réchauffement climatique et les taxer au nom de l’écologie. On lui doit aussi ça !
Comme quoi l’avorton présidentiel a eu un maître à penser, un mentor, un gourou dont il ne lui reste plus qu’à parachever l’œuvre de déconstruction de la France. C’est en bonne voie.
Giscard se rêvait en premier président de l’Europe. Macron en rêve aussi.
Éric de Verdelhan
17 janvier 2024
1) Vous aurez noté qu’en France il n’existe pas de bas fonctionnaires.
2) Dix mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir, de 2004 à 2008, téléchargé près de 3 000 photos et vidéos pornographiques mettant en scène des enfants de six mois à douze ans.
3) Cette (belle) devise a été reprise par le gouvernement de Vichy, donc, pour beaucoup de gens, elle sent le souffre. Elle a pourtant davantage de sens que « Liberté. Egalité. Fraternité » empruntée à la Franc-maçonnerie.
4) Et d’autres nations européennes. Ou de tout l’Occident chrétien ?
5) Achetée en…1929 par son père, le banquier Edmond Giscard.
Bonjour, votre analyse parfaite hélas, ne va pas réveiller ces français endormis, endoctrinés depuis tant d’années.
Vous avez tout dit, tout expliqué, rien à ajouter…
Juin 2024 nous donnera soit un possible réveil de cette France endormie et un espoir de voir en effet un hypothétique réveil de la dite France.
Dans le cas contraire, il restera à la macronie soutenue par des irresponsables d’achever le travail commencé par ses prédécesseurs.
N’oublions pas : Les peuples sont responsables de leur destin…
Cordialement.
Je suis pire que vous : je n’ai pas écouté notrepseudo-président ! je n’ai lu et écoutéé que les commentaires le lendemain./ Mais pas un seul des comentaires que j’ai écoutés n’a parlé de cette nouvelle aide à l’Ukraine qui va encore engloutir je ne sais combien d’argent de nos impôts. Dez toutes façons, Pooutine prend l’E.U pour des rigolos et c’est exactement ce que nous sommes en Europe. Plus la guerre dure et plus les pays européens s’appauvrissent. C’est tout benéf’ pour lui qui s’est trouvé de nouveaux alliés dont la Corée du Nord , ce qui n’est pas peu dire. Jusqu’à quand ce cirque va-t-il durer ?
je voudrais ajouté même si c’est hors sujet que ce jour vous pouvez voir défiler sur les bandeaux des chaines infos que l’état Français donc le président a dit fournir l’argent nécessaire à la construction de 4 canons pour l’Ukraine ?
Ils ont voté le ministre des armées et l’ex première ministre pour que nos enfants, nos vieux parents mâles et tous nos biens seront réquisitionnables pour aller alimenter les guerres provoqués par ces sans cervelles.
je dis STOP à tout ça STOP devrait être notre nouveau let motiv ! je ne suis pas sur les réseaux sociaux mais peut être dans nos rangs de gens civilisés responsables quelqu’un pourra relayer cette idée qui a un sens.
car le bon sens de nos jours face à tous ces diaboliques n’est pas un don mais une punition parce qu’il faut faire face à tous ceux qui ne l’ont pas, c’est pourquoi les gens sont contrariés lorsque leur croyance est contestée.
merci de m’avoir donné la parole, le meilleur vous accompagne dans ce monde consternant de bêtises humaines.
Mais non, les Français de papier font des enfants, eux voyons, des tas de mioches !
Et eux n’ont pas eu la pétoche face au covid pour courir se faire vacciner ! On sait maintenant selon de nombreuses données scientifiques que les femmes vaccinées covid deviennent pour la plupart stériles, et ces femmes sont essentiellement françaises de souche.
Quant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, cette mesure qui n’y a pas sa place vu la loi scélérate déjà existante, pousse à revoir complètement cette constitution des frères de la truelle pour plusieurs raisons.
Certaines jeunes femmes non vaccinées n’ont pas vraiment envie de faire des enfants vu le contexte socio-politique actuel et attendent d’avoir un pays un peu plus sécurisé avec une économie positive, et ça se comprend.
A quand la mesure Poutine qui consiste à donner 10.000 roubles à chaque nouvel enfant slave qui né ? Ce serait le seul moyen efficace de relancer la natalité.
bonjour,je constate que votre colère comme la mienne est légitime, Pompidou nous a vendu, a vendu l’âme de la France au 666 et depuis les autres n’ont fait que poursuivre cet effacement de notre beau pays. Nous avons pourtant bien contribué nous aussi a appliquer leurs plan mortifères diabolique pour nous faire tous mourir de pleins de sortes que ce soit. nous n’avons plus d’enfant parce que nous avons vacciné les mamans et elles ont perdu leur bébé ça personne n’en parle du vaccin covid ! j’ai perdu 3 personnes très chères à cause de cette injection mortelle. Ces gens qui nous gouvernent n’ont plus d’âme, ce sont des coquilles vides manipulés eux aussi afin de nous éradiquer de la planète Terre. Oui je suis en colère comme 80% des français qui veulent mettre en avant la vie, le beau, la foi, la joie, la famille, le travail harmonieux. J’en ai ras le bol de voir primé des étrangers à qui on donne les bons points, car vous l’avez constaté, dans mon pays la France les blancs catholiques n’ont plus le droit de devenir chefs ou patrons, ou responsables Nous devons nous lever et dire STOP lançons le slogan partout sur les réseaux STOP.