SALVADOR: NAYIB BUKELE, RÉÉLU PRÉSIDENT
Avec 82% des voix (au dernier décompte que j’ai trouvé), le « dictateur cool » – comme il aime à se qualifier – a largement gagné l’élection présidentielle le dimanche 4 février. En ce qui concerne l’élection législative, il semblerait qu’il y ait eu des irrégularités (d’après Le Monde du 10 Février ).
Quoi qu’il en soit, ce personnage atypique est de nouveau président d’un pays qui compte environ 6.5 millions d’habitants, soit à peu de chose près 1/10 de la population française. Pourquoi cette comparaison ? Attendez la suite et vous comprendrez.
D’où viennent ces résultats mirobolants qui pourraient faire pâlir de jalousie notre Président, élu péniblement avec 58% des suffrages et surtout avec un record non moins mirobolant de 28% d’abstentionnistes ? Ils viennent probablement du « tour de vis » sécuritaire devenu indispensable à un pays gangréné par les gangs.
Le président a, entre autres, fait emprisonner plus de 73.000 gangsters présumés en vertu d’un état d’urgence (quelque 7.000 personnes innocentes ont par la suite été libérées) et a annoncé un taux d’homicides de 2,4 p. 100.000 habitants en 2023, contre 83 p.100.000 en 2017 avant son élection.
Le journal Le Monde écrivait en 2009 :
« Le président élu de gauche, Mauricio Funes, veut lutter contre les maras que la droite, au pouvoir pendant vingt ans, n’a pu éradiquer. ».
Mauricio Funes faisait partie, comme Naybe Bukele, de la liste des Présidents que Wikipédia regroupe avec beaucoup de complaisance de « Retour à la démocratie ». Mais entre 2009 et 2022, Le Monde oublie de dire que la gauche avait aussi échoué et que le « dictateur cool » actuel a fini par prendre les choses en main mais avec des méthodes qui feraient passer, en Europe, les bataillons Azov pour des séminaristes bouddhistes.
En effet, le président salvadorien a fait construire une méga prison qu’il appelle « centre de confinement du terrorisme » (Centro de Confinamiento del Terrorismo ; CECOT) : cette prison retient 40 000 détenus, par zone de 7000 individus, et les cellules « stockent » 100 personnes chacune, sans matelas …
Aucun avocat ne peut entrer dans cet établissement. Aucun contact n’est possible avec l’extérieur : un vrai programme à la Pol Pot ou à la Staline. Il faut en profiter pour rappeler qu’il était membre du parti de gauche « Front Farabundo Marti de Libération Nationale » (FMLN).
Curieusement et suite à sa réélection, les derniers papiers du Monde ne font plus référence à son ancienne appartenance à un parti de gauche et il ne bénéficie pas du qualificatif de « Président de gauche » … Étrange, non ? Mais ce journal encore protégé par RSF (petit clin d’oeil à l’actualité) ne le qualifie pas non plus de « Président d’extrême droite ». Et pourtant, si on compare ses méthodes à celles de Bolsonaro, ce dernier n’est finalement qu’un petit joueur. Si Bolsonaro était entouré de partisans d’un retour au pouvoir des militaires, Bukele, lui, les a déployé en masse dans son pays. En 2017, on estimait à 47 000 le nombre de militaires dans les forces armées salvadoriennes soit 7 militaires pour 1000 habitants. Pour le Brésil, c’est 1.5 militaire actif pour 1000 habitants et en France, c’est 3 pour 1000. Comparaison n’est pas raison , mais quand la gauche hurlait contre la dictature de Bolsonaro, il y a de quoi rire.
Pour en revenir à ma comparaison avec la France, je rappelle que fin 2023, en France, pays de 68 millions d’habitants, il y avait 75 000 détenus dans nos prisons pour 58 000 places. Bukele a coffré 73 000 tatoués et a fait construire son « Camp de Guantánamo de gauche ». Au passage les peines pour appartenance à un gang ont été portées de 9 à 45 ans.
Personnel de sécurité dans le CECOT en janvier 2023.
Force est de constater que la mesure a été efficace pour stopper net la gangrène du pays. Mais de telles mesures auraient-elles fait l’objet de la même omerta chez nos braves gauchistes français, si elles avaient été mises en œuvre au Brésil et, pire que cela, en France ? Et pourtant… je me dis que, vu l’état déplorable de certains quartiers déjà soumis à la loi des dealers, un petit séjour dans les geôles salvadoriennes, calmerait probablement pour longtemps nos guérilleros bénéficiaires de la CAF et du RSA , mais se promenant avec les liasses de billets de banque et des kalachnikov.
Mais la France est spécialiste pour mettre des feux rouges là où ils ne servent à rien et attendent qu’il y ait 3 morts à un carrefour pour en mettre un. En d’autres termes, on devra attendre que notre pays soit dans le chaos total pour déployer l’armée et construire des prisons pour mettre à l’ombre ceux qui pourrissent la vie de tous ceux qui travaillent.
Xavier Jésu
14/02/2024
Avant d’appeler de nos vœux une telle solution chez nous, n’oublions pas qu’actuellement, si un gouvernement fait la même chose en France ce sera pour y parquer les militants « d’extrême-droite ».
C’est curieux de débattre encore sur un sujet récurrent, mortifère et exponentiel !
Si le sujet n’est pas traité au niveau de sa dangerosité, il ne sera jamais éradiqué .
Alors traitons médicalement « l’affaire », comme pour le cancer, il faut nettoyer le plus largement
possible pour éviter toute prolifération des métastases et pour ce, le curetage doit être définitif et sans concession.
La LDDH est incompatible avec cette formule et ne considère que les »Droits » en oubliant les « Devoirs »
elle saborde l’autorité en conservant la « lie » de la sociétè sous le fallacieux prétexte d’humanité, alors
même que ces individus sont sortis de tout humanisme.
Nous sommes aussi responsables de cet état de fait en conservant dans nos gouvernants des
personnages totalement incompétents pour traiter à sa juste mesure la gangrène qui va finir par nous contraindre à amputer soit, des portions du territoire, soit nos deux assemblées(Sénat et AN ) des
politiques ayant contribué peu ou prou à la descente aux enfers de la France.
Votez ! votez ! votez ! mais faite en sorte de choisir la bonne perspective d’avenir en juin !
« Quand la crainte ne veille pas, il arrive ce qui était à craindre » Lao Tseu
Hélas ce n’est pas d’aujourd’hui, le palmarès est grand. Et tous les pays d’Europe sont gangrenés.
Il suffit de voir la Belgique, plaque tournante à cause du port d’Anvers. Tous les effectifs sont en alerte là-bas. Mais cela demande un grand renfort de policiers (honnêtes). Du coup un quartier de Bruxelles est pour la 2ème fois, à 3 jours d’intervalle, victime d’une guerre des gangs en pleine rue. Fusillades à la Kalachnikov ! Les dealers ont pris possession de tout un quartier de building mais cette fois a grande échelle ! Les gens ont peur de dénoncer….de sortir et aucune repression d’ampleur……!
C’est vrai que la penitence pour cette espèce pire que des requins ou des crocodiles parait même au salvador trop légère car ils ne meritent pas d’être en cage comme au cirque et regardés comme des bêtes de cirque:Je ne leur accorderai ,pas ce plaisir donc voyez ce qu’il reste comme solution.
Bonjour ; je vois la « solution » que vous proposez a demi-mot , comme la meilleure , même si vous n’en avez pas dit plus … Pour éradiquer cette m…. , il faut avoir le courage d’accepter l’impensable : La disparition pure et simple d’une certaine classe de la société !
Je ne serai pas un dictateur mou, je ne les ferai pas emprisonner mais abattre.
A n’importe quel niveau de responsabilité, trafic de stupéfiants, d’enfants, d’être humains, d’animaux = peine de mort sans autre forme de procès.
Vous avez tout dit et cela résume le tas d’ordure qu’il peut y avoir dans leurs cerveaux.
Mais en france ça nous guette avec de plus 20 ans de retard de prise de conscience par rapport au salvador.
Nous sommes bien d’accord vous te moi dans le silence ambiant.
Ma proposition ne concerne pas que le Salvador, qui va devenir le modèle, mais toute la planète.
D’accord avec vous. Pour nettoyer à fond, il faut éliminer, purifier. En outre, c’est économique.