QUAND MANU CHIANT HONORE MANOUCHIAN (Éric de Verdelhan)

« Bien qu’il soit français (1),  Missak Manouchian avait l’âme d’un citoyen soviétique… »

(Déclaration de Maurice Thorez, premier secrétaire du PCF, à Staline lors d’un entretien  au Kremlin le 18 novembre 1947).

Mon article du 20 février traitait de l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian.

Je n’ai pas écouté le long discours de Macron, mais les chaînes de télé nous ont abreuvés jusqu’à plus soif des morceaux « les plus émouvants » de cet exercice théâtral auquel notre « Fidel  Castré » aime à se livrer. A l’unanimité ou presque, tous l’ont trouvé excellent, sobre, digne, bien écrit, « à la hauteur de l’évènement ». Même Pascal Praud, qui a souvent un enthousiasme de gamin naïf, ne tarissait pas d’éloges sur ce brillant numéro de tragédien, oubliant sans doute que Macron a appris le français et le théâtre avec celle qui l’a déniaisé et qui est à la fois sa duègne, sa maîtresse, sa mère (et accessoirement son épouse).  Tous l’ont trouvé très bon. Tous…sauf moi.

Sans lui faire un procès en sorcellerie, j’ose écrire que le  gnome élyséen, fidèle à lui-même, a été menteur, affabulateur, tricheur, « et en même temps » méprisant et insultant pour le peuple français et pour la Résistance non communiste. En effet, cet avorton narcissique a déclaré :

« Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle ».

Oui il a osé car, comme disait Michel Audiard « Les cons ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnait ! ». Une telle envolée est une insulte à la mémoire des 100 millions  de morts du communisme ; des victimes de Staline, de Mao-Zedong, de Pol-Pot, de Castro et de quelques autres salopards du même acabit.

Mon père a connu la « fraternité humaine » du Vietminh communiste après la chute de Diên-Biên-Phu. On appelait ça « la clémence de l’oncle Hô » (Hô-Chi-Minh). Après quatre mois de captivité, il est rentré des camps-mouroirs viets pesant…39 Kg, mais lui en est revenu ; plus des deux tiers de ses compagnons d’armes prisonniers sont morts là-bas (2), victimes du « choléra rouge ».

En écoutant un tel discours, je pense que Soljenitsyne a dû se  retourner dans sa tombe. Je pense aussi que Kim Jong-Un, le sympathique « démocrate » qui dirige la Corée-du-Nord, devait se taper sur les cuisses et pourtant, le sens de l’humour ne me semble pas sa qualité première.

Emmanuel Macron ne connait pas NOTRE histoire de France, et, en ignare s’adressant – trop souvent hélas ! – à des ignares, il la travestit, il la réécrit, il affabule, il ment, il invente, en y mettant toujours les intonations et les envolées sentimentalo-pleurnichardes qui donnent à ses discours-fleuves l’air d’être la vérité-vraie. Et, en la circonstance, quoi de mieux que de nous resservir la fable de « la France libérée par elle-même » et par…l’immigration : il racole ainsi dans tous les camps.

Alors, au risque d’être un peu long,  je vais lui répondre, comme je l’ai fait quand il a osé, en 2017, qualifier l’œuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité ».

J’invite les gens qui veulent en savoir plus sur cette époque à lire les ouvrages cités dans mon article du 20 février, à lire aussi la monumentale « Histoire secrète du Parti Communiste Français : 1920-1974 » de Roland Gaucher(3) ou mon livre « Mythes et Légendes du Maquis » (4), dans lequel je raconte, entre autres, les crimes commis par les FTP communistes àMythes et légendes du maquis - Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne la Libération, durant un épisode tragique et meurtrier appelé « l’épuration » ; une période semble-t-il  oubliée.

Pour comprendre, il faut sortir de l’analyse simpliste et binaire qui consiste à voir, d’un côté, le camp du bien – les Alliés et la Résistance – et de l’autre le mal absolu – les Nazis et les collabos. Rappelons brièvement le contexte. Lors de l’offensive allemande de mai-juin 1940, la France aligne cinq millions d’hommes en face des troupes d’Hitler, en légère infériorité numérique. L’Allemagne nous fait subir la plus mémorable raclée de notre histoire. En quelques jours nous perdrons plus de 300 000 hommes (dont 90 000 tués). 1,8 million de soldats français sont faits prisonniers. Ils iront croupir dans les « Stalags » pour les sous-officiers et la troupe, et les « Oflags » pour les officiers.

Le pays est groggy, sonné, KO debout. Les réfugiés refluent par milliers vers le sud, c’est la panique générale. Puis le pays – dans son immense majorité – applaudit quand  un  vieux maréchal de France, Philippe Pétain, le vainqueur de Verdun, fait « don de sa personne » à la France et propose à l’Allemagne un armistice « dans l’honneur ».

À cette époque, et jusqu’à la rupture par Hitler du Pacte germano-soviétique, le 22 juin 1941, les communistes sont alliés aux Allemands et il n’est absolument pas question pour eux (à quelques exceptions près) de résister. Pourtant, dès juillet 1940, beaucoup de patriotes, souvent anciens de l’« Action Française » ou du « Parti Social français » du colonel de la Rocque, décident de continuer le combat, soit en rejoignant Londres et De Gaulle, soit en créant des réseaux en France métropolitaine, soit en reprenant du service en Afrique du Nord, comme le préconise le général Wegand pour étoffer l’Armée d’Afrique, qui sera l’armée de la victoire. L’époque était complexe et beaucoup de Français ont choisi leur camp en fonction de convictions qui me semblent éminemment respectables.

Ma propre famille est l’illustration des situations de ce temps: Mon père, sous-lieutenant, a été fait prisonnier sur la colline de Sion-Vaudémont – « la colline inspirée » de Maurice Barrès –  le 22 juin 1940. Il allait méditer durant de longs mois sur la supériorité du « Panzer » sur le cheval français dans un « Oflag ». Un oncle, démobilisé comme sergent-chef, s’évadait par l’Espagne et rejoignait l’Algérie pour s’engager dans les parachutistes. Un accident à la colonne vertébrale, lors de son entrainement, l’empêchera de participer aux combats de la victoire. Estimant qu’il n’a pas pu faire son devoir, il refusera avec panache décorations et pension. Un autre de mes oncles, lieutenant de réserve, sera capitaine FFI (5). Grièvement blessé à la Libération par un GI américain, sans doute saoul, qui lui tira une balle de 11,43 dans la vessie. Un ami, démobilisé comme lieutenant, s’engagea dans la LVF(6) pour aller combattre les communistes sur le front russe. Après la guerre, il a continué à servir la France comme sous-officier dans notre Légion Étrangère. Un autre de mes oncles, capitaine d’artillerie de réserve, se fit réformer – pour surdité – au premier coup de canon de la « drôle de guerre ». Ensuite, jusqu’en 1945, il résista…en l’envie de résister. C’est le même, qui après la bataille de Diên-Biên-Phu, qualifia mon père de « héros malgré lui ». Il est vrai qu’on peut devenir un héros par hasard, malgré soi, en revanche, refuser de se battre demande un effort personnel. Ne voyez aucune moquerie dans mon propos. Je me suis souvent demandé ce que j’aurais fait si j’avais eu 20 ans en 1940. Peut-être aurais-je choisi la LVF par anticommunisme viscéral et atavique ? Peut-être serais-je parti à Alger plutôt qu’à Londres, pour le climat ? Mais il est assez vraisemblable que, étant d’un naturel assez pétochard, j’aurais été…attentiste en métropole comme…95% des Français.

Henri Amouroux a intitulé l’un de ses livres sur l’Occupation « 40 millions de pétainistes » (7). La France comptait, à l’époque, un peu plus de 41 millions d’habitants et l’immense majorité des Français sera pétainiste jusqu’aux deux débarquements du 6 juin et du 15 août 1944 ; ensuite, les mêmes, en gros, seront gaullistes. Le Français a toujours eu l’art de voler au secours de la victoire.

J’ai un respect total pour les résistants, les vrais, mais qu’on le veuille ou non, la Résistance aura été un phénomène très marginal.  Après la guerre, dans un pays de 41 millions Le dossier de combattant volontaire de la Résistance : une source paradoxaled’habitants, il y avait 235 000 titulaires de la carte de Combattants Volontaires de la Résistance (y compris celles décernées à titre posthume) et à peine 51 500 personnes ont été décorées pour fait(s) de Résistance.

Le nombre de résistants tués au combat, lui, est impossible à chiffrer. En effet beaucoup de maquisards furent fusillés après avoir déposé les armes. Le ministère des anciens combattants donne les chiffres suivants : Nombre de résistants tués, fusillés, morts sous la torture ou en déportation : 77 615. Attribution de cartes du combattant de la Résistance après la guerre : 235 000 (chiffre arrêté en …1996). Le total de résistants sur la population est donc inférieur à  0,50%. On est loin, très loin, du cliché qui voudrait nous faire croire que tous les Français ou presque étaient résistants.  L’épopée de la Résistance est un grand mythe unificateur, un « consensus citoyen » pour parler comme les cuistres, mais les chiffres officiels attestent que le phénomène fut effectivement très marginal.

Claude Bourdet, écrivain et résistant, a écrit que le nombre de ceux qui ont participé

 «à la lutte clandestine ou qui ont, hors de France, fait partie des Forces Françaises Libres est extrêmement limité ; quelques dizaines de milliers au cours des années 1940, 41, 42, quelques centaines de milliers en 1943-44 ».

L’association « Le résistant de 1940 » groupait, lors de la publication de sa quatrième et dernière liste, 387 membres. Une association ne peut prétendre rassembler tous ceux qui ont agi (et beaucoup sont morts). Ce chiffre donne cependant une indication.

Et que dire des « Forces Françaises Libres » au début de la guerre !

Le 14 juillet 1940, les « Forces Françaises Libres » défilent à Londres. II y a là presque tout le monde : 25 légionnaires,  une section de chars, 30 marins  et 40 aviateurs (la plupart sansLe 14 juillet 1940 à Londres . avion). Fin août 1940, les effectifs gaullistes sont plus importants : 98 officiers, 133 sous-officiers, 716 hommes de troupe, 1 118 civils en instance d’incorporation. Et qui sont ces premiers gaullistes ? Dans un document en date du 11 septembre 1942, rédigé à Londres à l’intention de Léon Blum, le socialiste Félix Gouin décrit ainsi les hommes de la France Libre :

« Parmi les rares Français qui, au début, ont suivi De Gaulle, quelques civils, mais davantage de militaires. La plupart d’entre eux étaient des gens de droite et d’extrême droite et ils ont transporté leurs préjugés et leurs croyances. Sous leur influence, ils ont constitué, ici, une sorte de copie du gouvernement Pétain; mêmes tendances, mêmes conceptions autoritaires… Seule différait l’attitude à observer vis-à-vis de l’Allemagne… ».

 Je rappelle à Emmanuel Macron qu’à cette époque les communistes étaient encore les alliés des Boches. C’est ça l’histoire, c’est ça la vérité, c’est ça et rien d’autre !

En fait, la Résistance a enflé grâce…aux Allemands : en février 1943, c’est l’instauration du STO (8) qui va étoffer et renforcer les maquis. Pour y échapper, (et pas forcément  pour se battre contre l’occupant), des milliers de jeunes se cachent. En octobre 1943, Amouroux estime à 20 000 le nombre de résistants, pour la plupart réfractaires au STO. Bénouville limite ce chiffre à 10 000. En mars 1944, le nombre de résistants était encore – en optimisant – de 30 à 40 000. Il était de 200 000 en juillet 1944, après le débarquement, et d’environ 240 à 250 000 à la fin de la guerre. Et de nombreux « résistants tardifs » maniaient mieux la tondeuse que la mitraillette !

Pour la seule « bataille de Paris » (en août 1944), les FFI parisiens étaient : 5 500 le 1er août 1944,  35 000 le 19 août et  …50 000 à l’arrivée des Américains. Et pourtant, à la Libération, on aura du mal à incorporer plus de 100 000 résistants au sein des unités combattantes. Chiffre auquel il faut ajouter les conscrits des classes 1943, 44 et 45 alors appelés sous les drapeaux, ce qui explique l’effectif de 300 000 hommes communément admis par les historiens. Ce chiffre est à mettre en parallèle avec les 176 500 « Pieds noirs » (27 classes d’âge) des trois départements d’Algérie, mobilisés par le général Giraud pour le débarquement en Provence. Effectif auquel s’ajoute 233 000 combattants musulmans d’Algérie, de Tunisie et du Maroc. Leur taux de pertes au feu (15 000 morts) fut très supérieur à celui des autres unités alliées ayant participé à la Libération de notre patrie.

L'Allemagne occupée 1945-1949 - La rupture Est-Ouest et ses conséquences pour l'Allemagne - Presses Sorbonne NouvelleJe suppose que l’avorton présidentiel ignore que l’Allemagne a été écrasée, prise en étau, par…360 Divisions soviétiques d’une côté, et plus de 90 Divisions anglo-américaines de l’autre ? Sans doute qu’il ne sait pas non plus que les Forces Françaises qui ont participé à notre Libération étaient :

La glorieuse 2ème Division Blindée du général Leclerc, débarquée en Normandie début août 1944, presque deux mois après le débarquement du 6 juin. Et les 11 Divisions de l’Armée B du général de Lattre de Tassigny, débarquées en Provence à partir du 15 août 1944.  Cette Armée, qui débarqua en Provence, c’était « l’Armée du maréchal ». En effet  qui, aujourd’hui,  ose rappeler que les Armées du débarquement de Provence étaient commandées par des chefs qui, presque tous, avaient prêté serment au maréchal Pétain : de Lattre, Juin, Montsabert, Touzet du Vigier, etc ?

Sur les 11 Divisions françaises qui débarquèrent en Provence, une seule était gaulliste, la 1ère Division des Français Libres (1ère DFL) du général Diégo Brosset.

De nos jours, personne ou presque ne veut reconnaître que le maréchal Pétain et le général Weygand ont encouragé l’esprit de Résistance, que ce soit dans l’Armée d’armistice, les « Chantiers de jeunesse » ou les « Compagnons de France » ?

Qu’a réellement pesé la Résistance dans notre Libération ? Selon l’historien britannique Basil Henry Liddell-Hart (9) la Résistance française a représenté l’équivalent d’une ou deux Divisions. Des unités éparpillées dans différents maquis et souvent hélas, mal formées militairement, entre autres chez les FTP  où les grades n’étaient pas toujours gage de compétence. On vit même chez eux des colonels à…six galons dont certains avaient échoué à leur peloton de… caporaux  en 1939.

Les communistes ont représenté 10 à 15% des effectifs de la Résistance. En revanche, ils ont été responsables de 80% des assassinats perpétrés contre des Français – qui n’étaient pas tous des collabos, loin s’en faut ! –  lors  des purges de la période appelée, à juste titre, « l’épuration ».

Dans un de ses livres, Pierre Daninos fait dire à un officier allemand :

« Napoléon avait raison de dire que la France est femme. Michelet avait raison de la trouver divine. Vos historiens ont raison de cultiver le miracle. Le miracle c’est qu’elle a été occupée par les Romains, par les Huns, par les Arabes, par les Espagnols, par les Anglais, par les Cosaques, par les Prussiens et par nous…et qu’elle s’en est toujours sortie. Elle a courageusement couché avec tous les occupants et tous les régimes. C’est la plus glorieuse putain de l’histoire ! » 

Nous savons, depuis Marthe Richard et sa loi scélérate (13 avril 1946) fermant les « maisons closes », que les ex-catins font, sur le tard, des rombières très présentables. Il faut parfois un demi-siècle pour passer du statut de « femme de petite vertu » à celui de virago vertueuse, moralisatrice et donneuse de leçons. L’Allemand de Pierre Daninos avait raison, la France est bien  « la plus glorieuse putain de l’histoire ! » Mais, finalement,  n’est-ce pas pour ça qu’on l’aime ?

Emmanuel Macron, lui, n’aime ni la France, ni les Français. Il aime la République, l’Europe, la « diversité », les minorités, les allogènes et, en mégalomane narcissique, il adule sa petite personne.

Quant à moi, je trouve « Manu chiant » quand il parle de Manouchian.

MANOUCHIAN Missak - Maitron

Missak Manouchian avait choisi son camp, celui de l’internationale communiste. Un camp qui n’est absolument pas le mien, mais il est mort pour ses idées. Aussi  je salue sa mémoire car les gens capables de mettre leur peau au service d’un idéal méritent notre respect. Ce qui ne m’empêche pas de penser qu’il n’a rien à faire au Panthéon puisqu’il n’était pas citoyen français.

L’entrée au Panthéon de l’officier de Marine  Honoré d’Estienne d’Orves, l’un des premiers martyrs de la Résistance, aurait été un choix plus judicieux, plus normal, mais il n’aurait pas permis à Macron d’aller se prostituer lors d’une interview au journal « l’humanité » – le torchon communiste qui pleurait la mort de Staline – en déclarant que le RN était l’héritier de Vichy et qu’il ne faisait pas partie de « l’arc républicain ». Ne me demandez pas ce qu’est « l’arc républicain » ; je sais seulement que celui qui prétend diriger ce pays n’est pas une flèche.  

Éric de Verdelhan

26 février 2024

1) Ce qui est faux car Manouchian s’est vu refuser par deux fois la nationalité française.

2) C’est un taux de mortalité très supérieur à celui des camps de concentrations allemands.

3) « Histoire secrète du Parti Communiste Français : 1920-1974 »  de R.Gaucher ; Albin Michel ; 1974.

4) « Mythes et Légendes du Maquis » publié aux éditions Muller ; 2019.

5) FFI : Forces Françaises de l’Intérieur.

6) LVF : Légion des Volontaires Français (contre le Bolchévisme).

7) « Quarante millions de pétainistes » d’Henri Amouroux ; Robert Laffont ; 1977.

8) STO : Service du Travail Obligatoire (en Allemagne ou pour l’Allemagne).

9) « Histoire de la Seconde Guerre Mondiale » de Basil Henry Liddell-Hart ; Fayard ; 1973.

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6 Commentaires

  1. Chers amis,
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  2. Excellente analyse de ce que fut cette période de l’histoire de France
    J’espère que notre Président l’a lira et la méditera !
    Michel V.

  3. Je pense que vos explications sont très proches de la réalité. Je me suis aussi souvent posé la question de savoir ce que j’aurais fait à cette époque. J’aurais préféré voir un harki , mort pour rester Français, être honoré plutôt qu’un homme certes très courageux mais qui défendait plutôt ses convictions. Enfin je précise que nos amis Britanniques dont on ne retient que la victoire ont été vaincus comme nous en 1940 et qu’ils ont réussi leur retour en grande partie grâce au courage des Français.

  4. Excellente analyse.
    Manouchian ne serait pas entré en résistance si l’Allemagne n’avait pas rompu le pacte Germano-Soviétique en 1941. Il est bon de le préciser.

  5. Remarquable cet article. J’adhère à l’intégralité de l’analyse. Tout est dit. j’ajoute qu’en 1943, alors que mon père était déporté à Rawa Ruska, j’ avais 6 ans et je chantais :  »Maréchal nous voilà » chez les frères de l’école chrétienne de la rue Bida à Toulouse