Sans nier le réchauffement climatique, pourquoi les climato-sceptiques doutent-ils de son origine humaine et de son caractère inéluctable à long terme ?
Les Gaz à Effet de Serre (GES) recouvrent : la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3) et les hydrocarbures halogénés, genre CFC des réfrigérateurs d’autrefois, HCFC-22 des frigos industriels modernes, etc.
Ce sont eux qui produisent les variations de températures dans les étés et les hivers produits par le degré d’inclinaison de la terre (23°27′)
La vapeur d’eau représente 72% des GES (dont 17% stockés dans les nuages), mais comme elle fait partie d’un cycle et retombe en pluie au bout de quelques jours, le GIEC ne la prend pas en compte dans ses calculs.
C’est une erreur, car avec le réchauffement l’évaporation est plus forte et le volume d’eau dans l’atmosphère augmente (d’où plus de pluies) avec un impact non négligeable sur l’effet de serre.
Le CO2 représente plus de 27% des GES, les autres gaz comptent pour moins de 1% et parmi eux, l’ozone est utile si elle arrive en haute altitude. C’est pourquoi tous les efforts ont porté à juste titre sur la réduction du CO2 dont la proportion dans l’atmosphère a été multipliée par 2,42 depuis cent ans.
C’est le seul gaz dont le volume peut être (un peu) maîtrisé par l’homme.
Notons au passage que personne n’explique jamais pourquoi un litre de carburant brûlé dans un moteur produit plus d’un kilo de CO2 : 2,5 fois plus dans le cas de l’essence qui est de l’octane, 2,6 fois plus dans le cas du gazole, qui est du kérosène ou hexadécane.
Seulement le gazole a un meilleur rendement énergétique que l’essence, et il faut 25% de plus d’essence que de gazole pour parcourir 100 km, ce que tous les conducteurs savent.
Donc un moteur à essence produit au final entre 20 et 25% de plus de CO2 qu’un moteur à gazole.
1 kg de carburant, 2½ kg de gaz = génération spontanée ???
La différence vient de l’absorption de l’air lors du passage dans le moteur : dans “CO2” dont une molécule pèse 44 grammes, il y a “C” (1 molécule de carbone de 12 g) + “O2” (2 molécules d’oxygène de 16g soit 32g).
Finalement, dans une tonne de CO2, à peine moins des ¾ sont de l’oxygène (un gaz excellent) et à peine plus de ¼ sont du carbone dont les plantes se nourrissent !
Ce qui explique pourquoi dans les temps géologiques où le taux de CO2 dans l’atmosphère était plus élevé qu’aujourd’hui sans aucune intervention humaine, la terre était globalement plus chaude et la nature plus riche que maintenant.
Les écolos (les vers) accusent l’industrie et les transports d’être les causes du réchauffement. Comme la production industrielle ne peut être réduite sans chômage, ils jouent tout sur le transport par voitures et camions : 14% du CO2 émis en France. Car il n’est pas question de toucher à d’autres sources de CO2 comme le chauffage urbain (27% dans Paris), les avions et bateaux (faible), la respiration humaine et animale, l’urbanisation qui empêche l’assimilation des GES par la nature, les incendies de forêts, les égouts, les décharges, les centrales à charbon, les centrales à fuel, les éoliennes au moment de leur fabrication et de leur pose (1.500 tonnes de béton) et ailleurs dans le monde, les volcans, les cultures sur brûlis, les rizières gros producteur de méthane, etc., etc.
Timide progrès, le Conseil européen a recommandé au GIEC de prendre en compte dans le calcul des émissions de CO2 l’affectation des terres en cultures industrielles productrice de gaz, les forêts qui l’absorbent. Ce sont les normes “UTCATF”. Le plus étonnant est que le GIEC lui-même est convenu en petits caractères dans l’un de ses rapports (qu’aucun politicien français n’a lus) que ses calculs et prédictions n’étaient fiables qu’à 90%.
Ce qui vaut aveu de 10% d’erreur au minimum.
En fait, beaucoup plus encore pour les climato-sceptiques car si l’on inclue le rôle des variations de l’intensité du rayonnement solaire dans le calcul du réchauffement, on dépasse 50% d’erreurs dans les calculs du GIEC !
Il faudrait aussi que le GIEC assimile quelques notions d’histoire du climat. Puisque l’on a beaucoup parlé il y a quelques semaines des incendies dus à la canicule en Californie après quatre années de sécheresse − évidemment attribuée au réchauffement climatique − il faut savoir qu’incendies et sécheresses existent depuis des millions d’années. Comme en témoigne le fait que les graines des Séquoias ne peuvent germer qu’après un incendie. D’autre part, il suffit de consulter les archives météo américaines pour constater que, en moyenne, tous les dix ans il y a en Californie une grave sécheresse entraînant des incendies. La dernière date de 2006 et les incendies qu’elle entraîna brûlèrent 40.000 km2, 10% de plus que ceux de 2015 (36.000 km2), mais avec moins de dégâts pour une raison simple, on a beaucoup construit dans la dernière décennie en mordant sur les zones désertiques .
Des étés comme 2003 et sa canicule restée célèbre pour ses 15.000 morts, il y en a eu des dizaines dans le passé.
Mais qui se souvient de l’été 1572, un exemple parmi d’autres d’une longue et forte canicules qui mit la Seine presque à sec et brûla les récoltes ? Cet été-là, les tensions religieuses étaient fortes entre catholiques et protestants. Le 24 août dans la nuit, commençât le massacre de la Saint Barthélémy où des milliers de protestants furent tués. La religion n’y est pas pour grand-chose, contrairement à ce que racontent les livres d’histoire. Il s’agissait surtout pour Catherine de Médicis et les Guise de dissimuler à Paris par un petit massacre de protestants, l’assassinat du maréchal de Coligny, chef des protestants qu’ils accusaient d’avoir trop d’influence sur Charles IX. Pourquoi tout a-t-il dérapé ? Parce que cet été-là étant particulièrement chaud et humide depuis des semaines, les Parisiens épuisés par la chaleur, puis les habitants d’autres villes, ont été pris d’une sorte de folie meurtrière quand le corps de Coligny qui, déjà blessé deux jours avant dans un attentat au pistolet commis par le clan des Guise, venait d’être poignardé dans son lit. Jeté par la fenêtre, émasculé et décapité, il fut trainé dans les rues de Paris. Des quelques assassinats prévus par Catherine de Médicis et les Guise, on est passé à des dizaines puis à des milliers.
Mais personne n’a accusé le réchauffement climatique !
Et puis le GIEC n’ose envisager, et surtout n’ose dire, que le problème n’est pas là.
Si le monde est pollué, si les catastrophes naturelles dont on n’aurait même pas parlé il y a un siècle causent autant de drames économiques et humains, si les poissons sont de moins en moins nombreux, si la population d’insectes a, en France, baissé de 60 % depuis 20 ans, si les grands mammifères sauvages sont en voie d’extinction, si les forêts tropicales brûlent pour être remplacées par des cultures industrielles ou sont rasées pour leur bois, si des millions de tonnes de déchets envahissent les mers et les fonds marins, si les nappes phréatiques sont de plus en plus polluées, le réchauffement n’y est pour rien.
La seule vraie cause, la seule sur laquelle aucun gouvernement n’ose engager des études et chercher des solutions, la cause dont la suppression entraînerait moins de pollution et moins démissions de Gaz à Effet de Serre, c’est que, en un siècle, la population de l’espèce humaine a été multipliée par 7 !
Elle est passée de 1 milliard en 1900 à 7 milliards en 2000, et l’on attend 11 milliards en 2050, dont 4 milliards d’Africains.
Où vont-ils aller sinon en Europe ?
La pollution globale a, elle, été multipliée par 12 en un siècle et, toutes les COP21 du monde ne l’empêcheront pas, elle le sera au minimum par 15 en 2050.
Là, il sera vraiment trop tard.
Ce n’est pas le GIEC qu’il faudrait écouter mais les (vrais et honnêtes) démographes.
Malheureusement les politiciens n’aiment pas ces lanceurs d’alertes, et le sujet n’est pas à l’ordre du jour de COP21.
Si le moyen de réduire à 2 le taux de natalité dans tous les pays où il dépasse ce seuil n’est pas trouvé, on finira un jour ou l’autre par une solution comme celle que préconise Jacques Attali : achever avant terme les vieux, les malades et les handicapés à vie pour réduire la pression démographique, ou à celle qu’envisage “l’élite” du Nouvel Ordre Mondial (le N.O.M.) qui saurait s’en mettre à l’abri : une bonne guerre nucléaire mondiale qui ferait d’un coup quelques milliards de morts pour arriver au chiffre idéal de 500 millions d’habitants pour la Terre.
Avec peut-être l’issue qu’envisage Boualem Sansal dans « 2084 » : une élite internationale hyper-riche et surprotégée vivant dans des cités interdites et un peuple métissé vivant misérablement dans des villes en ruines et des bidonvilles, soumis par l’islam.
L’Imprécateur