COMPLAINTE DE CHOUPINET (Cédric de Valfrancisque)

(Poème très vaguement inspiré par la chanson « le Blues du businessman », de Michel Berger et Luc Plamondon, pour l’opéra-rock  « Starmania », en 1978.)

(Le décor : Le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque vient de donner à François baille-Rou surnommé « le crétin des Pyrénées » – dont il a fait son premier sinistre – la liste des ministres qu’il lui impose car il dit vouloir de la nouveauté « et en même temps » il veut garder en gros les mêmes incapables. Assis à son bureau, content de lui et caressant amoureusement sa moumoute, il se dit qu’une fois de plus, il a bien roulé ses électeurs dans la farine, et, comme il est haineux, machiavélique et méchant comme une teigne, ceci le met d’excellente humeur…)

 

Je hais les « Gaulois réfractaires »

Et je déteste leur pays.

Je n’aime plus ma vieille rombière,

Et pourtant elle m’a tout appris (1),

        De quoi j’ai l’air aux yeux du monde,

        A coté de ce virago ?

        Car si jadis elle fut gironde,

        C’est devenu un vieux tableau.

J’ai mon bureau à l’Elysée,

J’y vis entouré de larbins,

De lèches-bottes patentés,

Que je traite pis que des chiens.

        Je suis beau et intelligent,

        On me regarde et on m’envie,

        D’aucuns me trouvent méprisant,

        Mais, je me fous de leur avis.

Moi, ça me plait de leur faire peur,

Pour les obliger à se taire :

Jouer à l’apprenti-dictateur

Pour emmerder les réfractaires.

        Avec mon copain Zob-ensky (2)

        Et avec la mère Ursula (3).

        On fera plier la Russie ;

        Poutine l’aura dans le baba.

Mais je sais bien que nos sanctions

Vont mettre l’Europe à genoux,

Qu’elles vont faire souffrir la nation,

Oui, mais la France… je m’en fous.

        Je voudrais être président

        D’un conglomérat de pays,

        D’une Europe à feu et à sang,

        Mais totalement asservie.

Déguisé en Chef des Armées,

En combinaison sur mesure,

Là, J’ai l’impression d’exister,

D’être un homme, un vrai, un dur.

        Mais au fond, je n´ai qu´un regret

       Dans ce palais où je m’ennuie,

       Je vois défiler les années,

      C’est ma jeunesse qui s’enfuit.

J’aurais voulu être un acteur,

Je joue si bien la comédie,

Je parle bien, je suis hâbleur

Et je baratine à l’envi.

      Mais je ne suis qu’un avorton,

      Mégalomane et narcissique,

      Qui prend les « Gaulois » pour des cons,

      Et qui les dirige à la trique.

Ces imbéciles, ces abrutis,

 Me subissent depuis sept années.

 Et bien, ici, je vous le dis :

 Ils n’ont pas fini d’en baver !

 

Cédric de Valfrancisque.

25/01/2025

1) La vieille marquise (née Trognon du Touké) fut autrefois le professeur de français, de théâtre et de…galipettes lubriques du marquis, alors qu’il n’avait pas 16 ans ?

2) Le président de l’état mafieux d’Ukraine doit ce surnom au fait qu’il est capable de jouer de la musique avec son vit, ce qui, reconnaissons-le, n’est pas donné à tout le monde.

3) Le marquis en pince pour Ursula Von der LaHyène, impératrice de l’Europunie, conglomérat de peuples qui n’ont rien en commun (sinon les intérêts de leurs dirigeants.)

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