Ne vous fiez pas au titre a priori provocateur de cet excellent article de notre ami Éric de Verdelhan. N’y voyez que l’acte de liberté pure d’un historien qui remet à leur juste place quelques affirmations péremptoires inculquées depuis des décennies comme des certitudes à des générations de Français car comme le prévoyait Georges Orwell dans son roman visionnaire 1984, « l’ignorance, c’est la force ». On appelle ça aujourd’hui « déconstruction ». Quiconque tente de revenir à la raison et à la vérité historique, comme Zemmour rappelant le rôle réel de Pétain vis à vis des juifs de France (voir l’article de février 2022) est désormais voué aux gémonies tant est puissante la réaction gauchiste prétendument seule détentrice de la vérité officielle.
Lisez, et appréciez en toute liberté…
MLS
Je HAIS les nécrophages !
«… Les socialistes espagnols, longtemps avant l’intervention militaire de Franco, avaient déjà poignardé la République. Dès 1933, leur leader, Largo Caballero, avait fait le choix de tourner le dos à la démocratie en prônant la « révolution socialiste et sanglante ; une révolution qui ne se fera que dans la violence ! »…
Dans une Espagne en paix, les socialistes avaient fait distribuer des milliers d’armes pour préparer le grand soir ibérique… Chaque jour les milices socialistes faisaient abattre des ennemis de classe : ouvriers, paysans, bourgeois, catholiques, et des parlementaires de droite ! Tout cela relativise un peu le coup de force d’un Francisco Franco, général légaliste, qui avait déjà refusé par trois fois de tremper dans un coup d’état… ».
(Éric Brunet (1)).
Aujourd’hui, je veux pousser un coup de gueule contre cette gauchiasse sectaire, haineuse et revancharde, contre les nécrophages capables de poursuivre leurs ennemis même dans la mort. En 2022, la députée Danièle Obono nous invitait à « manger (nos) morts ». À l’époque j’avais réagi en rappelant à cette harpie gauchiste issue de la diversité que, dans notre civilisation judéo-chrétienne, nous avions le devoir de respecter et d’honorer nos défunts alors que des civilisations plus… primitives pratiquent encore l’anthropophagie ou la nécrophagie. Mais mon coup de colère du jour concerne la gauche espagnole, qui ne vaut pas mieux que notre extrême-gauche.
Après la guerre d’Espagne, Franco avait fait construire un mémorial en hommage aux morts franquistes : « El Valle de los Caídos » (la vallée de ceux qui sont tombés). El « Valle de los Caídos » est un immense monument situé dans la vallée de Cuelgamuros, sur la commune de San Lorenzo de El Escorial, à moins de 50 km de Madrid. La construction du monument – une basilique, une abbaye et une croix haute de 150 mètres – a été ordonnée par Franco. Les travaux ont duré de 1940 à 1958 et les bien-pensants vous diront qu’ils ont été effectués par des prisonniers, ce qui est exact. Mais l’utilisation de prisonniers pour réaliser des travaux pénibles ne me semble pas une exclusivité franquiste. Staline, Mao Zédong et Pol Pot ont fait crever quelques millions de personnes dans des grands chantiers agricoles ou urbains, et tous n’étaient pas des prisonniers. Nous-mêmes, après la guerre de 39-45, nous avons fait faire des travaux de déblaiement et de reconstruction par des prisonniers allemands (mais nous les traitions plus humainement).
En 1958, le Caudillo décida de faire du « Valle de los Caídos » un mausolée pour l’ensemble des combattants de la guerre civile, y compris les républicains, pourvu qu’ils fussent catholiques. Cette dernière condition fit bondir les libre-penseurs et les athées. Comme s’il était anormal de refuser d’enterrer dans une nécropole chrétienne des gens qui ne sont pas chrétiens ? Les dépouilles de 34 000 morts sont disséminées dans le monument, jusque dans les fondations. La sépulture du Caudillo, enterré dans la crypte depuis 1975, a été exhumée, à la demande des socialistes, le 24 octobre 2019. Ces salauds ne respectent rien ! Ils avaient commencé par détruire toutes les statues. L’ultime statue équestre du « Caudillo » à Madrid, avait été démontée en 2005. Mais mettre à bas les statues ne suffisait pas à ces charognards-revanchards, il leur fallait aussi déterrer les morts, comme l’ont fait les sans-culottes révolutionnaires en saccageant et en pillant les sépultures de nos Rois, Reines, Princes et Princesses, en la basilique de Saint Denis, entre août et novembre 1793. Le 24 août 2018, le gouvernement socialiste votait un décret qui autorisait l’exhumation de la dépouille de Franco. Le 24 septembre 2019, la Cour Suprême autorisait l’exhumation du corps du Caudillo. C’est indigne et honteux !
Je croyais que cette vengeance posthume contre celui qui avait gagné la guerre suffirait à calmer leur haine revancharde. Que nenni ! Le 20 avril 2023, ils ont décrété l’exhumation de José-Antonio Primo de Rivera, celui qu’ils ont fusillé après un simulacre de procès, celui qu’ils avaient emprisonné le 14 mars 1936, soit… cinq mois avant l’entrée en guerre du général Franco, et qui n’était pour RIEN dans le déclenchement de ce conflit. Depuis, ils ont rebaptisé le « « Valle de los Caídos » qui s’appelle dorénavant « Valle de Cuelgamuros ». Mais n’allez surtout pas croire que la haine des socialistes est calmée. Mon ami Juan-Carlos, officier dans la « Guardia civil » m’a écrit ceci :
«… Ce que m’irrite le plus dans cette affaire c’est la passivité du clergé et de la Maison Royale qui doivent tout à Franco… Maintenant on s’en prend aux dépouilles du général Moscardó, héros de l’Alcazar de Tolède, (dont le fils a été fusillé par les « Rouges ») ainsi qu’au général Milans del Bosch, cadet de l’Alcazar, sous-lieutenant, lieutenant puis capitaine de la Légion durant la guerre civile… ».
Entre temps, ces négationnistes ont fait débaptiser la « Bandera Franco » pour faire oublier que c’est le commandant Franco qui commanda la première « Bandera », unité d’élite inspirée par notre Légion Étrangère. Je suppose que le « devoir de mémoire » est un concept de droite ?
Et voilà qu’il y a quelques jours à peine, le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez, l’ami de Macron, lance une nouvelle offensive contre l’histoire, la religion et l’identité de l’Espagne. Après avoir fait exhumer les corps de Franco et de Primo de Rivera, l’exécutif espagnol veut désormais en finir avec la dimension sacrée et réconciliatrice du « Valle de los Caídos ». Pour les héritiers de la gauche républicaine, qui a perdu une guerre qu’elle avait provoquée, la mémoire doit être expurgée, nettoyée, reconstruite. La « loi de la mémoire démocratique » prévoit une série de mesures visant à réécrire l’histoire du XXème siècle espagnol : il est prévu d’autres déboulonnages de statues, des changements de noms de rues, et la suppression des symboles « franquistes » ou présumés tels. Et, ce qui me semble le plus scandaleux, la transformation du « Valle de los Caídos » en musée d’État laïc, centré sur une interprétation idéologiquement orientée de la guerre civile.
L’objectif du gouvernement est clair : il veut expulser la communauté bénédictine, mettre fin à toute célébration religieuse dans la basilique et désacraliser ce haut lieu chrétien. Le ministre Félix Bolaños a déclaré vouloir « retirer le caractère religieux du site » pour en faire un espace consacré à la « mémoire historique », qui sera bien sûr revue et corrigée par le pouvoir socialiste.
Ce projet scandalise l’Espagne chrétienne. Le cardinal Antonio Cañizares et l’évêque Juan Antonio Reig Pla se sont indignés de cette atteinte au patrimoine religieux et spirituel du pays. Pour eux, le « Valle de los Caídos » est un sanctuaire national, un lieu de prière et de recueillement, qui doit dépasser les divisions politiques. Les moines bénédictins, en poste depuis 1958 et protégés par un accord signé entre l’État espagnol et le Vatican en 1979, ont saisi la justice. Leur avocat rappelle que cette éviction serait une violation flagrante de la liberté religieuse, pourtant garantie par la Constitution espagnole. Les partis politiques, de la droite modérée au centre, sont plutôt tièdes sur le sujet. Seul « Vox », le parti national-conservateur de Santiago Abascal, assume une défense ferme du monument dans son intégrité. Pour ce parti, c’est « un symbole de foi chrétienne et de réconciliation que les socialistes veulent détruire pour imposer une vision sectaire et manichéenne de l’histoire ».
À l’étranger il y a quelques réactions mais assez peu nombreuses : le Parlement roumain, par exemple, a écrit à l’ambassadeur d’Espagne pour lui demander de « protéger la croix » et s’oppose à cette « révolution culturelle visant à effacer la mémoire chrétienne de l’Europe ». Quelques juristes rappellent que toute réforme doit respecter les accords internationaux entre l’Espagne et le Vatican, ainsi que le cadre constitutionnel espagnol. Mais derrière cette infamie, c’est le contrôle total de la mémoire collective que recherche le gouvernement de Pedro Sánchez. Comme chez nous, comme en Belgique francophone, comme au Canada version Trudeau…La dictature intellectuelle avance dans nos « démo-crassies » molles, et elle n’avance même pas masquée. En prétendant refermer « les blessures du passé », Pedro Sánchez ne fait que les rouvrir, dans un pays où la guerre civile reste un sujet brûlant. Emmanuel Macron fait exactement la même chose avec le colonialisme en dénonçant l’esclavage et les « crimes contre l’humanité » que nous aurions commis en Algérie. Ils réécrivent l’histoire et instrumentalisent les morts pour diviser les vivants ; c’est abject et dégueulasse !
Si vous voulez avoir un aperçu objectif sur la guerre d’Espagne, je vous conseille un livre de Pio Moa paru en Espagne en 2003 et traduit en français récemment (2). Les révélations de Pio Moa ont ébranlé les gens de gauches, espagnols et français. Ils ont appris que tout est faux, tout est mensonger, sur les enjeux de la guerre civile espagnole. Celui qui en apporte la preuve n’est pas un odieux nostalgique de Franco, bien au contraire, Pio Moa a été jadis un combattant antifranquiste virulent. Et que dit cet historien dont les écrits soulèvent, en Espagne, autant d’enthousiasme (3) que de cris d’orfraie haineux ? Il dit que Franco ne s’est pas soulevé contre la démocratie car la démocratie n’existait pas en Espagne. Comment aurait-elle pu exister après les élections remportées de façon frauduleuse par le « Fronte Crapular » en 1936 ?
Elle n’existait pas parce que les socialistes s’étaient soulevés deux ans plus tôt pour faire triompher la révolution bolchevique (mais qui ne réussit que très brièvement dans les Asturies). Les leaders socialistes affirmaient constamment leurs buts révolutionnaires et Largo Caballero, le Lénine espagnol, déclarait en février 1936: « Aussitôt que le gouvernement Azaña sera tombé, il y aura en Espagne une république soviétique ». Au moins, c’était clair !
À la veille de la guerre civile, la révolution (communiste, soviétique, socialiste ?) était sur le point de s’abattre sur l’Espagne. Seul un soulèvement militaire a pu l’empêcher, certes au prix d’une terrible guerre civile où des crimes ont été commis des deux côtés, comme hélas dans toute guerre fratricide. Les historiens franquistes l’ont toujours affirmé mais personne ne voulait les croire.
La gauche espagnole a toujours refusé toute tentative d’oubli ou de réconciliation.
La persécution idéologique qu’elle mène depuis la mort de Franco pour imposer SA vision du camp du mal, va dorénavant être doublée (par l’entrée en vigueur d’une loi scélérate dite « de la mémoire démocratique ») d’une persécution juridique contre tous ceux qui oseraient dire du bien du régime franquiste honni. Je suppose que Pio Moa devra bientôt raser les murs ?
Pour conclure, je voudrais dire mon mépris pour ces Français souvent aisés – ancêtres de nos « bobos » de la gauche-caviar – qui, du temps de Franco, rentraient bronzés de leurs vacances en Espagne et, à peine arrivés en France, décrivaient avec moult détails l’« enfer franquiste ». En 1975, année de la mort du « Caudillo », les mêmes salopards applaudissaient la « libération » du Vietnam et du Cambodge. Puis, quelques années plus tard, pleurnichaient sur les « Boat people ».
Alors, je dis merci à Pio Moa, même si son livre ne m’a rien appris que je ne sache déjà. Je vais donc lever mon verre, fredonner « Cara al sol » (4), et lancer un vibrant « ¡ Arriba España ! », car j’aime autant l’Espagne que… la vérité historique. Quand cette dernière est rétablie, je jubile.
Éric de Verdelhan
11 avril 2025
1)- Extrait de son livre « Dans la tête d’un réac ».
2)- « Les Mythes de la guerre d’Espagne » de Pio Moa, chez L’Artilleur/Toucan.
3)- Il a vendu 300 000 exemplaires de son livre.
4)- Hymne de la Phalange. José Antonio Primo de Rivera est l’auteur des paroles de « Cara al sol », hymne composé en décembre 1935, sur une musique de Juan Tellería.
Petite mais précision importante :
Les prisonniers assignés à la construction bénéficiaient de remises de peines substantielles au prorata du temps travaillé!
Beaucoup de prisonniers et volontaires pouvaient vivre avec leur famille sur place dans des petits baraquments et/ou maisons, certes spartiates, mais vivaient ensemble.
Excusez ce hors-sujet de ma part, je voulais seulement vous signaler que l’accès à Minurne m’a été refusé, venant de ma messagerie Sosh, donc Orange. Je l’ai contourné en passant directement par le moteur de recherche. J’ai pensé qu’il était important de le signaler. Bien à vous.
Il est tellement plus facile et sans risque de refaire l’Histoire surtout quand on en connait la fin !. Sans doute la Gauche perd elle pied de plus en plus d’où son envie de ré écrire l’Histoire !
Heureusement que Francisco Franco était là pour sauver l’Espagne de la chienlit communiste internationale … c’est la gauche espagnole qui est responsable de cette guerre civile ; merci Franco .
Combien d’accord avec vous… les c… ça ose tout. Donc, mort aux c… Arriba Espana ! Arriba Franco !