POUR GAGNER, HOLLANDE EST PRÊT À TUER LE PS (par l’Imprécateur)

Manuel Valls, mercredi matin, s’est livré à une attaque d’une rare violence contre mesdames Marine Le Pen et Marion Maréchal arrivées premières dans leurs provinces respectives, ainsi que le vilain et désobéissant monsieur qui est tête de la liste socialiste dans l’Est. Ce traître au P.S., selon Valls, refuse d’abandonner le combat contre le Front National pour faciliter l’élection du candidat Les Républicains, sous le mauvais prétexte que fils de mineur socialiste et socialiste lui-même depuis le berceau, il veut continuer le combat anti-FN au sein de l’assemblée régionale et refuse d’abandonner les valeurs républicaines de gauche qui ont structuré sa vie.

Jean-Jacques Bourdin ayant demandé à Valls trois minutes plus tard s’il démissionnerait de son poste de premier ministre en cas de victoire du FN dans les provinces que celui-ci pourrait gagner, Valls vibrant de colère lui répondit vertement qu’il ne démissionnera pas, car lui il est fidèle à la République et à ses valeurs. D’un côté le sous-fifre provincial socialiste doit démissionner pour faire gagner la droite en renonçant à ses valeurs socialistes et républicaines, de l’autre son chef politique refuse de démissionner si la droite gagne, par fidélité aux mêmes valeurs socialistes et républicaines. Comprenne qui pourra la logique du premier ministre qui semble bien souffrir de confusion mentale.

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Valls ne manqua pas d’enfoncer le clou : tout bon Français se doit d’aller voter pour faire gagner la droite au nom des valeurs de la République. Mais Valls sait-il de quoi il parle ? Étant donné l’inculture notoire du bonhomme tombé en socialisme dès l’école maternelle et qui n’a jamais terminé ses études, ni travaillé pour de vrai ensuite, il est permis d’en douter. C’est l’apparatchik type. “Apparatchik”, définition : militant politique permanent qui a fait carrière dans son parti, devenu membre de la nomenklatura (la liste des cadres du parti) ce qui lui permet d’obtenir des investitures et des mandats. L’apparatchik ne sait rien faire d’autre, ni planter une carotte, in serrer un boulon, ni lire un livre, peut-être utile au parti dont il dépend entièrement pour sa fortune et sa survie, mais parfaitement inutile à la société qu’il prétend régenter, il ne tolère pas qu’on lui désobéisse sinon il frappe et sanctionne.

D’où son désarroi quand il comprend que le président socialiste est prêt à sacrifier le parti qui l’a porté au pouvoir pour pouvoir y rester, fut-ce avec la droite. Il obéit, il est militant avant tout, mais la rage au cœur. Et comme il n’est pas idiot, il prend les devants pour créer le grand parti centriste qui sauverait le radeau de la Méduse qu’est devenu le PS.

D’abord, de quelle “république” parle Valls ? Son parcours politique jusqu’ici linéaire dans le socialisme étant ce qu’il est, on peut en conclure qu’il pense au mieux à la “République Démocratique Allemande” dirigée par le sinistre Walter Ulbricht et la STASI, ou bien à la “République socialiste roumaine” de Nicolas Ceausescu, ou encore à la « République populaire démocratique de Corée du Nord » de Kim Il Un, à moins qu’il ne voit grand et prenne pour référence républicaine la “République Populaire de Chine” de Mao Tsé-Toung ou l’“Union des Républiques Socialistes Soviétiques” de Staline.

Parce que si Valls fait référence à la République française, il faut qu’il apprenne qu’elle n’est pas socialiste et que ses “valeurs” sont clairement d’origines chrétiennes et romaines, définies en dix “principes fondamentaux” donnés dans ses textes fondateurs : la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, et la Constitution. Ces dix “principes” sont : la liberté d’association, les droits de la défense, la liberté individuelle, la liberté de conscience, l’indépendance de la juridiction administrative, l’indépendance des professeurs d’université, la compétence exclusive de la juridiction administrative en matière d’annulation des actes de la puissance publique, l’autorité judiciaire gardienne de la propriété privée immobilière et, depuis 2002, la proportionnalité des peines applicables aux mineurs. On voit tout de suite à leur style de rédaction que ces “principes fondamentaux de la République” ont été définis par des fonctionnaires juristes !

En fait, c’est dans la déclinaison de chacun de ces principes dans la Constitution que l’on retrouve les “valeurs” qui en découlent. Un exemple, la liberté d’association est définie dans l’article 2 de la Constitution comme « la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme : la liberté, la propriété, la sûreté (aujourd’hui on dit “sécurité”) et la résistance à l’oppression ». Puis chacun de ces quatre droits est décliné à son tour, « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (art.4)… Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses (art.10)… Tout Citoyen peut parler, écrire, imprimer librement (art. 11)… demander compte à tout Agent public de son administration (ar. 15)… » C’est là que l’on réalise que les agents publics, les représentants élus du peuple et le gouvernement français ont depuis longtemps perdu de vue les valeurs de la République et que, comme le craignaient les pères fondateurs de la République en 1789, « l’ignorance, l’oubli ou le mépris (de ces valeurs)… sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ».

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Démonstration : la superbe magouille politique montée dimanche soir au bureau politique du PS sur ordre du chef de guerre de la République. Il cherche à contourner la volonté du législateur de faire les assemblées provinciales un lieu d’apprentissage du vivre-ensemble politique en y envoyant plusieurs partis politiques et pas seulement deux qui seront toujours opposés sur tout. Selon un proche de François Hollande, « Il a noté que la gauche (qui ne représente au mieux que 30% du peuple français) pouvait conserver cinq ou six régions, quand la droite, elle, n’a aucune certitude d’en arracher une… C’est bien lui qui a donné son feu vert au retrait des listes socialistes dans les régions où elles sont arrivées en troisième positions, quand le Front National est sorti en tête… Pour le président le calcul est simple : si on garde plus de régions que prévu, ce sera grâce à moi. Si le Front National gagne des territoires, ce sera la faute de Nicolas Sarkozy. Et nous n’aurons plus besoin de le dire, ses amis Fillon et Juppé se chargeront de le faire pour nous ».

D’où la déclaration de Cambadélis dimanche soir : « Dans les régions à risque Front national où la gauche ne devance pas la droite, le Parti socialiste décide de faire barrage républicain, en particulier dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur… Pendant cinq ans, les socialistes ne siégeront pas dans ces régions ». Beau sacrifice aux valeurs sacrées de la République comme le prétend Valls ? Pas du tout : tant pis pour les militants et les élus socialistes qui perdront emplois, rentes et salaires, tant pis pour les Français de gauche qui ne seront plus représentés dans les régions, l’important est que Sarkozy soit éliminé, de préférence par ses seconds qui vont évidemment tomber dans le piège de Hollande, comme Bertrand et Estrosi l’ont déjà fait.

Ainsi, Hollande sera face à Marine Le Pen en 2017 avec une quasi certitude de l’emporter et d’avoir un second mandat présidentiel pour achever l’islamisation et la ruine de la France, sur ordre de ses sponsors américano-mondialistes de Bilderberg, de la FAF ou de la Trilatérale dont tous les élus ou presque sont membres (souvent sous le titre « invités »), qu’ils soient de droite ou de gauche.

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Pour cela, il faut encore décider les commune périphériques islamistes qui se sont largement abstenues au premier tour d’aller voter au second. La démonstration est faite que les socialistes se foutent éperdument des régions, excepté, s’ils en gagnent, pour tout le fric qu’elles leur rapporteront par leurs pratiques habituelles de gestion des subventions, des emplois donnés aux copains et des marchés publics.

La démonstration est également faite que pour ses dirigeants, le PS, mais aussi l’extrême gauche et les Verts, sont pourris et bon à jeter, comme en témoigne l’approche à peine discrète de Valls pour tester l’idée d’un nouveau grand parti centriste de gauche intégrant le Modem et la gauche de l’ex-UMP avec Bayrou, Juppé, NKM, etc. sous l’autorité de Hollande, Valls, Macron, les néo-libéraux mondialistes.

Pensez-y en allant voter dimanche : l’ennemi, le seul vrai ennemi de la République française et du peuple français, c’est le socialisme. Ce socialisme qui, historiquement et partout dans le monde, a toujours appauvri et privé les peuples de liberté et de bonheur, pensez à l’Union soviétique, à l’Europe de l’Est, à la Chine de Mao, au Vietnam d’Ho-Chi-Minh, au Venezuela, à Cuba, aux pays d’Afrique et à leurs dictateurs socialistes corrompus.

Réfléchissez au fait que les trois pays les plus riches et les plus heureux d’Europe ne sont pas des Républiques, mais deux royaumes, le Danemark et la Norvège, suivis d’une confédération de cantons, la Suisse. Trois pays où la liberté, l’égalité et la fraternité sont beaucoup plus présentes qu’en France. Trois pays riches pas seulement en PIB par habitant, mais également selon le critère onusien de l’Indice de Bonheur National Brut. La France avec ses impôts, son chômage de masse, sa pauvreté qui s’amplifie, ses lois liberticides qui s’accumulent, son immigration massive et sa corruption publique est loin derrière dans tous les classements (23ème pour l’IBNB), faisant de la République française socialiste d’aujourd’hui un contre-exemple de République, du type république bananière, celui que Valls encense.

Votez pour la droite ou pour le FN, peu importe pour le moment : l’objectif c’est de faire partir les socialistes pour qu’ils cessent de ruiner les Français par impôts, taxes et contributions toujours nouvelles, de les mettre au chômage pour en faire des assistés permanents soumis et dociles, de réduire les libertés, de détruire leurs familles pour les remplacer par d’autres qui seront plus faciles à soumettre, leur religion, l’islam les y prédisposant. D’abord dégager les socialistes et la gauche, nos disputes internes on les réglera plus tard quand la France sera enfin propre et gérée par des gens honnêtes.

L’Imprécateur

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