Ils étaient quatorze copains réunis pour un souper fin à L’Ambroisie, place des Vosges, à l’invitation de François Hollande. Le maître du monde et sauveur de la planète voulait fêter avant l’accouchement le succès de la COP21 dont Fabius tentait d’arracher le rapport final aux négociateurs épuisés par les nuits blanches. Ledit rapport a pris plus d’un jour de retard, les pays dubitatifs sur l’intérêt des mesures proposées par la France pour ralentir le réchauffement ainsi que les lobby omniprésents ont réussi à le vider de sa substance, raison pour laquelle il ne fait plus que 19 pages au lieu des 40 du départ de la négociation, mais ils sont contents !Hollande en Monsieur Loyal du Cirque Cop21, était heu-reux, l’autre soir à L’Ambroisie
Il y a pourtant un absent : Vladimir Poutine qui a refusé de venir se taper la cloche avec les Bidochons : « Par respect pour les victimes des attentats du 13 novembre 2015, considérant qu’il serait malsain de festoyer en cette période de deuil, le Président Poutine est au regret de décliner cette invitation ».
C’est qu’en effet, l’Élysée a fait une boulette ! L’Ambroisie n’est pas très loin du Bataclan et pour beaucoup de parents des 130 victimes le deuil est loin d’être terminé et de nombreux blessés sont encore dans les hôpitaux, parfois encore en réanimation. Et puis, ne soyons pas mesquins mais tout de même ! Menu à 360 euros par tête de pipe, plus les vins dont on peut supposer que ce n’était pas du muscadet de l’année pour arroser le homard au romarin, location d’un grand salon privé, on arrive à une addition entre 6 et 10 000 euros. Un en sens « ce n’est pas cher, c’est l’État qui paye » aurait dit Hollande qui a toujours confondu la poche des contribuables avec la sienne.
Jean-Louis Borloo a souligné sur BFM-TV les nombreuses erreurs de méthode relevées dans l’organisation et le déroulé de la conférence, à commencer par le nombre de participants. Pourquoi annoncer 195 pays présents alors qu’au moins 40 ne sont pas venus et que d’autres sont repartis avant la fin des négociations ?
Pourquoi inviter 40 000 participants, mener les discussions en toute opacité (pour des raisons d’efficacité, dit Fabius), laisser les lobbys intervenir et polluer les négociations, avoir oublié d’inviter les scientifiques qui contestent les a priori posés comme termes incontournables de la base de l’accord ?
Pour pouvoir prétendre que l’accord sera universel, contraignant pour les payeurs, profitable pour les bénéficiaires, bienfaisant pour la planète, pour que Hollande en ressorte couvert de gloire ?
Parce qu’en réalité ce dernier point est le seul qui l’intéresse, la plupart du reste ayant été oublié en cours de route, édulcoré ou reculé à 2020, 2025 voire aux calendes grecques , ce qui a permis à tout le monde de signer.
Le Canada, par exemple, est parfaitement au courant des prévisions de la NOAA et des travaux de la NASA montrant que l’inflexion de la courbe des températures nous amènera probablement dans quelques années à un refroidissement du climat, alors pourquoi ne pas signer un rapport “complètement irréaliste” pour beaucoup de scientifiques (dont plus de 400 du GIEC) qui savent que le CO2 n’est pas pour grand-chose dans le réchauffement, mais que l’accroissement rapide de la population mondiale est pour beaucoup dans la pollution mondiale et tous les maux qu’elle entraîne.
La base incontournable d’un accord valable était de trouver d’abord un accord préalable sur les fondements même des dispositions qui vont coûter plus de cent milliards de dollars par an aux contribuables occidentaux pour un résultat presque certainement nul.
S’il n’y avait eu que cet accord scientifique préalable d’obtenu, c’eût été déjà un succès considérable. Mais ce qui urgeait pour Hollande, c’était l’accord contraignant sur les cent milliards de dollars qui va lui donner bonne conscience pour nous imposer des taxes écologiques sur toutes nos activités économiques.
Quels sont en effet les vrais enjeux ?
Le Chinois Hongbing Song a constaté que, pour le Nouvel Ordre Mondial, « l’écologie est un substitut à la guerre dans sa fonction […] de contrôle de la population » (cité par Le Courrier International). Aux fins de mieux contrôler les ressources énergétiques et minières mondiales, l’élite financière anglo-saxonne aurait conçu dès 1967 un plan selon lequel « en redoublant d’efforts de propagande sur les méfaits de la pollution, [on pourrait] atteindre un effet psychologique aussi effroyable que celui de la fin du monde après la guerre nucléaire. La logique était imparable : la pollution de l’environnement est un véritable gaspillage économique. Pour y répondre, les gens tolèreront des impôts et une qualité de vie réduite ; ils accepteront aussi plus facilement l’immixtion du gouvernement dans leur vie privée. Tout cela sous prétexte « de sauver notre Terre nourricière ». C’était vraiment un bon choix ! Pour que le problème de la « pollution de l’environnement » colonise tous les esprits et suscite une grave crise à l’échelle planétaire, les scientifiques de la « Montagne de Fer » (1) estimèrent que cela prendrait une génération et demie, soit 20 à 30 ans ».
Le rapport fut publié en 1967…
Cela a pris deux générations, c’est pourquoi l’élite mondialiste s’impatientant a fait parvenir à Hollande par l’un des ses canaux habituels (probablement French American Foundation dont Hollande est membre) un draft report (projet de résolution) à faire avaliser par COP21. Si COP21 est un échec, la démarche sera renouvelée à COP22, en novembre 2016 à Marrakech.
Sur le climat, que voulaient dire les climato-réalistes auxquels l’accès à COP21 a été refusé, qui ne sont sceptiques que sur l’exploitation politique, fiscale et économique du climat qui est faite à COP21 et que McGrath, journaliste de la BBC, a résumée en cinq questions ironiques :
- De quoi s’agit-il ?
- Comment y arrive-t-on ?
- Où est mon argent ?
- Est-ce que je peux vous faire confiance ? et
- Est-ce que je peux rentrer chez moi maintenant ?
Pourquoi 195 pays à COP21 ? Parce qu’il fallait faire mieux que le G77 (en réalité 134 pays, dont l’Inde, le Brésil et la Chine – voir 2) qui s’étaient réunis en juin 2013 en Bolivie, avec pour objectif « d’éradiquer la pauvreté dans ces pays d’ici à 2030 ».
Leurs conclusions visaient à la reprise du contrôle par les pays membres de ce groupe G77 (dont sont exclus les pays les plus riches) des sources d’énergie et de matières premières exploitées par les grandes multinationales.
Et ça c’était intolérable pour les États-Unis, la France, etc.
Pourquoi parler encore de réchauffement à venir, alors qu’il est arrêté depuis 1999 ?
Même le lobby climatique GIEC l’a reconnu ; pourquoi ne pas attendre de voir comment va se poursuivre l’évolution du climat, car les graphiques actuels montrent qu’il n’y a pas de relation prouvée entre le CO2 et le réchauffement.
La courbe bleue montre la progression du CO2, la rouge la température, depuis 2000, soit sur 15 ans.
Elles sont dissociées à partir de 2003, le CO2 augmente, mais pas la température, le lien invoqué comme argument massue par les écolos, CO2 = température, n’est pas démontré.
Et la tendance est plutôt à la baisse comme le montre le graphique suivant :
(Sources NOAA)
La NASA affirme d’après ses photos satellite que depuis 2013 les glaces antarctiques ont progressé de 18000 km2 et que la banquise arctique commence à se reconstituer !
Alors où est l’urgence ?
Ce qui reste valable, c’est la nécessité de lutter contre la pollution et de réfléchir à la crise démographique mondiale qui risque d’emporter nos civilisations par sa progression démentielle.
Le Club Danton a résumé les objections des climato-réalistes, voir en 3.
COP21 n’aura donc été qu’une grande opération politico-médiatique.
En cela elle est un succès.
L’Imprécateur
1 – « Report from the Iron Mountain on the possibility and the desirability of peace« .
Le thème de ce rapport ?
Rien moins que l’étude des bouleversements de la civilisation mondiale provoqués par l’éventualité d’un régime de paix perpétuelle et des substituts à trouver aux fonctions de la guerre pour maintenir, en régime de paix, la cohésion des sociétés.
Mais on peut le lire entre les lignes comme l’a fait Jean Bloch-Miche qui l’a rebaptisé dans la traduction qu’il en a fait en 1968 (publiée chez Calman-Levy) « La paix indésirable ? Rapport sur l’utilité des guerres. »
L’idée maîtresse du Rapport de la Montagne de fer est que l’élite mondiale anglo-saxonne & associés doit tout contrôler, absolument tout, pour assurer la paix mondiale, à commencer par les guerres et les ressources en eau, minerais, etc. de l’humanité, mais aussi orienter les pensées des peuples par l’information et la propagande…
Pour en savoir plus :
http://www.vexilla-regis.com/textevr/TimmermanMontagnedefer.htm où l’on lit avec intérêt les paragraphes concernant « Menace sur les sociétés par pollution massive du milieu ambiant« , « La création d’ennemis fictifs même tirés par les cheveux » (sic) où Saddam Hussein est donné en exemple, en attendant Bachar El-Assad ! « Création d’une forme moderne de l’esclavage » par « une exploitation non institutionnalisée des immigrés« , « Nouvelles religions et mythologies » où est évoquée l’émergence soudaine et politiquement favorisée de l’Islam en pays traditionnellement chrétiens (Occident), « Jeux « sanglants » d’utilité sociale« , « Les campagnes de vaccination » avec « incorporation de substances abortives, contraceptives ou stérilisantes« . Etc.
2 – https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_77
3 – Doc.PDFcop21-2