DÉMOCRATIE CONTRE THÉOCRATIE (par Hervé Fenoy)

La rivalité entre le pouvoir temporel et le pouvoir religieux remonte probablement à la nuit des temps, et s’est manifestée sur tous les continents. L’Histoire est riche de périodes et de lieux où l’un s’est exercé aux dépens de l’autre, mais davantage encore, où l’un des deux a subi l’influence plus ou moins grande de son rival.

bapteme_clovisOn observe bien sûr ce phénomène dans l’Antiquité, mais aussi dans les temps « modernes ». Clovis est sacré Roi à Reims par l’Évêque St Rémi, Charlemagne, Empereur, à Rome par le Pape Léon IV… Henri IV n’a guère d’autre choix que de promulguer l’Édit de Nantes (1598), qui, outre la liberté de culte, concède aux protestants des privilèges, tant en matière de justice que d’enseignement ou de santé… sans oublier l’octroi de places fortes (situation que l’historien Jean Guiraud qualifie « d’État dans l’État »). Le Pape Pie VI et Napoléon n’étaient pas les meilleurs amis du monde… et plus proche de nous, il a fallu promulguer la Loi de 1905 qui fixe les rapports entre l’État et les religions.

Un pouvoir théocratique (du grec théos : dieu) existe encore de nos jours, et sous une forme plus ou moins notoire en divers pays du monde musulman (Maroc, Iran, Arabie Saoudite… ainsi que là où l’influence de la sphère intégriste se fait sentir), la loi commune étant la Charia. En ce qui concerne la France, notre longue histoire, nous a conduits sous un régime républicain avec un principe de séparation de l’Église et de l’État. Cette situation n’emporte peut-être pas un assentiment unanime, mais nous nous devons de constater qu’une large majorité l’approuve, ou s’en accommode plutôt bien, chacun restant libre de ses opinions et de ses croyances…

La tentation de négliger l’Histoire est clairement encouragée par les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial et de la pensée unique : en nous coupant de notre passé, nous oublions qui nous sommes, et pourquoi nous vivons d’une façon et non d’une autre. Or, notre Histoire nous apprend que le socle de notre population est celte (installée en Gaule entre 800 à 500 ans avant J.C.), socle sur lequel s’agglutinent au fil des siècles des populations diverses, mais toujours minoritaires, et que notre culture, nos coutumes, notre morale, nos lois, et jusqu’à notre langue, le Français, sont le fruit d’une longue évolution de cette population ayant adopté des apports culturels et religieux gréco-latins, puis chrétiens… Cette Histoire nous rappelle également que rien, n’est ni figé, ni définitif, si on considère que ce sont des siècles de monarchie qui ont forgé le pays tel qu’il est aujourd’hui, et que la démocratie est chez nous un phénomène relativement récent, et la loi de 1905 encore davantage. (Lorsque mon père est né, ladite loi datait d’un peu moins de deux ans…)

Nous évoluons, et c’est normal… mais si évolution il y a, mieux vaut qu’elle soit pacifique, acceptée, exempte de toute rupture douloureuse avec le passé et les traditions, qu’elle respecte notre identité et nos libertés… qu’elle soit en harmonie avec cette identité. Pour que ces conditions soient remplies, encore faut-il qu’elles ne soient imposées ni de l’extérieur, ni par suite d’un conflit interne de type guerre civile ou guerre de religion. (On trouve les paroles suivantes dans l’Évangile selon St Marc : « Si un royaume est divisé contre lui-même, il ne peut subsister. »)

Mais, que se passe-t-il en ce moment chez nous ?

L’équilibre établi par la loi de 1905 est ouvertement menacé par un islam qui, non content de se comporter en envahisseur, a entrepris (avec la complicité active de véritables collabos inféodés au sionisme et au mondialisme) d’éradiquer un certain nombre de nos coutumes, de notre culture et de nos croyances, afin d’imposer les siennes. Il ne s’agit rien de moins que d’instaurer la Charia en Occident… et en particulier en France. Or, la Charia est la version musulmane de la théocratie. On ne peut pas mettre sur le même plan d’innocents rites religieux qui n’ont jamais empêché la démocratie de s’exercer pleinement, tels nos crèches de Noël, le Nouvel an Chinois, ou le port de la kippa, et les manquements à la loi ou provocations systématiques (rap, port du voile, généralisation du halal, exhibitions de drapeaux étrangers, prières de rue, etc.) que veut nous imposer l’islam, et qui ressemblent étrangement à des actes de guerre.

Un constat s’impose : l’incompatibilité radicale entre notre démocratie laïque et la théocratie de type “Charia” qui a commencé à nous gangrener. Pour demeurer MAÎTRES CHEZ NOUS, il va falloir, non-seulement appliquer la Loi de 1905, mais la durcir drastiquement en ce qui concerne l’islam, toute tolérance ayant pour limite l’intolérable.

Hervé Fenoy
Ligue du Midi