LA FRANCE CONTRE LA “GUERRE SAINTE” ISLAMIQUE (par le Pasteur François Celier)

Après avoir souffert la « sale guerre » de 14-18, puis la « der des der » de 39-45, la France découvre la « guerre sainte » islamiste de 2015 à 2022 pour le moins.

guerre-sainte-Islam

Vue par le peuple citoyen « d’en-bas », il semble que sa défense militaro-policière présente dans des lieux sensibles et aux franges de ses quartiers « perdus » (toujours pas reconquis), hésite à nommer et détruire les racines religieuses jihadistes infiltrées par milliers sur son sol. Par méconnaissance de la dimension métaphysique qui les anime, elle est décontenancée et par là-même inadaptée à contre-attaquer son terrorisme mortifère.

Dès lors, le peuple citoyen d’en-bas appréhende un clash majeur, sanglant et hautement emblématique qui s’abattra sur le pays, d’un jour à l’autre. En fait, la politique de Défense nationale ne comprend pas le mobile profond de la guerre de religion qui va l’embraser à feu et à sang, de même que les 27 autres pays européens, et la civilisation occidentale gréco-judéo-chrétienne du monde libre.

C’est pourquoi il conviendrait de revenir à la source du schisme conflictuel de Jacob/Israël et d’Ismaël-le-Guerrier, fils de la postérité d’Abraham, dont nous subissons jusqu’à nos jours les conséquences. Depuis l’aube métaphysique de la conscience du Bien et du Mal, l’observation des rapports humains des grands ensembles démographiques, montrent  qu’une fracture abyssale sépare deux types de populations sur les plans culturels et religieux.

La vision du planétarium des temps anciens révèle qu’une onde de choc, d’éthique déontologique, se propage dans l’espèce humaine, responsable sans recours de sa liberté d’être et de son libre arbitre.

Dans notre espace-temps contemporain, d’une part, plus de 2 milliards de croyants d’obédience judéo-chrétienne, auxquels s’adjoignent près de 2 milliards de confessions religieuses « autres » (bouddhiste, hindouiste, etc.) ; de même que près de 2 milliards de personnes laïques et agnostiques − forcément impliquées − sont d’autre part alarmés par la volonté coranique d’un milliard 300 millions de musulmans, fédérés dans une Oumma politico-religieuse omnisciente.

De bon ou mauvais gré, ces croyants en Allah et son prophète sont solidaires de cette entité transfrontalière qui les abrite, sachant qu’un cimeterre leur trancherait le cou s’ils envisageaient de l’apostasier.

À l’aube de notre 21ème siècle, le regain de l’Oumma islamique bénéficia opportunément de combler les vides religieux et géopolitiques des deux dernières guerres mondiales. Cette élévation en puissance lui permet de revendiquer haut et fort une souveraineté théologique totalitaire, sous l’égide d’un Califat mondial médiéval.

Ce dernier, doté d’un mode opératoire fondé sur le coran, la charria et le bras armé de cohortes islamistes, proclame son déploiement dans toutes les nations mécréantes, afin de les soumettre à la gloire de leur Dieu. En quatorze siècles, cette ambition politico-théologique s’est accomplie dans 57 pays, par ruse diplomatique, phagocytage graduel ou violence de ses batailles, son esclavagisme et ses attentats jihadistes.

De nos jours, cette déclaration de « guerre sainte » semble être l’eschatologie de son ultime assaut, recommandée par son inamovible « livre saint », et la caution juridique des lois moyenâgeuses de la charria. Or, depuis le mal-nommé « Printemps Arabe », d’incessants conflits religieux et ethniques, d’ampleur croissante, furent déclenchés depuis le 11 septembre 2001 contre la civilisation occidentale.

En fait, ils révèlent que l’épicentre des évènements qui adviennent se situent au-delà d’une impensable rationalité. D’après les Ecritures bibliques des prophètes hébreux, ces derniers présagent un déluge de feu qui se focalisera spécialement sur la capitale israélienne avec son « kotel », vestige du mur Occidental du Temple juif, témoin gênant de la souveraineté du Créateur, l’Éternel « JE SUIS ».

Édifiée en « Sion », qui signifie signe ou repère pour l’humanité, Jérusalem (Yerushalayim) cité du roi David, représente depuis ses origines un vertige obsessionnel géopolitique. Sa renaissance providentielle en 1948 donne plus que jamais le tournis à la majorité des 197 membres de l’auto suffisante ONU.

La plupart des pays qu’elle représente sont décontenancés par l’impact que  représente en terme de prestige, l’insignifiante capitale du roi David, en regard de la puissance de leurs propres cités, d’ambition babylonienne par leurs « gratte-ciels » (dont le prochain aura mille mètres de hauteur) qui symbolisent pour leurs bâtisseurs, la rébellion du genre humain contre son Créateur.

Les Présidents des 197 capitales onusiennes subodorent que la renaissance de la cité de David remettra en question leur prédominance, ce qui provoque en eux un rejet mâtiné de haine envers la « Jérusalem céleste », dont ils appréhendent la venue dans leur contemporanéité.

Dès lors, selon les Écritures, il est vraisemblable qu’à l’aube du XXIème siècle, Jérusalem soit une « pierre pesante pour les nations ».

Comme un pôle magnétique de vérité sur une face, et de frustration destructrice à son revers. Ainsi, cette modeste cité prénommée « la demeure de Ha’shem » (Dieu), continue de troubler le sommeil des Puissants de ce monde, notamment des élites du Nouvel Ordre Mondial tout autant que la mystique aberrante d’un Califat islamique planétaire.

Sultans, Imams et Ayatollahs constituent le deuxième versant de l’abyssale « fracture » du genre humain. Aspirant à prendre une  « pôle position » théologique, ils revendiquent leur prééminence à partir d’une sombre « Kaaba » noire, sise dans l’enceinte de la Mecque arabo-persique. Or, ce serait depuis ce lieu d’antériorité obscure que se répand le souffle méphitique de l’appel à la « guerre sainte » des peuples Arabes-Perses-Turcs-Asiatiques-Africains et autres, contre un monde mécréant. Parmi ce dernier, vivent et prospèrent deux milliards 200 millions de croyants d’obédience biblique, radicalement réfractaires et antagonistes.

Ils constituent une civilisation différente par sa culture gréco-celte-romaine et israélo-chrétienne.

Néanmoins, il s’avère que dans cette civilisation occidentale riche et opulente, seul un faible pourcentage de ses populations paraît apte à combattre cette « guerre sainte islamique » qui leur a été déclaré par force d’attentats d’une horreur sanguinaire, dans le but d’apeurer les esprits.

L’ensemble de la civilisation gréco-judéo-chrétienne est engluée dans la lourdeur des appareils d’États démocratiques, d’une liberté culturelle permissive sans frein ni garde-fous, de droit-de-l’homme dévoyés, de pouvoirs politiques focalisés sur de sordides complots électoralistes, d’une Justice laxiste due à des magistrats défaillants, de Fonctionnaires Publics corporatistes, de Corps Enseignants aux pédagogies destructrices, d’Institutions a-variées, d’une Défense nationale démunie de moyens adaptées et des forces de l’ordre bâillonnées.

L’ensemble des corps sociaux sont sous l’emprise de mensonges orwelliens, avalisés par de fourbes autorités et des médias complices. 

L’Europe engrossée de 28 pays associés s’estime supérieure, par l’accumulation des richesses historiques de ses membres et de son poids démographique. Elle refuse d’entendre qu’elle est déjà vaincue par ses combinaisons douteuses, sa litanie de décrets moulinés par ses Commissaires grassement appointés, ravis de régir et diviser pour mieux dominer, sans l’aval des peuples-citoyens plus ou moins anesthésiés.

En réalité, l’Europe s’est laissée berner et envahir par plus de 50 millions de musulmans immigrés, légaux ou clandestins, dont l’esprit, la culture et l’esprit de domination sont antinomiques à la sienne. 

S’agissant des 66 millions de Français, alanguis par trop de déceptions des États de l’Union, de menteries accumulées sur quatre décennies, d’addiction au consumérisme, de déchristianisation par une théologique de laïcité anti-dieu et a-morale. Les Français citadins comme de terroirs, sont déboussolés, égarés et alarmés. Ils paraissent peu enclins à affronter un Islam conquérant, qui méprise la mort de surcroît.

De plus, en distillant goutte à goutte l’omniprésence de la peur, en créant des chaos propices à leurs tactiques de guerre, les jihadistes parviennent à sidérer les autochtones qui, sans guide ni boussole, pourraient capituler, par accablement fataliste.

Or, dans cette guerre ethnique française qui s’organise sur son sol et ses îles, quelques centaines de milliers de citoyens patriotes se lèvent dans le but d’agir, déterminés qu’ils sont à démystifier les leurres du « vivre ensemble » avec un Islam de « paix et tolérance » trompeur qui lui sont bassinés jour et nuit.

Ce grand nombre de Français dispersés et désorganisés veut entrer en résistance active, à oser la dissidence administrative, préfectorale et, s’il le fallait, à contourner des forces de l’ordre qui s’y opposeraient injustement. De même sont-ils déterminés à vilipender et neutraliser des édiles corrompus, des maires cramponnés à leurs écharpes, des banquiers avides de dollars, des administrateurs soudoyés et des affairistes sans vergogne.

Il en est de même des Politiques, Parlementaires, Sénateurs et hauts fonctionnaires, dénués de scrupule, d’éthique et d’honneur. Certains patriotes commencent même à répertorier ceux qui ne voient que profits et discrètes collaborations avec l’ennemi.

Face à ces innombrables âmes indignes, des milliers de concitoyens, qui aiment la France, sont prêts à s’enrôler comme conscrits dans une « Armée de l’Ombre » (nda: selon un scénario imaginable) pour reconquérir par guérillas contre-offensives, les quartiers, villes et territoires « perdus » de la République. Il est sûr qu’à l’heure actuelle, une partie de la population française exaspérée est prête à des débordements incontrôlables (1).

Aussi, pour éviter la probabilité d’une guerre civile, l’intervention d’une « Armée de l’Ombre » adaptée aux situations les plus menaçantes, serait de mise.

Par son invisibilité, sa non-officialité, ses interventions fluides et rapides, analogues aux résistances historiques, cette armée parallèle constituerait un appui souple et efficace. Assistée par un Service de Renseignements imperméables, elle s’avérerait très utile pour les unités militaires d’élites, freinées qu’elles sont par la lenteur administrative des chaînes de commandements hiérarchiques, qui se neutralisent parfois, et des aléas politiques qui amènent des lourdeur interventionnistes.

Parmi ceux qui se lèvent déjà, certains généraux et chefs militaires aguerris des forces de commandement peuvent s’inspirer de héros d’autrefois, tels Charles Martel ou Jehanne d’Arc, dont le mythique « anneau » vient d’être acquis au Puy-du-fou, par Philippe de Villiers.

S’y ajouteraient un grand nombre d’hommes d’honneur, de courage et de droiture de cœur. Toutes ces compétences en vigilance active, réveilleraient assurément l’esprit patriotique de la France.

Avec un noyau initial d’hommes de guerre et d’experts en stratégies et, par ondes concentriques des milliers d’hommes et femmes volontaires, agissants en maints domaines, constitueraient pour cette « Armée de l’Ombre » un faisceau de valeurs exemplaires.

La tâche de son État-major, gardé et abrité, consisterait à organiser plusieurs niveaux d’interventions; avoir des transmissions cryptées et recruter des entraîneurs de terrain à la guérilla active.

En quelques mois, de nombreuses « Compagnies de l’Ombre » serraient aptes aux opérations coups de poing, répondant coup pour coup aux attentats jihadistes.

Des dizaines de cadres, assermentés par une Charte incontournable, prendraient en charge des centaines de conscrits volontaires et frères d’armes, en les priant au passage de « laisser au vestiaire » leurs partis politiques, afin qu’ils n’aient à l’esprit que la volonté de libérer la France. Par ailleurs, l’objectif sera d’anticiper et contrecarrer les jihadistes, leurs mandataires et leurs sources de financements. Cela nécessitera d’ajuster les effectifs recrutés et formés dans les villes-clefs et les territoires névralgiques, de même que dans les îles et la francophonie.

Bien qu’elle ne soit encore qu’une « Armée de l’Ombre » en devenir, son schéma doit penser à coordonner ses contacts et savoir saisir les opportunités qui se présenteraient.

Sa première feuille de route consisterait à jauger l’état des lieux et démasquer ceux qui seraient susceptibles de pactiser avec l’ennemi.

Dans le même temps, rectifier les désinformations médiatiques ; réarmer moralement les cadres dirigeants les plus honnêtes ; remettre à niveau l’armement des forces militaires et civiles ; repérer des groupes d’individus gauchistes et musulmans qui s’y sont embusqués ; démanteler les réseaux de passeurs d’émigrants; exhorter au rehaussement éthique du pays ; colmater les failles sécuritaires; surveiller l’embrigadement de détenus dans les prisons ; priver de la manne financière le parasitisme et les nuisances associatives qui dévoient la jeunesse estudiantine et enfin, rétablir la peine capitale pour les jihadistes, qui par ailleurs, sont de fervents adeptes de la mort.

Ces chantiers de grande nécessité devraient être mis en application durant les 100 premiers jours du quinquennat de 2017. Ils représentent la réalité d’un Salut Public National, sous peine de le voir s’effondrer, ce qui entraînerait aussi la chute de plusieurs nations de l’UE.

Concernant la régénération de l’autorité gouvernementale, sa prochaine équipe dirigeante ne devrait plus se référer aux « us et coutumes » des anciennes législatures, mais s’adapter à un monde en crise aigüe d’identité et de sécurité. Et pour cela, innover sans cesse, avec un esprit de salubrité publique en fonctions des aléas politiques et des offensives islamistes.

Les hommes et femmes qui vont composer cette Armée de l’Ombre s’appliqueront à restaurer l’image défigurée de la France et oser faire un audit du désastre économique dans laquelle se trouve la France: chômage, faillites, fuites des talents, braderie du patrimoine, endettement colossal.

Le but de « l’Armée de l’Ombre » serait de rétablir les valeurs de ses racines judéo-chrétiennes et du sens réel des mots: « oui c’est oui », « honneur », « sens du devoir », « famille », « amour de son pays », etc.

Autrement dit de réinvestir l’Histoire de la France dans son entièreté.

Par subreptice mondialisme culturel, elle a été gravement déstructurée, pour qu’advienne un « changement de population et de civilisation ».

La nouvelle équipe doit ramener la France à sa juste position dans le concert des nations, en tenant compte que l’Europe (2) devra rejeter ses lubies mégalomanes, ses mésalliances suspectes, sa juteuse bureaucratie interne et ses égarements de technocrates insensés. De même, elle devra rejeter « ad patres » l’entrée de la Turquie dans sa bergerie, inviter cordialement la Russie à venir dialoguer à Bruxelles, cesser de s’arrimer à une OTAN dépassée et enfin, ne plus fantasmer, pieds et poings liés, pour un ténébreux Mondialisme. Il n’est pas trop tard ! Que les hommes et femmes de foi en l’Éternel prient comme Jehanne d’Arc, pour que la France retrouve ses esprits, ses droits et son honneur.

Célier François - pasteur

© François Celier pour Europe Israël News 25.04.2016

  1. Une révolte citoyenne gronde dans de nombreuses régions de France. Cette colère les amènent à s’interroger sur la manière de s’unir pour renverser, s’il le faut, une gouvernance qui se délite à ses yeux. Ils aspirent à réveiller la volonté du plus grand nombre à combattre l’intrusion d’une civilisation étrangère et incompatible, qui veut les soumettre par des actes barbaresques d’une violence sanguinaire inouïe.
  1. « Le Seigneur te frappera de vertige et de cécité, et de perturbation morale; et tu iras tâtonnant en plein midi comme fait l’aveugle dans les ténèbres, tu ne mèneras pas à bonne fin tes entreprises, tu seras opprimé et spolié incessamment sans trouver un défenseur. »  (La Bible. Deut. 28: 28-29)