Le Figaro 23 mai raconte comment « Interrogé avant son déplacement en Israël, le premier ministre a jugé qu’il n’y avait «aucune raison» pour que le sulfureux islamologue Tariq Ramadan obtienne la nationalité française« . Et le Figaro poursuit : « Manuel Valls durcit le ton. Après s’être déjà montré très critique vis-à-vis de l’extrême gauche, qu’il a souvent accusée de connivences avec l’islam radical, le premier ministre vient de franchir un nouveau cap: il a repris à son compte l’expression controversée d’«islamo-gauchisme». Invité du «Forum Radio J» en marge de son déplacement en Israël et dans les Territoires palestiniens, le chef du gouvernement a ainsi dit citer «les mots justes» de son fidèle secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
Israël, seul pays démocratique et non musulman au coeur de l’islam
«Il y a ces capitulations intellectuelles, ces ambiguïtés avec Les Indigènes de la République, les discussions entre Mme Clémentine Autain (porte-parole d’«Ensemble!», ndlr) et Tariq Ramadan, les ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de cette violence et de cette radicalisation», a-t-il d’abord expliqué. Dans son viseur: le fait que le parti de la conseillère régionale d’Île-de-France ait, en décembre dernier, appelé à se rendre à un meeting controversé à Saint-Denis, où le sulfureux islamologue était – entre autres – invité à s’exprimer.«
Tariq Ramadan a répondu à Valls sur le ton de l’ironie dans un tweet.
Dites Monsieur Manuel Valls, si je ne demande que la légion d’honneur, vous me la donneriez? Cet « honneur » que vous vendez en Rafales. Deal?
Et toc ! Même chez les Frères musulmans on manie l’humour avec à-propos.
Clémentine Autain, elle, manque totalement d’humour, c’est bien connu. Elle riposte donc, mais pas laïque, à la manière islamo-gauchiste, en appelant au secours les keufs et les juges de la République mécréante puisque laïque et menace de déposer plainte : « Je vais porter plainte contre (lui) s’il ne présente pas ses excuse (sic !). (…) Il faut que cela cesse. (…) Ces propos sont mensongers. Je n’ai jamais rencontré personnellement Tariq Ramadan, ni partagé de tribune avec lui. Ces accusations ineptes visent à dire que moi-même, et à travers moi ma famille politique, seraient le terreau du terrorisme (…) Il est le premier ministre et doit donc garantir le débat démocratique» au lieu de l’«évacuer, par les mensonges et les insultes« .
« C’est son droit », comme disent les Corses, et si elle le dit ! Mais comment la croire quand sa « famille politique », comme elle l’appelle, prend systématiquement la défense des casseurs et les djihadistes ? Comment la croire quand elle`même appelle à a guerre civile, et ce en plein état d’urgence ?
Et Valls n’a pas tort quand il déclare à propos de Tariq Ramadan « Moi je pense que quand on aspire à être français, c’est qu’on aspire à partager des valeurs. Et ces valeurs sont, je crois, contradictoires avec son message« . Cela dit, rappelle Le Figaro, « Marié à une française depuis trente ans, le théologien pourrait toutefois, selon la loi en vigueur, jouir du droit de naturalisation presque automatiquement« .
Valls à Tel Aviv a manifesté son soutien aux Juifs et à Israël, le seul état vraiment démocratique du Moyen-Orient et le seul aussi qui refuse la soumission à la colonisation arabe et musulmane qui dure depuis le VIIIème siècle. On ne pourrait que l’approuver si ses actes et ses déclarations n’étaient pas aussi imprégnés d’électoralisme à destination de la communauté juive française. D’autant que sur place, en France, il n’agit pas vraiment efficacement contre l’islamo-gauchisme qu’il dénonce quand il est à l’étranger.
C’est ainsi qu’à Béziers quand les islamo-gauchistes attaquent le conseil municipal l’Etat français n’a aucune réaction. De plus, quand la mairie réagit par un communiqué, la presse élyséenne ne lui donne aucune publicité.
« Un groupe d’une vingtaine d’individus, composé de militants communistes, anti-israéliens, islamistes, est venu semer le trouble hier soir au conseil municipal de Béziers. Ce même groupe avait déjà attaqué le conseil municipal à deux reprises, sans que la justice, du moins pour l’heure, ne s’en émeuve malgré les plaintes déposées.
Cette attaque préméditée, orchestrée, qui est une récidive, est un fait grave, punissable pénalement devant un tribunal correctionnel.«
Le communiqué du maire explique que : le groupe était dirigé, comme l’indique Midi Libre en donnant leurs noms, par Omar Khatiri et Linda Mendy-Hamdani. Prudemment en retrait, comme souvent, Mehdi Roland dirigeait l’opération tout en la diffusant en direct sur l’application périscope.
Conformément à une méthode apprise dans les comités d’agitateurs pro-palestiniens, les fauteurs de trouble ont provoqué la police, tout en la filmant, et en s’opposant physiquement à leur expulsion de la salle du conseil municipal.
Certains de ces militants ont insulté un policier noir, le traitant « d’esclave » et lui conseillant de « retourner dans son champ de coton ». Ce policier a déposé plainte.
L’un d’entre eux, un certain Marwin Doucet, a insulté les policiers, les traitant de « fils de pute » (Une vidéo en apporte la preuve).
Enfin, concluons sur une note révélatrice de l’état d’esprit de ce groupuscule : à la fin de leur action, on peut voir un des militants provoquer en criant : « One, Two, three, viva l’Algérie ! ».
Suite à ces incidents, le maire a fait voter une motion condamnant cette agression. Cette motion a été votée par la majorité et le groupe des Républicains. Le groupe socialiste n’a pas voulu prendre part au vote. Seul l’élu communiste, Aimé Couquet a voté contre, se solidarisant avec les agresseurs. Au fait, les communistes, ce sont bien la famille politique de Clémenine Autain, Non ? Bien naturellement, la Ville de Béziers a décidé de porter plainte contre les organisateurs de cette attaque et les membres de leur groupuscule. De leur côté, quatre policiers municipaux ont déjà déposé plainte pour menaces de mort, outrages, ou pour avoir été molesté. Menaces de mort, outrages, violences, ce sont là les effets de l’affiche de la CGT appelant à la violence contre la police. La CGT, encore la famille politique de la ci-devant Clémentine Autain.
L’Imprécateur