Le pire des crimes qu’aura commis François Hollande n’est pas d’avoir tenté d’imposer à la France un modèle économique socialiste condamné à l’échec par nature (1). La France s’en sortira malgré le conservatisme forcené des syndicats, d’une grande partie de l’administration et de la gauche politico-médiatique qui s’obstine à vouloir se parer de la couleur rouge sang du marxisme.
Le pire des crimes de François Hollande est celui de supprimer avec constance et obstination les libertés garanties par la Constitution au moyen de lois et de pressions policières, juridiques, médiatiques et financières sur tous ceux qui osent contester, critiquer, démontrer la fausseté des thèses idéologiques, sociales et économiques du président et de son gouvernement.
Il y a une incontestable radicalisation du comportement de l’Etat envers ceux qui ont des opinions « hors idéologie » marxiste. Longtemps celles-ci n’ont provoqué à gauche que des articles de journaux ou des interventions verbales parfois assorties d’insultes. Les procès étaient rarissimes, comme ceux que les communistes intentaient à ceux qui dénonçaient le goulag ou le racisme staliniens (déportation des Juifs, des Tatars, des Tchétchènes et quelques autres ethnies, génocide des Ukrainiens, etc…)
Avec les socialistes et les lois mémorielles, les opinions « déviantes » ont ensuite valu à leurs auteurs des amendes souvent symboliques, parfois lourdes et accompagnées de peines avec sursis comme, par exemple, dans le cas bien connu d’Eric Zemmour. Maintenant, c’est carrément la taule, par exemple Boris Le Lay condamné à deux ans de prison ferme pour avoir contesté l’impartialité de la magistrate d’origine africaine Fatou Mano qui l’avait précédemment condamné à six mois fermes pour avoir déclaré « qu’il n’y avait pas de Celtes noirs, qu’on n’en avait jamais vu, et qu’on n’en verrait jamais« . Pendant ce temps, les imams sunnites-salafistes ne sont toujours pas inquiétés quand ils légitiment le viol des femmes non voilées et recrutent des jeunes pour le djihad, lesquels, quand ils reviennent de Syrie, se voient offrir des stages de « déradicalisation » aux frais des contribuables.
Si Christiane Taubira a incontestablement contribué à cette dérive de la justice vers le totalitarisme avec des lois et décrets qui par petites touches ont progressivement rogné les libertés, son successeur, Urvoas, ne vaut guère mieux qui n’a aucune réaction quand il apparait de manière aveuglante que la justice française est à deux vitesses. Si Le Lay mérite six mois fermes pour avoir déclaré sur son blog qu’il n’y a pas de Celtes noirs, combien devrait mériter, à votre avis, un notable français qui a déclaré le 31 octobre 2015 (2), dans un entretien où était évoquée l’afro-américaine Nafissatou Dialo à qui DSK aurait imposé en 2011 une fellation, que c’était une « femme de chambre noire, laide, horrible » ?
François Hollande décore Jean Frydman
En six mots, ce notable (3) a commis un triple délit qui aurait du lui valoir les foudres de la Justice : il affiche un mépris ostensible de classe sociale, c’est une « femme de chambre », une « sans-dents » en quelques sorte, raciste, elle est de couleur de peau « noire », doublé d’une justification esthétique mensongère pour démentir l’éventualité d’une tentation sexuelle chez DSK, elle était « laide, horrible ». Imaginez qu’il ait déclaré la même chose à propos d’une ministre ou d’une magistrate !
Or, le 11 mars 2016, ce notable a été fait chevalier de la Légion d’honneur à l’Élysée par le président de la République française lui-même ! Donc, un homme de communication qui affiche son socialisme peut dire n’importe quelles horreurs racistes, on le décore. Si le même était de droite il serait probablement condamné à de la prison ferme.
Ce n’est pas miss monde, c’est certain, mais de là à la trouver « laide et horrible pace qu’elle est noire et femme de chambre… »
L’information officielle, celle des chaines de télévision et journaux contrôlés par l’Etat est idéologiquement très orientée. Le carnage d’Orlando en Floride, commis par un afghan de nationalité américaine contre un club homosexuel, a donné lieu à un déferlement d’information biaisée pour démontrer que l’islam n’était pas responsable de cette horreur. Omar Marteen est « un loup solitaire » (C dans l’air), « un fou« , la législation sur la détention d’armes aux Etats-Unis est insuffisante, donc c’est la faute des Républicains (France 24), etc. Autrement dit, le vrai responsable, c’est la société américaine. Le témoignage de l’épouse d’Omar affirmant qu’il était violent, instable et musulman pratiquant radicalisé ? À peine évoqué une fois (France 24), qu’il avait fait allégeance à l’Etat Islamique ? Idem. Que l’EI a revendiqué et confirmé la paternité de l’attentat et que l’EI laisse les exécutants libres du choix de la cible et des moyens à utiliser pour réaliser l’attentat ? À peine évoqué lui aussi (C dans l’air). Que se procurer des armes de guerre est partout facile, y compris en France et en Europe quand on a les relations nécessaires dans le milieu islamique ? Dit par un criminologue, mais sans insister.
Au même moment, en France, à Magnanville (Yvelines), un commandant de police était poignardé vers 21 heures au moment où il franchissait le portail de son domicile. Il a appelé les voisins entre le premier et le second coup de poignard. Au total, il en a reçu neuf dans l’abdomen, aux cris de Allahou Akbar (voisins cités par BFMTV). La police est arrivée rapidement et a trouvé le musulman djihadiste enfermé dans la maison où il venait d’égorger la compagne du commandant, elle-même secrétaire de police. La vie de leur petit garçon de trois ans étant gravement menacée, le RAID a abattu le musulman djihadiste vers minuit. Au cours des négociations qui ont précédé, le musulman a révélé appartenir à l’Organisation Etat Islamique (Le Monde). Larossi Abballah était déjà connu de la police et de la justice comme militant islamiste dangereux, ce qu’ont confirmé l’agence islamiste Amaq et le centre américain de surveillance des réseaux djihadistes SITE.
Pourquoi était-il en liberté ou n’avait-il pas été expulsé vers son pays d’origine ?
Mercredi soir 15 juin au 20 heures, Bernard Cazeneuve soutenait devant David Pujadas que juridiquement parlant rien ne pouvait être reproché à l’Etat, Abdallah s’étant bien comporté pendant son séjour précédent en prison et ayant respecté les conditions mises à sa libération anticipée. Policiers, gendarmes et juges savent bien que les criminels intelligents se comportent toujours en parfaits citoyens le temps d’obtenir leur libération, ce qui leur permet de récidiver plus rapidement s’ils le désirent. Mais comme dit Cazeneuve, « puisque la lettre de la loi est respectée »… Il n’y peut donc rien si des vies sont perdues parce que les politiciens comme lui n’ont toujours rien compris à l’esprit des lois qui régissent les remises en liberté et veut que les criminels aient réellement renoncé au crime, fut-il religieux.
Dans le cas des musulmans en djihad, cela signifierait au strict minimum qu’ils aient abjuré publiquement l’islam et se soient officiellement convertis à l’athéisme ou à une religion interdisant le meurtre : christianisme, bouddhisme, judaïsme… « Tu ne tueras point » : Sixième commandement du Décalogue, Exode 20:13 (Bible), cinquième commandement du catéchisme de l’Eglise catholique (Vatican).
Le sixième commandement du Coran interdit lui aussi le meurtre, mais avec une restriction qu’ignorent nos hommes et femmes politiques, à peu près tous totalement incultes en matière de religion comme l’a confessé un jour Alain Juppé : le Coran n’interdit que le meurtre des autres musulmans et recommande dans plusieurs sourates l’assassinat des « mécréants », les « kouffars », par tous les moyens.
En outre la secte sunnite, majoritairement représentée en France, n’interdit que le meurtre des sunnites.
https://www.youtube.com/watch?v=LO1PQ2jWxYU
En février dernier, à Brest, un imam du nom de Rachid El Jay, dit « Abou Houdeyfa « , ci-devant prédicateur salafiste à la mosquée de Brest, prêchait : « Le hijab, c’est la pudeur de la femme, et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Et si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là, la négligent, et l’utilisent comme un objet. » Magnifique justification du viol, lequel est en principe puni par les lois de la République, ainsi que tous ceux qui en font l’apologie.
Les gendarmes ont autre chose à faire. L’imam enseigne aussi le Coran à des enfants. Il les menace d’être transformés en singes ou en porcs s’ils écoutent de la musique.
Le maire socialiste de la ville le soutient et va ouvrir une école coranique en juin.
Le poursuivre en justice ? Vous rigolez !
https://www.youtube.com/watch?v=q697CogfwdE
Car pendant ce temps-là, le 17 février, des élèves de troisième de l’école Sainte Anne, à Auray (près de Vannes), ont été convoqués par la gendarmerie. Qu’avaient-ils donc fait ? Vendu de la coke à leurs camarades ? Brûlé une voiture ? Ils avaient simplement assisté au cours d’histoire de leur prof ! Dans le cadre d’une introduction à la géopolitique contemporaine , Pascal G., le prof, avait parlé de la Russie d’aujourd’hui et de son président, Vladimir Poutine. Et les gendarmes, sur ordre d’un procureur, voulaient tout savoir de ce que le prof avait dit. C’est pour cela que six gamins se sont retrouvés à la gendarmerie, le prof parti en vacances de neige a été convoqué à son retour.
Il ne fait pas bon être professeur d’histoire en Hollandie où les profs sont fichés par l’Éducation nationale. Ah ! les « valeurs de la République » …
L’Imprécateur
1 : L’échec du modèle économique socialiste est attesté par 70 années d’expérimentation en Union soviétique, 40 ans dans les pays d’Europe de l’Est, 30 ans en Chine première puissance économique du monde jusqu’au 18ème siècle, ruinée par le socialisme sous Mao, sauvée par l’économie de marché après 1978, 20 ans au Venezuela de Chavez-Maduro, 50 ans de castrisme à Cuba en cours de sauvetage depuis le 15 juillet 2010 avec la déclaration de Fidel Castro au journaliste Jeffrey Goldberg « Le socialisme, ça ne marche pas« , etc. etc.
2 : Sur la chaine télévisée de Patrick Drahi, BFMTV, avec le journaliste Thomas Misrachi.
3 : Mr Jean Frydman, co-fondateur d’Europe1 avec Charles Michelson, ex-conseiller de deux ministres israéliens, Yithzak Rabin et d’Ehoud Barak.