LE VRAI-FAUX ÉTAT-D’URGENCE (par Daniel Pollett)

LA FRANCE EN GUERRE

Dimanche 12 juin, 01h00 du matin, à Ganges (Hérault).

Nous rentrons d’un spectacle à Montpellier. Devant la gendarmerie, arrêt pour contrôle d’alcoolémie. Mais juste ça ! Je souffle dans le machin et la gendarmette est toute contente de me faire voir qu’il indique 0.00. Je lui réponds que je le lui avais dit en répondant à sa question « est-ce que vous avez bu ? » Et on nous laisse repartir. Nous pourrions avoir une dizaine de Kakachs dans le coffre avec un lot de munitions ; nous pourrions rouler dans une voiture volée destinée à perpétrer des attentats ; nous pourrions être fichés « S ». Rien de tout cela ne correspond aux ordres de contrôle que ces gendarmes appliquent. C’est sûr qu’à cette heure-là, ils vont trouver quelques fêtards ayant bu plus qu’autorisé…

Mais ne sommes-nous pas en état d’urgence ? La priorité n’est-elle pas à la lutte contre le terrorisme propagé par l’islam ? Laisseront-ils repartir de la même façon quelques barbus patibulaires ? Où est donc la protection des Français ? Dans quelques heures, deux policiers seront assassinés par un djihadiste déjà condamné pour préparation d’actes terroristes, leur enfant laissé orphelin après avoir assisté à la tuerie. Mais les contrôles-radar continuent de plus belle pour alimenter les caisses d’un État en faillite afin qu’il subventionne l’islamisation de la France, la désinformation des journaleux et l’agression contre les patriotes.

Mardi 14 Juin, 13h00, journal (!) télévisé de « La 2 » : Grande nouvelle ! Les gendarmes ont intercepté un autocar tout plein de Russes venus pour l’Euro de Foot. On ne sait pas s’ils sont tous coupables de participation à des scènes de sauvagerie dans les rues de Marseille, mais il est sûr que pour eux, l’Euro se termine là où est leur autocar. Belle prise ! Belle performance cazevidesque ! Avec de tels exploits, les djihadistes et autres perturbateurs de la paix civile et de l’ordre public vont trembler dans leurs repaires ! On va expulser ces troubles-fêtes sans ménagement et sans délai ! Soit, les coupables de ces agressions footballesques doivent être reconduits à la frontière – tiens ! existe-t-elle bien encore ? – mais est-ce le plus important aussi bien en tant que fait de société qu’en tant qu’élément d’information détaillée ?

On peut rêver de voir les forces de l’ordre aller dans les quartiers de droit musulman – et non pas de non-droit comme disent les journaleux – afin de fouiller les appartements, les caves, les garages et tous lieux susceptibles de servir de dépôts d’armes destinées aux prochains attentats. On peut rêver de les voir aussi investir les mosquées où sont prononcés des prêches contraires à notre République, aux droits de l’homme si chers aux bobos, aux droits de la femme surtout, au droit du peuple français à vivre comme il l’entend, au droit de l’humanité à vivre humainement et sans asservissement. On peut rêver…

Depuis plusieurs semaines ont lieu des grèves, des manifestations, des sabotages même exprimant le rejet du peuple français conte la loi el-connerie. L’association de malfaiteurs qui nous gouverne persiste à ne rien entendre. Les hooligans investissent les rues des villes participant à l’Euro de Foot, des mesures dérisoires sont prises quant à la consommation d’alcool, laissant l’appréciation de la clientèle visée aux commerçants. Des syndicats minoritaires sont conviés à une négociation indigne avec des instances gouvernementales par-dessus la direction de la SNCF et compromettant durablement l’avenir de cette entreprise publique.

Nous sommes bien dans une dictature, dans le ridicule aux yeux du monde entier, dans la faillite financière et économique, dans la guerre civile avançant à grands pas, si grands qu’ils surprennent encore ceux qui ne veulent pas dire son nom, comme ils ne voulaient pas dire celui de la guerre d’Algérie. Ce qui nous sert de gouvernement va encore nous faire le coup du « maintien de l’ordre ».

Du maintien de l’ordre dictatorial contre nous, patriotes, qu’on se le dise !

Daniel Polliett
Ligue du Midi


Cet article a été publié par la Ligue du Midi.