UNE SEULE ISSUE POUR LE SOCIALISME EN FAILLITE : LA DICTATURE ! (par l’Imprécateur)

« Jusqu’à une date récente, les riches étaient de droite et la gauche défendait le peuple » (Finkielkraut). C’était vrai, mais notre président a réussi à inverser cette courbe-là avant même que la courbe descendante de sa popularité personnelle n’ait croisé la courbe montante du chômage. Car si la presse aux ordres a claironné la baisse du chômage en mars et avril, due surtout à des manipulations statistiques et des radiations massives, elle a été infiniment plus discrète en mai quand le chômage est reparti à la hausse.

Autrefois, le « bourgeois » était considéré par la gauche comme un être égoïste et pingre qui vivait en exploitant le travail du peuple. Le fait qu’il soit aussi celui qui faisait vivre le peuple en créant de l’activité économique n’était pas mis à son crédit puisque, disait la gauche, l’Etat que nous dirigeons peut faire mieux et de plus redistribuer au peuple les gains réalisés.

L’Histoire est cruelle avec la gauche, mais elle est la vérité, raison pour laquelle il ne faut plus l’enseigner, sinon biaisée, à l’école. Partout où la gauche a pris le contrôle total de l’économie (1), elle a provoqué l’enrichissement de la caste fonctionnaire et politique à des niveaux bien plus élevés que ceux que connaissait la bourgeoisie industrieuse et commerçante d’avant, et elle a appauvri le peuple du travail.
« La gauche actuelle réussit l’exploit de réconcilier les privilégiés avec eux-mêmes. Ce spectacle est à vomir, jamais les gagnants n’ont été aussi puants » (Finkielkraut). Après cette déclaration du philosophe, on comprend que la caste des Nuit Debout qui a pu se payer deux mois de vacances place de la République avant de partir les poursuivre vers la Côte d’Azur ou le Maroc, parce qu’elle vit de l’impôt sans jamais travailler réellement, ait voulu lui faire la peau.

Et il y a pire. Le peuple finit toujours par se rendre compte que la gauche l’a trompé : celle-ci ne peut plus se maintenir au pouvoir par le jeu démocratique normal. Pour y rester si elle n’a pas abdiqué (c’est le mur de Berlin) ou renoué avec le capitalisme (Chine, Vietnam, Suède, Cuba…) elle  suscite  en son sein un dictateur pour maintenir la tyrannie socialiste et les bénéfices qu’en tirent les politiques et les fonctionnaires. Et elle dissimule son totalitarisme sous le joli nom de « démocratie populaire » qui est en réalité incarnée par un tyran et sa police politique : Staline, Honecker, Ceausescu, Hitler, Mussolini (« le meilleur des socialistes » disait Staline), Mao Tse-Tung, Ho Chi Minh, Soekarno, Nasser, Kadhafi, Ben Ali, Mugabe, Castro, Chavez, Maduro…
La liste est longue des dictateurs se réclamant du socialisme qui ont ensanglanté le monde. Bientôt peut-être Hollande qui pourrait en prendre le chemin ?

Car le premier paradoxe – le socialisme engendre inéluctablement une caste de privilégiés richissimes, bien pires que la noblesse qui les a précédés – se double d’un second paradoxe : le socialisme qui devrait incarner le peuple au pouvoir ne peut survivre qu’avec un dictateur à la tête du pays (2).

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Kim Jong Un, dictateur socialo-communiste de Corée du Nord, toujours habillé de noir et coiffé comme son grand-père

Comment font-ils pour se maintenir au pouvoir ? Un maillage serré de la population pour détecter les réfractaires, qu’une situation comme l’état d’urgence aide souvent à mettre en place sous prétexte de lutte contre l’ennemi ; une police politique (le Cabinet noir de l’Elysée, la STASI, le KGB…) ; un contrôle, voire une mise sous tutelle, de la presse écrite et parlée (déjà bien avancé en France) ; l’expulsion (blogs français fermés par la police sans décision de justice et contraints de se réfugier en Suisse, en Belgique ou en Russie), la persécution judiciaire (Zemmour, Soral, Dieudonné…), l’emprisonnement des « ennemis du peuple » qui ne sont le plus souvent que les esprits critiques et les opposants politiques (Veilleurs, jeunes de la Manif pour tous…), dans des cas extrêmes l’asservissement du peuple par la famine et les privations (Staline, Maduro, Mao, Ceausescu, Kim Il Sung…).

Et surtout, LE MENSONGE.
Dans les régimes socialistes, le mensonge est une institution d’Etat.

Pour soi-même, pas de progression dans l’appareil de l’Etat socialiste sans mensonges et flagornerie. Pour sa famille et quelques amis qu’il faut placer aux plus hauts postes pour se faire « des réseaux », comme Jean-Vincent Placé, antimilitariste forcené, nommé par Hollande colonel d’un prestigieux régiment des Forces spéciales de l’Armée de Terre sans raison autre que de lui assurer une place à l’abri des vicissitudes de la vie doublée d’une  retraite qui viendra s’ajouter à sa retraite de ministre : le prix de sa trahison d’EELV, et avoir un œil, fidèle à Hollande, dans l’armée. Car bien entendu, le colonel-ministre J-V Placé n’exercera aucune activité militaire, surtout à risque. Il s’agit de toute évidence d’une provocation envers l’Armée d’un autre antimilitariste forcené : le président de la République. Mais que peut-on attendre d’un homme qui a transformé le cimetière des poilus de Verdun en lieu de cavalcade écolo sur les tombes des anciens combattants après avoir tenté d’y imposer un rappeur antifrançais qui crache sur l’armée et la police ?

Mensonges au peuple qui n’a pas à savoir pourquoi sa soi-disant élite d’énarques prend telle ou telle décision et qu’il faut anesthésier par des mensonges qui passent d’autant mieux qu’ils sont plus gros. Comme ceux qui nous ont été assenés dernièrement par le président « tout va mieux« , une contre-évidence reprise en chœur par ses ministres et notamment son ministricule du commerce, Christian Eckhart.

Le président fait la danse du ventre pour attirer en France les banquiers de la City (mais « la finance est mon ennemie« !), on aveugle les Français en ne parlant depuis quinze jours que de foot alors que les deux tiers des Français s’en foutent complètement sachant comment tout ce cirque est truqué ; on compte sur les vélos dopés aux stéroïdes du Tour de France pour prendre le relais, on blablate et on laisse Eckhart raconter n’importe quoi à l’Assemblée. « La crise budgétaire est terminéeNous rendons aux Français une partie des efforts. La sécurité retrouvée de nos finances nous permet de le faire… etc. » Où a-t-il vu ça, dans la fumée d’un joint ?

Comment le rondouillard mais très menteur Eckhart explique-t-il alors la dette française passée de 93 % du PIB en 2013 à 97,5 % en 2015, les engagements non respectés de Hollande sur le déficit de l’Etat toujours à 3,5 %, loin des moins de 3 % promis en 2012 pour 2013, la charge des intérêts de la dette montée à 10,7 % du budget de l’Etat, un trou de près de 8 milliards dans le projet de budget 2017 dont il reporte le comblement à 2018 quand il ne sera plus là, par des artifices comptables (report de la prise en compte des dépenses les plus lourdes), 24 000 embauches de fonctionnaires de plus alors que la fonction publique est déjà – sauf exceptions notables – pléthorique.

Mis au pied du mur, comment ose-t-il affirmer que « la lutte contre la fraude fiscale sera plus rentable que prévu« , que « le contentieux fiscal (avec l’Europe) coûtera 700 millions d’euros de moins qu’initialement calculé » ? Il couche avec une voyante sympa ? Et gonflé comme une outre il ajoute : « Oui, la dépense de l’État hors charge de la dette et des pensions va augmenter de 3,3 milliards d’euros en 2017. Cette augmentation, nous l’assumons, nous la revendiquons« . Ben tiens ! Avec l’argent qu’il va voler aux contribuables en 2017 malgré les promesses de ne pas augmenter les impôts faites à de multiples reprises par Hollande qui distribue les cadeaux aux électeurs de gauche malgré les remontrances de la Cour des Comptes dont il n’a rien à faire.

Et puis après tout, c’est la droite arrivée au pouvoir en 2017 qui paiera l’addition gonflée par Hollande et devra affronter la colère du peuple quand il faudra réduire les budgets sous peine de faillite et de mise sous contrôle par le FMI des finances de la France.

En attendant la catastrophe annoncée en 2017, l’intelligentsia politique et financière de gauche, déjà fort riche, accumule le pognon. Elle en a tellement qu’elle a supplanté la communauté homo comme « cœur de cible » pour les publicitaires qui ont le flair des cochons truffiers pour sentir l’argent « là où qu’elle est » comme disait le regretté Georges Marchais.

Alors après la gauche, le déluge !

L’Imprécateur

Bannière 2016

1 : Union soviétique de Staline, pays d’Europe de l’Est des Honecker et autres Ceausescu, Chine de Mao, Cuba de Castro, Venezuela de Chavez, pays d’Afrique, Vietnam de l’Oncle Ho, Corée de Kim Il Sung…

2 : Certains réussissent même à créer une dynastie d’empereurs socialistes, Kim Il Sung, Kim Jong Il, Kim Jong Un dont la fille unique, Kim Ju-Ae, pourrait être l’héritière, à moins que l’un des frères ou sœurs du maréchal Kim Jong Un ne commette un coup d’Etat : Kim Jong Nam, Kim Yo Chong, Kim Jong Chol ou Kim Sul Song. Difficile de faire un pronostic, Kim Jong Un est encore jeune (33 ans ?) et pour le moment Kim Jong Chol est son préféré, mais Kim Jong Un en bon dictateur socialiste est un peu sadique, aime torturer et exécuter, son entourage et sa famille (son oncle général, entre autres) en a déjà fait l’expérience.