LES COMPROMISSIONS DE L’ETAT PS AVEC L’ISLAM TERRORISTE (par l’Imprécateur)

Ainsi, nous dit-on, le tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel, de son nom complet Mohamed Salman Ben Mondher Ben Mohamed Lahouaiej Bouhlel, était inconnu des services de renseignements, non fiché S, multirécidiviste connu seulement des services de police, notamment pour des violences avec armes. Ce qui n’empêchait pas les administrations de la République “irréprochable” (mais sourde et aveugle), d’être aux petits soins pour ce pauvre immigré : carte de séjour, aides sociales, logement, etc.

Parce que si la moindre enquête avait été menée par les services d’immigration de monsieur Cazeneuve, Bouhlel n’aurait jamais du entrer en France. Il y est pourtant entré en 2005 et c’est pour remercier le président Hollande et ses ministres Cazeneuve et Valls qu’il vient de prendre la vie de 84 innocents et de mettre quelques dizaines d’handicapés à vie à la charge de leurs familles et de la Sécurité Sociale.

Né à M’Saken, à 140 km au sud de Tunis, le 3 janvier 1985, il était le fils d’un notable du parti islamiste et extrémiste Ennahdha. Venu en France, il a, pour obtenir sa carte de séjour, épousé sa cousine Hajer Lahouel, ce qui lui a valu automatiquement ladite carte, Hajer ayant la nationalité française.

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Fâché depuis deux ans avec Hajer, Mohamed sortait tous les soirs, courait les filles, les garçons et les vjeux, comme l’a révélé l’épluchage de son portable par les policiers. Selon Kapitalis, son “amant” le plus âgé avait 76 ans ! 

Son père était connu comme un extrémiste islamiste violent, surveillé de près par la police tunisienne. Il a élevé son fils dans cet esprit d’intégrisme et de violence. Ce qui ressort déjà de l’enquête en cours, c’est la violence, mais dire qu’il s’était radicalisé “récemment” et “très vite” est une erreur que les enquêteurs rectifieront, du moins faut-il l’espérer.

Son père lui avait enseigné la “taqiya”, technique de dissimulation prévue et encouragée par le Coran et la charia  pour mieux tromper les mécréants qu’il faut détruire. La taqiya permet au musulman de boire de l’alcool, voler, tuer, violer, aller au bordel. Si la période de taqiya se termine par un beau massacre d’infidèles, elle vaut pardon pour toutes les fautes commises au nom d’Allah. C’est la raison pour laquelle les terroristes crient Allahou Akbar au moment où ils passent à l’acte. Raison aussi pour laquelle les autorités religieuses musulmanes ont les plus grandes difficultés à condamner le djihadiste qui est, pour l’islam, un “martyr”.
C’est d’ailleurs en martyr que la famille et les amis de Bouhlel s’apprêtent à enterrer à M’Saken le corps de Mohamed, dès que la justice française l’aura rendu.

Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne s’est pas improvisé subitement terroriste comme le croient naïvement monsieur Cazeneuve et ses services, mais “il est né et a baigné dans un milieu familial favorable à la violence et au radicalisme. Il en va de même de sa belle famille” (Nebil Ben Yahmed, Tunisie-secret). Les Lahouel sont connus comme intégristes en Tunisie, les trois beaux-frères de Bouhlel sont d’ailleurs actuellement interrogés par la police tunisienne. Le fait que son entourage l’ait décrit comme “pas très religieux, ne faisant pas la prière, aimant les filles et la salsa” montre qu’il avait bien intégré la taqiya et comment un intégriste lié à l’Etat islamiste peut dissimuler son vrai visage avant de passer à l’action terroriste.
Comme l’a observé le Procureur de Paris, il a d’ailleurs suivi scrupuleusement les instructions venues de Raqqa et diffusées par les réseaux et groupes islamistes en France.

Ce criminel, né et élevé en Tunisie dans un milieu intégriste, était culturellement disposé à devenir terroriste en France. Et ils sont des milliers (une infime minorité par rapport aux cinq ou six millions de musulmans vivant en France, mais des milliers quand même) à être ainsi en France, bien au chaud, nourris par la République et protégés par la gauche et le PS, à attendre le moment où on leur donnera l’ordre de passer à l’action s’ils n’en prennent pas l’initiative d’eux-mêmes.
Les services de police devraient s’inquiéter que l’un de ses proches (de Mohamed Bouhlel) travaille à l’aéroport de Nice” (Nebil Ben Yahmed, Tunisie-secret).

Depuis la “révolution du jasmin” que les frères musulmans avaient provoquée en Tunisie avec l’appui financier et politique des Occidentaux et sachant comment ils la récupèreraient ensuite pour faire de la Tunisie une république islamiste, “révolution” que l’ensemble des politiciens et journalistes français avaient à l’époque saluée, acclamée et exaltée, la Tunisie a produit des dizaines de milliers de ces terroristes islamistes. Plusieurs milliers font le djihad en Syrie pour s’entrainer, d’autres sont en France, et la France ne prend aucune mesure pour les surveiller.

Il y a moins d’un mois, François Hollande recevait en grande pompe le chef des Frères musulmans tunisiens, Rached Ghannouchi. Ghannouchi est un doctrinaire de l’islamo-terrorisme qui a fait partie du groupe organisateur de l’attentat du musée du Prado à Tunis. Hollande lui a demandé (c’était l’un des points non-écrits dans le programme officiel de la discussion prévue), “comment encadrer, contenir et empêcher la jeunesse musulmane française de basculer dans le radicalisme musulman“.
Si Al Capone vivait encore, Hollande l’inviterait pour lui demander comment encadrer et empêcher la jeunesse des banlieues de basculer dans le banditisme et le trafic de drogue !

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Rached Ghannouchi

Car il faut tout de même rappeler (Fabius l’ignorait c’est normal, mais Ayrault devrait le savoir), que “les Frères musulmans sont classés “organisation terroriste”, par l’Arabie Saoudite” (Le Monde). Il faudrait dire “même par l’Arabie saoudite”.

Certes, Ennahdha a décidé, le 22 mai dernier, de séparer ses activités religieuses de son action politique afin de devenir comme il le dit “un parti civil”. Mais c’est encore de la taqiya, de la dissimulation, car cette “grande réforme” se limite à interdire aux membres du parti d’exercer des activités politiques à ceux d’entre eux qui sont prêcheurs dans les mosquées !
Pour le reste, Ennahdha revendique toujours sont islamisme, n’abandonne aucune de ses activités religieuses et continue à interpréter la charia selon l’idéologie des Frères musulmans. Le parti n’envisage pas une seule seconde de devenir laïc, donc rien ne change, sinon que les Occidentaux naïfs le trouvent tout à coup fréquentable.
Hollande ignorait-il en embrassant Ghannouchi que celui-ci a participé au coup d’État islamiste de 1987, qu’ensuite il partit prêcher pour le compte de Ben Laden et d’al Qaïda au Soudan et s’en vante encore aujourd’hui ?
Le président de la république tunisienne, Beji Caïd Essebsi, ne vaut guère mieux : venu saluer la réforme d’Ennahdha il a émaillé son discours de citations religieuses tout droit sorties des textes des Frères musulmans.

Il faut, bien entendu, maintenir avec la Tunisie de bonnes relations d’État à État, mais personne ne doit se croire intelligent en prenant un air extasié en recevant ses dirigeants.

L’Imprécateur

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