11 JANVIER : RETOUR SUR UNE GRANDE ARNAQUE (par Maurice D.)

La « grande manifestation » du 11 janvier n’était bien qu’une mascarade.

Vous vous souvenez sans doute de cette photo de Mélenchon marchant en tête d’une vaste manifestation de l’extrême gauche qui s’est révélée être un bête trucage : Mélenchon se faisant photographier par un camarade-photographe avec un cadrage donnant l’impression que la poignée de copains qui le suivaient et auraient tenu dans une cabine téléphonique étaient le peuple de gauche en marche.

000 - MélenchonOn a eu la même chose le 11 janvier. D’abord parce que le quadrillage des rares photos prises de haut qui ont été diffusées (les photos prises des hélicoptères ne l’ayant toujours pas été, à ma connaissance), montre que l’on reste largement en-dessous des chiffres mirobolants annoncés (4 millions).

Quant à la marche des chefs d’Etat dans la manifestation !!! Une bonne photo vaut mieux que des explications :

7354298-11321539

Il y a du monde quand même ? Oh oui, les trois quarts des 200 personnes visibles sur la photo sont les gardes du corps des chefs d’Etat et des figurants en civil de la police parisienne !

La rue proche de la place Léon Blum (métro Voltaire) qui a servi de décor a été préalablement vidée de ses voitures, et de ses habitants. Tout le secteur a été minutieusement fouillé et le quartier cerné par un bon millier de policiers en uniforme et en civil. Je ne critique pas la mesure de sécurité quand des chefs d’Etat comme Netanyahou ou Angela Merkel sont présents, mais l’utilisation mensongère qui en est faite pour la publicité fallacieuse du président.

Ce sont les journalistes d’un journal économique allemand qui ont vendu la mèche, www.canalfrance.info a repris l’information et Le Monde a confirmé puisque le secret était éventé, en pensant que ce ne seraient pas la poignée de lecteurs qui lui restent fidèles qui iraient répéter que toute cette affaire est une escroquerie médiatique montée par « la com » de l’Elysée.

Toutefois, la configuration du site me fait penser qu’il ne s’agit pas d’une « ruelle » comme le dit le journal allemand, mais de l’entrée de l’Avenue Parmentier qui s’évase en « place Léon Blum » à l’approche du Boulevard Voltaire où elle croise la rue de la Roquette.
Un lecteur de Minurne qui habiterait le quartier pourrait-il nous le confirmer ?

Remarquez que sur la photo officielle où notre Bonaparte en papier mâché prend une pose martiale de dindon qui se rengorge, si l’on regarde dans le coin en haut à gauche, on voit bien qu’il n’y a plus personne d’autre que quelques types en costumes bleu marine qui regardent de tous côtés.

gal-2927392

Allez François, sans rancune, c’était une bonne blague et maintenant que cette arnaque t’a permis de remonter à 40 % dans les sondages commandés par l’Elysée, il va falloir songer aux choses sérieuses.

Comparer le 7 janvier au 11 septembre américain comme l’ont fait le philosophe de gauche Michel Onfray et l’écrivain-journaliste de droite Eric Zemmour était sérieusement exagéré, mais à l’image de la réaction gouvernementale et médiatique.

Christophe Servan a vu juste en disant dans Boulevard Voltaire que l’on a assisté à « la plus grande opération de propagande et d’intoxication depuis les funérailles de Staline, le 9 mars 1953« . La comparaison avec les méthodes de bourrage de crâne du communisme est intéressante car on la retrouve dans tout l’activisme gouvernemental actuel pour contrôler l’information et punir les déviants qui ne respectent pas les injonctions de la propagande officielle.
Du pur 1984 d’Orwell.

Pire, les toutous du régime montrent à nouveau les dents, ils ont repris du poil de la bête, les roquets. Le petit machin qui officie au Petit journal de Canal +, a énuméré tous les artistes qui, à je ne sais quel non-remise d’Oscar, n’ont pas affiché « Je suis Charlie ». Une autre a demandé la tête de journalistes qui ont commis le même crime. Ils veulent des têtes, « les chiens » du PAF, comme les appelait François Mitterrand.

1793-execution-of-louis-xvi-1316x648Comme les terroristes et les djihadistes, la gauche a toujours aimé trancher les têtes

Ils n’ont cessé de crier pour la liberté d’opinion et pour la liberté de la presse, mais à peine descendus de l’estrade, ils déposent plainte contre Philippe Tesson, inculpent Dieudonné, menacent de prison toute personne qui dira « c’est l’islam ».

Le gouvernement et le président imaginent des lois liberticides et certains à gauche vont jusqu’à réclamer un ministère de l’information, ou au minimum une « Commission de la censure » comme celle dont Christine Gouze-Raynal (soeur de Danielle Mitterrand) était la secrétaire sous l’occupation allemande.

C’est depuis des décennies que la gauche « de France » stigmatise le peuple français : beaufs, bourges, sarkozistes, cathos, fascistes, les bonnets rouges bretons sont « les héritiers de Maurras« , nazis, le peuple a « des idées rances« , nauséabondes, poujadistes, lepénistes…
Le peuple français commence à se révolter, ils en sont « sidérés » ! Quel culot !

Et voilà qu’un « miracle » arrive, le massacre de Juifs, de policiers, de dessinateurs de la pire des gauches qui soit, haineuse, sectaire, stalinienne, maoïste pour certains, incontestablement trotskiste, la gauche qui a en leur temps justifié et utilisé le goulag, la Loubianka, la Stasi, la balle dans la nuque au petit matin, les procès truqués, la presse servile type Pravda, le laogaï, l’esclavage dissimulé sous le nom de « camp de rééducation par le travail » rebaptisés « centre de traitement des addictions » après que la communauté internationale s’en soit émue, mais où se poursuivent les mêmes tortures par les mêmes gardiens.

images

 Ils brandissaient un porte-plume, aujourd’hui c’est un crayon, ce sont les mêmes

Ce « miracle » est un horrible massacre que je suis le premier à condamner, mais c’est comme « miracle » que l’a vu le service de communication de l’Elysée : Gaspard Gantzer (GG pour les intimes) a pris le président par la main, lui a fait dévaler « en courant l’escalier de l’Elysée » (Le Parisien), l’a trainé sur le lieu du crime, chez Charlie, lui a expliqué en cours de route que c’était là une occasion magnifique de reprendre en mains ce peuple français indocile, jouer sur la compassion. Beaucoup de compassion, ils sont tellement sensibles les « sans-dents », et ça a fonctionné.

Le réveil du peuple n’était décidément pas du goût de ceux qui prétendent encore parler en son nom, cette gauche qui a perdu le contact avec les gens, qui ne comprend plus leur révolte, qui n’a plus le monopole des manifestations de rues. Cette gauche qui n’est plus « progressiste » mais sectaire, qui ne sait plus argumenter autrement qu’en traitant de fascistes et de nazis ses contradicteurs. Elle a perdu la bataille des idées, faute d’un minimum d’ouverture aux autres et aux réalités, alors il lui fallait une monstruosité comme le meurtre de Charlie pour redresser la tête. Elle ne l’a pas voulu, c’est certain, mais c’est à elle que profite le crime. Il suffit de lire ses journaux, d’écouter ses télés pour le constater.

Hollande a donc « pris » (le mot est juste) 21 points. Il les reperdra vite, les exemples précédents de Mitterrand, Chirac et Sarkozy ont montré que les gains de popularité rapide ne sont que feux de paille.

Mais Hollande a d’un seul coup démonétisé tous ses concurrents au sein du socialisme. Si des primaires devaient avoir lieu aujourd’hui, il pourrait sans être contesté déclarer qu’elles sont inutiles.

Il a marginalisé Sarkozy qui s’est laissé piéger en réagissant trop vite, en le contraignant à jouer des coudes pour être vu de la presse, et rendu un fier service à Marine Le Pen en lui refusant l’accès à la manifestation, la contraignant à rester dans son rôle d’opposante. Désormais, il pense que le combat sera entre lui et elle seule et qu’il la battra sans peine, d’autant qu’elle s’est laissé fragiliser avec « ses pédés » comme dit Frédéric Mitterrand, en donnant une importance excessive aux thèses économiques marxistes de Florian Philippot, et en marginalisant Aymeric Chauprade qui a su avoir des mots justes pour décrire l’islam (voir la vidéo diffusée par Minurne).

Maintenant il a les mains libres pour instaurer une censure qui se renforcera de jour en jour. Cela avait commencé avec les lois liberticides de Cazeneuve, un ensemble de lois (deux pour le moment) instaurant un état d’exception permanent, contournant largement le juge pour s’orienter vers des solutions policières et administratives, non contradictoires, disproportionnées et pour la plupart inefficaces quant au fond du problème : la lutte contre le terrorisme.

Des mesures éparpillées dans au moins 7 articles, reposant à chaque fois sur des concepts vagues et extensibles comme « l’apologie du terrorisme » et qui portent atteinte à la liberté de circulation (art. 1), au droit de la presse (art. 4), à la liberté d’information et de communication (art. 9), à la protection des sources (art. 11), aux procédures pénales « équitables » (sic ! de la pure langue de bois) (art. 13) ou sont profondément disproportionnées (art. 12, 14).

La première a été votée en septembre 2014 par les godillots du PS. Libération le 18 septembre en avait donné l’analyse suivante en interpellant Cazeneuve : « En facilitant le blocage des sites Internet sans contrôle judiciaire, vous mettez en place le délit d’opinion. Enfin, votre concept d’entreprise terroriste individuelle est une absurdité totalitaire digne de la police de la pensée de George Orwell. Cela revient à être une bande à soi tout seul. C’est de la pure Novlangue qui sert à déformer le langage pour mieux faire reculer le droit commun. »
Minurne en a été une des premières victimes le 3 décembre.

Bernard Cazeneuve est le sosie d’Arthur Honecker qui avait promulgué en Allemagne de l’Est une loi ne concernant pas internet (qui n’existait pas encore) mais la presse, dont la loi de Cazeneuve semble copiée mot pour mot.

Terminons avec l’analyse très pertinente de Christophe Servan dans Boulevard Voltaire, où il compare Hollande à Marat : « Marat, le rédacteur de L’Ami du Peuple, celui qui réclamait 100.000 têtes à couper et qui fut assassiné par Charlotte Corday.

Cette comparaison n’est pas fortuite. Marat était une bête assoiffée de sang mais David en fit post mortem un symbole de la liberté, un renversement des valeurs que l’on peut observer avec Charlie Hebdo, journal sectaire et haineux, aujourd’hui icône de la liberté d’expression. Mais il y a plus : la réaction du gouvernement a aussi été en tout point conforme à celle des Comités (de salut public), un scénario en trois temps qui servira plus tard de modèle à tous les régimes totalitaires du XXe siècle :

1) glorification de la mémoire des victimes (sorte de canonisation en mode laïc) sur un thème fédérateur mais en trompe-l’œil : la lutte contre les traîtres en 1793, la liberté d’expression aujourd’hui ;

2) mobilisation de l’ensemble de la population derrière le flambeau de l’unité nationale confrontée à un ennemi étranger : royalistes émigrés en 1793, islamistes immigrés aujourd’hui ;

3) « sidération » de l’opposition républicaine molle : la Plaine en 1793, l’UMP aujourd’hui, et répression contre les récalcitrants (les Girondins en 1793, le Front National aujourd’hui).

Cette comparaison, je vous la livre en guise de mise en garde. Elle renvoie aux heures les plus sombres de notre passé : la dictature jacobine (=socialiste). Il faut en effet se souvenir que la mort de Marat eut pour conséquence de donner un violent coup d’accélérateur à cette machine infernale que fut le Tribunal révolutionnaire, dont le pendant aujourd’hui pourrait être la XVIe ou la XVIIe chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris.

L’accusateur public, Antoine Fouquier-Tinville, avait dans son arsenal la loi des suspects (17 septembre 1793), une loi infâme qui vous envoyait à l’échafaud sur une simple dénonciation. En 2015, les magistrats disposent de la toute nouvelle loi Cazeneuve (13 novembre 2014) qui instaure le délit d’apologie du terrorisme. Il suffira d’un mot mal interprété, voire d’un geste équivoque (quenelle ?), pour vous déférer devant le Parquet afin d’être jugé en comparution immédiate avec, à la clé, une peine de 5 ans de prison. Lois d’exception, justice expéditive, sinistre époque. » N’oublions pas Anne-Sophie Leclère  condamnée à neuf mois de prison ferme à la demande de Christiane Taubira (présidente-fondatrice du parti guyanais qui a déposé la plainte) pour avoir mis sur Facebook une caricature dont elle n’était pas l’auteur (un dénommé Jean Bodin qui n’était pas non plus membre de la Manif pour tous comme la presse de gauche l’a affirmé) !

Espérons cependant que Hollande ne sera pas assassiné par une Charlotte Corday, cela nous évitera une Terreur que ne manqueraient pas d’instaurer Valls et Cazeneuve.

Maurice D.

- MINURNE


ANNEXE 1 – HARLEM DESIR VEUT CENSURER INTERNET 

000 - Cheikh Désir

Alors que Manuel Valls n’en avait pas dit un mot mercredi lors de la présentation du nouveau plan de lutte contre le terrorisme, Harlem Désir a confirmé jeudi à l’ONU que la France mettrait en place « à brève échéance » le blocage de sites racistes et antisémites sur simple ordonnance de l’État, sans contradictoire ni vérification judiciaire de l’illégalité des sites bloqués. Une exception qui devient la norme.

Jeudi matin, l’Assemblée générale de l’ONU tenait à New York une réunion plénière informelle exceptionnelle, à l’initiative de Bernard-Henri Lévy, sur la question de la montée des violences antisémites dans le monde. La réunion avait été programmée avant les attentats commis en France, mais a nécessairement gagné en importance par l’assassinat de quatre otages juifs détenus dans l’épicerie de Vincennes par Amedy Coulibaly.

À cette occasion, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Harlem Désir, a prononcé un discours dans lequel il a confirmé les pistes avancées la semaine dernière par la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui n’ont pourtant pas été évoquées mercredi lors de la conférence de presse de Manuel VallsEn particulier, Harlem Désir a confirmé qu’à « brève échéance », la France mettrait en œuvre « la possibilité d’un blocage administratif des sites internet et des messages à caractère raciste et antisémite ».

Ce blocage administratif, qui se matérialise par un ordre du ministère de l’Intérieur non soumis au contrôle d’un juge, fut d’abord prévu pour les seuls contenus pédopornographiques. Dès 2008, il y a sept ans, Numerama avait mis en garde contre l’ouverture de la boîte de Pandore, en prévenant que la lutte nécessaire contre la pédophilie, que le blocage n’aide en rien, ne serait qu’un moyen de légitimer un processus qui serait ensuite étendu à d’autres types de contenus.

L’histoire du fichier des empreintes génétiques (FNAEG) qui compte aujourd’hui plus de 2,5 millions d’enregistrements l’avait déjà démontré.

Lire l’intégralité de l’article sur numerama.com  http://www.wikistrike.com/2015/01/a-france-confirme-a-l-onu-l-extension-de-la-censure-sans-juge.html

IMG_12521

ANNEXE II : REFLEXIONS DU GENERAL LALANNE – BERDOUTICQ

lalanne-300x153

(cet article que nous rappelons a été publié récemment sur Minurne)

« Permettez-moi donc d’attirer votre attention sur certains aspects de cette affaire qui me semble faire perdre la tête à beaucoup. Ces journalistes et particulièrement ces dessinateurs ne respectaient rien, rien sauf ce qu’on leur disait de respecter.  Ainsi, jamais de leur part une caricature ridiculisant la shoah, les Noirs (ou autres races non blanches), la démocratie,  les homosexuels, dénonçant l’avortement et ses 200 000 morts par an etc.

Leurs attaques, et ce depuis trente ans pour certains (j’ai des souvenirs précis), n’ont porté que contre les « valeurs bourgeoises» qu’en bons trotskistes pour une bonne proportion d’entre eux, ils « combattaient ». Ils n’ont donc cessé d’attaquer l’Église catholique, ses prêtres, ses fidèles et plus grave (très récemment encore) ce qu’elle a de plus sacré comme la Nativité. Souvenez-vous aussi du dessin des deux prêtres en train  de se sodomiser à l’occasion des numéros sur la « manif pour tous » et j’en passe.

De leur part en revanche, un silence de mort (au sens propre), des dizaines d’années durant, à propos des crimes du communisme et de la post décolonisation etc.

Pendant des années, de trop nombreuses années, rien contre l’islam, dont le message intrinsèquement violent (lisez certaines sourates comme la 4e, la 5e, la 9e par exemple) était systématiquement occulté. Je pourrais continuer ainsi longtemps pour vous dire que ces personnages ne sont pas les espèces de saints laïcs que l’on est en train de nous ériger en exemple.

Il est cependant tout aussi évident qu’ils ne méritaient pas d’être lâchement assassinés comme ils le furent ! Il nous faut donc prier pour le repos de leur âme, l’attaque dont ils ont été la victime est une attaque contre l’Occident en tant que tel et non « en soi » contre la démocratie ou les « valeurs de la république », du moins si l’on croit en Dieu, ce qui n’était pas leur cas mais n’a jamais empêché ce dernier d’exister. Au demeurant ceux qui en parlent sont incapables de le définir sans tomber dans d’insolubles contradictions (nous pourrions en parler longuement).

Comme je l’ai écrit dans un papier qui a eu malgré moi un grand retentissement, il faut se poser la question des amalgames et se demander combien de Chrétiens Chaldéens ou Syriaques se sont fait sauter dans des mosquées d’Irak. La réponse est : aucun.
Et ce pour une raison simple et irréfragable : aucun chrétien ne peut s’appuyer sur un texte religieux prônant la violence, car il n’y en a pas. C’est le contraire dans l’islam.

Autrement dit (et j’en parlais récemment avec l’aumônier musulman de la 198e session, qui en était fort embarrassé) s’il exista ou s’il existe des chrétiens violents et criminels, ce fut MALGRÉ les textes sacrés du christianisme. A contrario nous savons qu’il existe des dizaines de millions de musulmans pacifiques, et ce MALGRÉ une partie des textes sacrés de l’islam, dont les hadiths, qui sont encore plus violents que le Coran.

Tant que cette question n’aura pas été réglée, on sera dans le « choc des civilisations », qui dure depuis 1400 ans mais est nié précisément par tous les amis de « Charlie ». Et cette question ne sera pas résolue car seuls les musulmans le pourraient, si elle l’était. Or ils ne la résoudront pas car ils ne le peuvent pas. 

Rappelons-nous en effet la définition (musulmane) du Coran : (je cite) « Le verbe incréé de Dieu transmis au Prophète Mahomet par l’ange Gabriel ». Ceci veut dire que l’on ne peut pas en changer une virgule et, plus en islam sunnite (90% des musulmans), la recherche théologique s’est arrêtée au XIe siècle avec ce que l’on appelle « l’iIjtihad ».

Telles sont les données du problème.

Par conséquent tous ceux qui parlent d’un « aggiornamento » de l’Islam ne le connaissent pas ou sont des « idiots utiles », comme le disait Lénine.

Quant à moi donc, et vous l’aurez compris, pour de multiples raisons je ne serai jamais « Charlie » et pense que cet horrible attentat n’est que le début de la guerre intérieure qui ravagera ce qui reste de notre civilisation. Je suis d’autant plus pessimiste sur la suite des événements que nos « élites politiques » refusent de voir le problème dans ses racines. Ignorance ou complicité ? Je l’ignore. Bêtise, peut-être, car cette invasion islamique de l’Occident est leur œuvre consciente, toutes majorités confondues depuis quarante ans.

Terminons sur une petite remarque : Zemmour a subi les foudres des censeurs pour avoir attiré l’attention de nos concitoyens, entre autres sur ce problème. Il a été chassé de chaines de TV et de radio. Je n’ai pas entendu dire que les « défenseurs de la liberté d’expression » de Charlie Hebdo et d’autres « grandes consciences » aient pris sa défense ! Cela montre le degré de leur honnêteté intellectuelle.

Et puis, posons-nous la question : si les tueurs avaient attaqué « Minute » ou « Présent », aurions-nous eu droit à ces déclarations fustigeant « une attaque au cœur de la république » ? Non, bien sûr, et vous le savez !

J’ai en revanche souvenir de cette voix ministérielle déclarant à la fin de la semaine dernière : « Zemmour ne dénonce pas un problème, c’est LUI le problème ». Mes amis, ne pensez-vous pas qu’il y a là matière à réflexion ?
Pour le moins ? »