10.000 réfugiés prévus à Calais en septembre
D’après le Daily Mail, 50 migrants arrivent chaque jour dans la « jungle » de Calais.
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Après le démantèlement de la partie sud de la « jungle » et l’expulsion d’une partie de ses occupants il y a cinq mois à grand renfort de publicité gouvernementale, la population calaisienne aspirait à plus de tranquillité. Il n’en est rien. La population des clandestins atteint à ce jour le chiffre impressionnant de 7.307 personnes d’après les associations d’aide aux migrants.
Rien n’est fait pour endiguer le flux
Des photographies aériennes démontrent que le camp est maintenant de plus en plus grand et s’étend aux champs voisins. Les associations constatent une hausse des arrivées de 15% par mois, soient environ 50 illégaux de plus par jour !
LA CAMP DE CONCENTRATION DE CALAIS EN 2016
… et les « prisonniers » ne sont pas ceux qu’on pourrait croire !
Les tentatives des autorités pour décourager les migrants semblent avoir été un échec total. Durant le mois du Ramadan, les arrivées étaient censées diminuer mais cela n’a pas été le cas.
Les associations comme « L’Auberge des Migrants » avancent le chiffre incroyable de 10.000 clandestins prévus en septembre si le rythme des arrivées ne ralentit pas. Et on ne voit pas pourquoi il ralentirait puisque les autorités ne font strictement rien pour endiguer le flux.
Les clandestins viennent essentiellement d’Afghanistan (36%) et du Soudan (32%). D’autres populations sont très représentées, en provenance d’Éthiopie (5%), de Syrie (3%), d’Iraq (3%), du Koweït (2%), etc. Ces populations sont très majoritairement musulmanes, ce qui n’est pas sans causer de nombreux problèmes de comportement dans les rues de Calais, en particulier en ces mois d’été où les jeunes Françaises ou de moins jeunes se rendent à la plage en tenue… de plage.
Des riverains à bout de nerfs
L’omniprésence des clandestins en ville met à rude épreuve la patience des Calaisiens qui constatent chaque jour la priorité parfaitement injuste donnée aux illégaux dans les services publics ainsi que la dégradation régulière et permanente de la condition de vie des habitants.
La tension est montée d’un cran ces derniers jours. Non seulement chez les riverains de la jungle, mais aussi dans les quartiers de Calais envahis la nuit par les clandestins. Les quartiers du Beau-Marais et du chemin Castre sont utilisés par ceux-ci pour atteindre la rocade portuaire. Résultat : vols, dégradations, incendies de voitures, actes de vandalisme sur maisons et jardins se multiplient. À cela s’ajoute le bruit qui empêche les riverains de dormir. Les habitants de ces quartiers avouent « ne plus en pouvoir » et certains songent à s’armer. La municipalité, elle, est comme toujours « aux abonnés absents » à telle enseigne que le Premier Adjoint ne daigne même pas de déplacer quand des riverains organisent une réunion pour protester pacifiquement.
Situation de guerre sur les rocades portuaires
La fréquentation de l’autoroute A16 et des rocades portuaires autour de Calais est devenue un jeu à haut risque pour les routiers et les automobilistes. La nuit, les clandestins posent des barrages faits de troncs d’arbre (voir ci-contre) et d’objets divers pour bloquer le trafic et attaquer les camions.
Certains vont jusqu’à jeter des bouteilles de gaz sur l’autoroute.
Tout récemment, le feu a été mis par des illégaux à un camion espagnol. Ce dernier est entré en flammes dans la zone portuaire (voir ci-contre).
Les intrusions sur l’autoroute causent bien entendu des morts par accident chez les migrants. Si ces décès sont à déplorer, on peut aussi constater que les associations qui les aident n’ont jamais un mot de compassion pour les victimes des exactions commises et encore moins pour les victimes des attentats perpétrés ces derniers mois en France par leurs correligionnaires. Quand on est un sympathisant de la cause migrante, la compassion est à géométrie variable.
Pendant que les politiciens s’agitent dans le vide, les Calaisiens souffrent, vivent dans la peur, et en prime, se font insulter par les médias. Car en France, celui qui défend sa terre et sa culture est systématiquement taxé de racisme et de xénophobie.
Jeanne Deflandres