Vendredi dernier 19 août, l’extrême gauche néofasciste et proto-nazie (1) se déchainait, place des Carmes à Aurillac, contre la police. Par mesure de sécurité pour protéger d’un éventuel attentat islamiste les touristes venus au Festival international du théâtre de rue, que certains ont rebaptisé « théâtre de rut » en raison de la sexualité crue de plusieurs pièces présentées, les sacs étaient fouillés à l’entrée. Cela a eu l’heur de déplaire à environ 400 ultragauchistes et intermittents du spectacle dont les sacs à dos contenaient diverses substances et objets tranchants et contondants peu compatibles avec la législation sur l’usage de drogues et d’armes blanches. L’un d’eux avait déjà été arrêté mercredi en possession d’une arme ce qui avait alerté le service d’ordre.
Il ne faudrait pas croire que leur réaction a été spontanée puisqu’ils ont commencé par lancer jeudi un appel à manifester relayé par La Compagnie off (2) et distribué aux passants des tracts dénonçant « l’Etat policier » leur « mise en cage« , le « fascisme » des forces de l’ordre et le « déploiement privé (sic) militaire et policier« . Des milliers de tracts, ça ne s’imprime pas sur le genou à l’improviste ! Il y avait clairement préméditation : ils sont venus pour casser et se battre contre la police, les gendarmes, les militaires.
Donc ce fut le festival habituel que savent mettre en scène les casseurs professionnels organisés et subventionnés : scènes de guérilla de rues, pavés descellés jetés sur les forces de l’ordre, barricades, voitures malmenées, feux de matériaux divers, vitrines détériorées. L’affrontement commencé vers 18 h 30 a duré jusqu’à 20 h 30.
Nous sommes, la France est, en état d’urgence. Enfin, c’est ce que dit le ministre de l’Intérieur. On s’attendait donc à une réaction à la hauteur de la provocation préméditée faite au gouvernement et à l’Etat : arrestation de toute la racaille gauchiste internationaliste et intermittente, fouilles en règle, relevé des identités, fichage, examen des casiers judiciaires, amendes et parcage en lieu clos au moins quelques jours, remise à la justice de ceux trouvés en possession de drogues et d’armes illicites. Bref, tout ce que fait un pays civilisé quand il est « en guerre » contre le terrorisme.
Que nenni ! 400 casseurs, 3 arrestations dont 2 immédiatement relâchés. Pour le préfet, il s’agit de « casseurs inconscients« . C’est très con mais très joli comme formule ça, « casseurs inconscients », il faut lui donner la médaille des Arts et des Lettres au préfet ! Et « pour éviter que cela ne se propage pas dans la ville« , il a préféré « faire replier les gendarmes mobiles » (cité par La Montagne du 21 août). Un grand bravo pour cet acte de fermeté républicaine et socialiste.
Cette actualité du week-end du 15 août est passée à peu près inaperçue, excepté à Aurillac bien sûr, effacée par l’affaire des maghrébins qui voulaient privatiser par la violence la plage de Sisco en Corse, un fait reconnu par le procureur de Bastia. La réaction musclée des Corses a donné à Le Monde l’occasion de stigmatiser le racisme des Corses : « Les dernières données disponibles de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) (3) font état sur l’île de Beauté d’un niveau de violence à caractère raciste supérieur à celui des autres régions françaises. » Des faits précis cités en exemple ? Non, rien, juste une généralité présentée comme une évidence : les Corses sont racistes, c’est bien connu, point final.
Ça permet au Monde de se défiler pour expliquer les causes du conflit : la tentative d’emprise croissante des mœurs maghrébines sur la société corse locale, la situation des femmes dans l’islam à qui il est interdit de se baigner en maillots de bain et hors de la surveillance étroite des mâles de leurs familles.
Sisco a aussi permis aux médias et au gouvernement de passer sous silence la grande manifestation pacifique de plusieurs milliers de Chinois à Aubervilliers pour protester contre l’assassinat gratuit et raciste de l’un des leurs, Zhang Chaolin, 49 ans, couturier, donc soupçonné d’être très riche puisque commerçant chinois. Toutes les communautés de la région le savent : les Chinois immigrés se mettent aussitôt au travail, ainsi que tous les membres de leurs familles, au lieu de se la couler douce en vivant de subventions et d’aides sociales, et qui dit travail de chinois dit richesse colossale ! C’est pourquoi toute la racaille se jette sur eux quand ils sortent dans les rues du 9-3 pour les rançonner, les battre, les violer s’il s’agit de chinoises et, plus rarement il est vrai, les tuer s’ils font mine de résister. E en plus, les Chinois ne portent pas plainte parce qu’ils savent que « c’est inutile« . Les Chinois, mais pas seulement les Chinois, d’autres Français aussi (car ces Chinois ont la nationalité française, tout comme les Maghrébins en Seine Saint-Denis), se font quotidiennement agresser par des voyous dans le métro, à la sortie du métro, dans les rues et l’état d’urgence n’y fait rien, non plus que le gouvernement.
(photo Le Figaro) Les Chinois puisque ça travaille, ça append à parler français en quelques semaines, ça paie des impôts, leur excellente cuisine n’est pas halal, ça ne casse rien, ça n’incendie rien, ça n’agresse sexuellement personne, ça n’est pas fiché S, ça ne se retrouve pas à encombrer les commissariats, les tribunaux et les prisons. Quel intérêt pour un gouvernement socialiste qui n’a les yeux de Chimène que pour tout ce qui immigre d’Afrique ?
Même le maire communiste d’Aubervilliers, Meriem Derkaoui, le reconnaît, Zhang Chaolin a été tué « pour un mobile crapuleux… au ciblage raciste« . Si c’est un communiste qui le dit en parlant de ses coreligionnaires, ça doit être vrai, non ?
L’Imprécateur
1 : le préfixe « proto » signifie « qui précède », comme le prototype précède l’objet type qui sera produit ensuite en série. De même que l’on connaît la facilité avec laquelle les militants communistes passent au Front national (environ 30 % des militants du FN ont été très à gauche, comme Florian Philippot), et inversement, les jeunes casseurs de l’extrême gauche vont facilement à l’extrême extrême droite skinhead, et inversement.
2 : La Compagnie Off organise des spectacles de rue « pour la planète »
3 : La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme a été crée en avril 1947 par le gouvernement socialo-communiste présidé par Vincent Auriol (SFIO)