Après un battage médiatique sans précédent, COP 21 s’est achevée l’an dernier avec un accord général des Etats sur la nécessité de contrôler le réchauffement climatique. Mais personne n’avait signé ! Puis, sous la pression politique de la France, les pays bénéficiaires des milliards que devaient verser les pays riches ont signé, pour l’essentiel des pays africains pas concernés par le réchauffement puisque leurs émissions de GES (1) sont minimes.
Au dernier G20, Etats-Unis et Chine ont annoncé qu’ils allaient signer eux-aussi. Hollande en frétillait de joie. Ce qui n’a pas été dit par la presse, c’est qu’aux Etats-Unis, la communauté scientifique est de plus en plus sceptique sur la réalité anthropique du réchauffement car, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études sont sorties qui démontrent que les thèses avancées pour justifier les milliards que Hollande espère prélever sur les contribuables des pays riches ont été faussées. Un grand nombre des rédacteurs des groupes de travail du GIEC sont furieux, sur 400 au départ il n’en resterait que 80 pour soutenir la rédaction finale atrophiée, les scientifiques, géologues, chimistes, etc. aussi. Ils commencent à le faire savoir en publiant des critiques violentes sur les extrapolations alarmistes, tendancieuses et exagérées qui ont été sorties de leur contexte dans le rapport du GIEC soumis aux politiques à COP 21 par l’ONU pour orienter leurs décisions.
Les COP sont organisées par la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, CCNUCC. Ses dirigeants n’ayant aucune compétence en climatologie s’appuient sur le rapport annuel du GIEC, une autre agence de l’ONU. Les 4 700 pages de celui-ci sont le produit de centaines d’études publiées par des scientifiques de disciplines multiples dont les climato-sceptiques sont exclus, ce qui fausse déjà les conclusions. Comme personne ne lit les 4 700 pages, elles sont résumées pour les gouvernants qui assistent à la COP en 35 pages, soit 1/134ème du rapport initial. Autant dire que toute nuance est exclue et que des pans entiers de l’étude initiale passent à la trappe, surtout ceux qui gêneraient l’assommoir de pseudo vérités ou de mensonges que les gouvernants comme Hollande comptent asséner aux participants pour les décider à passer à la caisse. Et la presse les reprend, car le catastrophisme fait vendre.
Depuis 1991, les rapports du GIEC ont produit des quantités de mesures d’augmentation des températures toutes plus ou moins linéaires basées sur un a priori jusqu’ici non démontré car il oublie d’autres gaz : si la teneur en CO2 augmente, la température montre proportionnellement. Ça a été vrai sur le siècle dernier, mais les mesures de températures effectuées depuis 1997 montrent que depuis cette date, la température moyenne de la Terre ne monte plus. Les moyennes glissantes montrent même une légère tendance à la baisse sur les vingt dernières années. Bien embêtant pour le lobby des énergies renouvelables qui s’en met plein les poches en subventions étatiques partout dans le monde, ses produits étant toujours plus chers, comparés notamment à la production d’électricité nucléaire, stable, bon marché et non soumise aux aléas climatiques comme les éoliennes et le solaire.
Ce fait, appelé « hïatus du XXIème siècle », est combattu jusqu’à l’hystérie par les réchauffistes qui appréhendent une diminution des énormes subventions qu’ils touchent depuis des années et truquent les données pour crier au scandale et à l’erreur.
Par exemple, ils zappent l’optimum médiéval (de 900 à 1300) pendant lequel les températures ont été en Europe bien plus élevées qu’elles ne le sont aujourd’hui sans qu’il en ait résulté de conséquences néfastes pour la nature et l’agriculture. Comme le rappelle Emmmanuel Leloy-Ladurie dans Histoire du climat depuis l’an mil, les oliviers poussaient dans la Sarthe, la vigne en Angleterre, la Sarthe était à sec l’été, le Groenland avait des champs, des forêts et une agriculture prospère.
Les variations du soleil et les oscillations des océans sont également tenues pour négligeables par les réchauffistes, ils les oublient. Si on les réintègre dans la courbe, on voit que celle du GIEC jusqu’en 2100 est bien trop élevée.
La banquise diminue-t-elle ? Pas du tout. Depuis quarante ans la NASA prend des photos satellite des banquises. Au Nord, elle oscille de 13 à 14 millions de km2 l’hiver à 4 à 5 millions à la fin de l’été et cette fourchette reste stable.
Il est facile de prendre des photos d’ours blancs ou de phoques dérivant sur un glaçon, surtout en fin d’été, et de pleurer leur disparition prochaine. Mais un ours blanc transitant à la nage d’un iceberg à l’autre aime bien se reposer en route sur un glaçon pendant quelques minutes, ça n’a rien d’inquiétant. De plus, les statistiques tenues par les services de divers pays nordiques montrent que le nombre des ours blancs augmente, au point que la Norvège en a re-autorisé la chasse en 2015 car ils deviennent envahissants dans certains districts. Il faut rappeler que selon les prévisions de 2007 du GIEC et de l’escroc climatique Al Gore, la banquise nordique aurait du avoir disparu depuis 2013 ! Quant à la banquise antarctique au Sud, elle s’est accrue de 2 millions de km2 en 2015.
Le niveau des mers monte-t-il ? Oui, incontestablement, mais c’est naturel. Lors de la dernière glaciation, de -100 000 à -10 000 ans, que nos ancêtres ont connue, le niveau des mers était 120 mètres au-dessous du niveau actuel. Le réchauffement a commencé il y a -20 000 ans à cause d’une infime variation d’inclinaison de l’axe de la Terre et d’une légère augmentation de l’activité solaire. Il a entrainé une fonte des glaciers et une élévation du niveau des mers. Au pic du réchauffement, entre – 14 650 et -14 300, les mers se sont élevées de 4 cm par an. Puis le rythme s’est ralenti à quelques millimètres par an et n’a pas encore cessé. La brève période de refroidissement du XIV au XVIIIème siècle, dite « Petit âge glaciaire », a provoqué un arrêt de la hausse des mers, puis le réchauffement constatée de 1850 à 1990 a évidemment provoqué une légère réaccélération de l’élévation des mers, avec chaque fois un décalage de quelques dizaines d’années dû au volume colossal des masses glaciaires à refroidir ou réchauffer. Il dure encore aujourd’hui mais reste de l’ordre de 1 à 2 mm/an. L’illusion d’une hausse rapide en certains lieux du globe vient de facteurs géologiques, mouvements de montée ou descente des masses continentales, et humains : destruction des mangroves, prélèvements de sable et autres matériaux sur les côtes, déplacement de courants marins par des digues, dynamitage des massifs et des barrières de coraux pour la pèche, l’ouverture d’accès à des ports, exploitation marine de matériaux de construction, notamment dans les îles du Pacifique. Les prévisions de hausse de 1 à 2 m d’ici 2100 sont totalement irréalistes.
Même erreur pour l’augmentation des phénomènes extrêmes : les relevés faits à Paris et autres capitales européennes montrent une remarquable stabilité des pluies, et n’en déplaise aux chaines de télévision toujours avides de drames, les grandes sécheresses et les cyclones violents ont plutôt diminué.
Quant au CO2, sa teneur augmente effectivement, mais le seul effet réel constaté actuellement est l’augmentation de la vitesse de croissance et de taille du blé et du riz, de la vitesse de croissance des massifs forestiers et de l’extension des cultures dans les zones froides du Nord.
La couche d’ozone ? On n’en parle plus, les prévisions pessimistes du GIEC qui annonçaient que la Terre allait cramer sous le rayonnement solaire ont fait pfuittt, de même l’annonce de la mort des forêts à cause des pluies acides alors que l’industrie chimique n’a pas cessé sa croissance.
Quant aux énergies renouvelables, excellentes pour la fourniture d’énergie aux sites isolés et dans des lieux précis (géothermie en Islande), elles sont une catastrophe écologique et économique au niveau des Nations. L’Allemagne n’a jamais autant pollué que depuis qu’elle a abandonné le nucléaire, la gestion des réseaux électriques est devenue kafkaïenne, la pollution des sols par les socles en béton gigantesques des éoliennes est insoluble dans l’avenir et le prix de l’électricité sera doublé, car derrière chaque champ d’éoliennes, ou de panneaux solaires, il y a une centrale à charbon, lignite, gaz ou pétrole pour la doubler pendant les 60% du temps où elle ne produit rien.
Bruyantes et lourdes, les éoliennes nécessitent des infrastructures énormes, enterrées ou sous-marines pour ne pas basculer et tomber, jusqu’à 2 500 tonnes de béton pour une éolienne de 150 m de haut. Elles polluent les paysages.
Elles produisent aussi des ondes vibratoires qui font que les vaches produisent moins de lait et que les habitants du voisinage souffrent de maux de tête. Il est impératif d’en limiter l’usage à des zones bien précises.
Il faut bien sûr se battre pour l’amélioration de notre cadre de vie, mais cesser de croire aux annonces catastrophistes des lobbies industriels de l’énergie renouvelable dont l’objectif est de vendre et faire subventionner leur matériel. Comme de la crétine et non–scientifique écologie politique , elle n’a qu’un objectif très totalitaire : forcer les peuples à changer de modèle de société pour aller vers le socialisme et financer son train de vie de plus en plus luxueux par des impôts supplémentaires prélevés au nom d’un « sauver la planète » bidon. Qu’ils arrêtent les COP, ce sera déjà une grosse économie.
COP21 n’aurait été qu’une erreur politico-scientifique si elle n’avait pas abouti à une demande de prélèvement de plusieurs milliards de dollars sur les contribuables des pays riches. C’est cette demande qui en fait une escroquerie politico-scientifique.
L’Imprécateur
1 : GES : Gaz à Effet de Serre
Sources : NOAA (Agence climatique américaine), NASA, NSIDC (National Snow and Ice Data Center), GIEC, CCNUCC, Journal de la Société Chimique de France, chronique de Jean-Claude Bernier: Après COP21, le doute scientifique est-il encore possible ?