LA RÉVOLTE DES SCIENTIFIQUES ET DES “NOBEL” (par l’Imprécateur)

La révolte des scientifiques commence. Voilà un phénomène de société dont aucun media, aucun homme ou femme politique de quelque parti que ce soit n’ose parler : une révolte singulière se lève, prélude, espérons-le, à une révolte générale des peuples opprimés, la révolte de l’élite des élites, la révolte des scientifiques de haut niveau.

Une révolte qui fait peur aux énarques et aux Sciences Po, aux Etons et aux Harvards, aux journalistes et aux droitdel’hommistes, aux musulmans et aux marxistes, qu’ils soient communistes, écologistes ou socialistes. Elle fait peur à tous ceux qui, dans le monde, ont entrepris de poser sur les peuples épris de bien-être et de libertés des carcans de bienpensance, de politiquement correct et d’islam. Au nom, disent-ils, de leur droit d’élites politiques ou religieuses à régenter la masse humaine terrestre qui gonfle à un rythme vertigineux. Deux cents millions en l’an 1000, un milliard en 1900, deux milliards en 1950, six milliards en 2000, sept milliards en 2015, dix milliards en 2050, vingt milliards en 2100 ? Une date qui parait lointaine, mais que nos enfants connaitront peut-être si aucun cataclysme humanitaire, guerre mondiale, épidémies, famine généralisée ne vient y faire obstacle.

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Graphique de la population mondiale

Cette croissance exponentielle entraine automatiquement une croissance plus qu’exponentielle des besoins alimentaires et de la pollution humaine.

Les nouveaux arrivants veulent eux aussi de l’eau, de l’électricité, du pétrole, des maisons, du bien-être, consommer et s’amuser, puisque le modèle écologique primitif est jeté aux orties par toute la gauche mondiale et consumériste qui le trouve injuste. C’est d’ailleurs heureux, car une vie totalement écologique comme la pratiquent encore certaines populations aborigènes nécessite au minimum 3 hectares par habitant. Dans ce modèle, la Terre est déjà en état de surpopulation et sans l’industrie et l’agriculture productiviste serait en état de grande famine.

Une écologie responsable devrait s’occuper en priorité de la démographie des peuples, féliciter les Européens dont la courbe démographique est stable depuis quelques années (1) et trouver des moyens pour réduire la fécondité des pays du Sud. À côté de ce problème, OGM et nucléaire sont des sujets très secondaires. C’est l’objet de la révolte des scientifiques.

Le problème est que certains politiciens ont compris que plus le peuple est nombreux, plus leur pouvoir est grand. Plus il y aura de millions d’êtres humains à gérer, plus les politiciens seront puissants et riches. Ceux-là pensent qu’ils trouveront les solutions aux cataclysmes annoncés par les scientifiques s’ils réussissent préalablement la régulation politique et sociale totale des peuples et des individus.

En attendant il faut peupler à tout prix les espaces où la densité humaine est encore faible et ceux où, comme en Europe, elle diminue relativement en rapport avec la population mondiale (2).

Le moyen trouvé par ces “élites” est d’encourager les populations qui ont une tendance naturelle à se reproduire comme les hamsters ou les lemmings (3) à faire toujours plus d’enfants et à aller coloniser les régions jugées déficitaires en bétail humain, comme l’Australie ou l’Europe.

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Les scientifiques protestent contre la vue à très court terme de l’élite politique mondiale, que ce soit les Obama et les Clinton, les Hollande et les Merkel. Ils disent d’abord que si l’on maintient la politique actuelle de peuplement et de métissage par l’immigration, il faut en assumer les conséquences : de l’énergie à coût faible et de la nourriture de plus en plus industrialisée pour être abondante à bas coût, transformation de zones actuellement peu peuplées, déserts et forêts tropicales, zones arctiques et antarctiques, en zone de productivité énergétique et alimentaire.

Le 30 juin dernier 119 lauréats du prix Nobel de toutes les disciplines : médecine, chimie, physique et économie ont appelé à cesser les campagnes contre les OGM utilisés en agriculture notamment pour leur productivité, leur résistance aux nuisibles et aux herbicides. Les 119 signataires (4), dont quatre Français  pointent en particulier l’intérêt du riz “Doré“, un riz génétiquement modifié pour contenir de la vitamine A et ainsi lutter contre la cécité dont souffrent des centaines de milliers d’enfants, surtout en Asie. Ils ont déclaré qu’aucune étude scientifique validée par la communauté scientifique n’a pu démontrer la nocivité des OGM, que ce soit pour la santé ou l’environnement, et pointé le rôle moteur de Greenpeace, agence de communication des puissants lobbies industriels qui la financent, pour pousser les écologistes en chambre à refuser les OGM.

Une nouvelle génération d’OGM est en train de naître, CRISPR-Cas9 : un moyen incroyablement simple pour remplacer, pile à l’endroit souhaité, une séquence génétique par une autre, introduisant ainsi une nouvelle propriété dans un organisme. “La Commission européenne travaille actuellement à déterminer si les plants modifiés à l’aide de CRISPR rentrent dans la définition classique des OGM et doivent donc faire l’objet des mêmes restrictions que ces derniers. Une décision très attendue tant par les industriels, que par les opposants aux OGM” (Sciences et Vie).

Industriels et écolos politiques comptent donc sur les technocrates-crétins européens types Moscovici pour “prouver” par des décisions européennes la nocivité des OGM alors que 106 Nobels disent le contraire ?

Tout est dit. Soit on régule, voire diminue la population mondiale, soit on continue à laisser croître la population humaine sans précaution et les OGM sont indispensables si l’on ne veut pas en arriver rapidement à ses solutions type “Soleil vert” (5). L’avis de 119 prix Nobel vaut tout de même mieux que celui de tous les Bové, Duflot, Cosse, Royal, Moscovici, etc. réunis.

Le problème est identique avec le nucléaire. Parmi les énergies dites “renouvelables”, seules celles de type géothermie et marémotrice sont à production constante. Le solaire et l’éolien nécessitent des surfaces énormes et créent des pollutions et nuisances induites considérables malgré leur aspect propret et séduisant, notamment parce qu’en raison de leur rendement faible et de leur fonctionnement aléatoire, il faut obligatoirement les coupler avec des centrales thermiques. Un bon exemple de la stupidité de la transition écologique est l’Allemagne. Elle pollue plus que du temps où elle avait des centrales nucléaires et le prix de l’électricité y est devenu astronomique.

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L’obligation faite, en France, aux producteurs d’énergie solaire de passer par EDF est aussi une aberration économique et démocratique. Ceux qui savent faire un calcul de rentabilité complet en oubliant celui truqué que leur montre EDF pour leur faire signer le contrat le savent : les seuls gagnants de l’opération installation solaire sont EDF et la CGT. En réalité, on peut être totalement indépendant des coupures d’électricité, des grèves, des factures EDF et des impôts et taxes qui vont avec en ayant une installation bien calibrée en batteries pour couvrir la totalité de la consommation électrique de la maison en tous temps par des panneaux ou, sans batteries, avec une microcentrale au fil de l’eau si votre jardin est traversé par un ruisseau (6). Mais l’Etat vous l’interdit, parce qu’EDF y perd un abonnement, l’Etat y perd des taxes et la CGT le 1% qu’elle prélève à votre insu sur les factures d’électricité. La vérité est que l’Etat ne veut pas entendre parler d’une autonomie énergétique des citoyens, ce qui est complètement anti-démocratique.

Révolte aussi, mais je n’y insisterai pas parce que Minurne a déjà traité le sujet, révolte des scientifiques, dont une bonne partie de ceux qui travaillent pour le GIEC, contre les conclusions systématiquement alarmistes que les gouvernements tirent de leurs rapports sur l’évolution du climat pour justifier des prélèvements fiscaux supplémentaires sur les populations au nom du “sauvons la planète”.

Il est prouvé que le réchauffement global est stoppé depuis une bonne quinzaine d’années et que sa courbe pourrait même s’inverser dans la décennie qui vient, nous entrainant vers un nouvel âge glaciaire dont l’ambleur est pour le moment difficile à chiffrer.

Révolte enfin contre la méfiance dont le mouvement écologiste fait preuve à l’égard du progrès scientifique, les plus extrémistes des écolos allant jusqu’à réclamer l’interdiction ou un sévère encadrement de l’utilisation des voitures, de l’énergie, des produits améliorant la production agricole, des produits que la nature met à la disposition de l’homme et dont on trouve toujours de nouvelles sources, contredisant les alertes à une fin imminente du pétrole, du charbon, du gaz ou de l’uranium.

Il faut en finir avec cette écologie punitive et retrouver une écologie humaine. Elle doit se faire par la maîtrise de la démographie, première source de pollution.

Trop de décideurs politiques ont pris la mauvaise habitude de considérer la science comme un moyen de justifier des décisions qui vont à l’encontre du progrès et du bien être des citoyens. Combien de scientifiques dans les ministères et les assemblées d’élus ? Pratiquement aucun. Uniquement  des politiciens aux cerveaux lessivés depuis quarante ans par l’idéologie Terra nova, SOS Racisme et la Ligue des Droits de l’Homme qui met le citoyen entre parenthèses.

L’Imprécateur

1 : Globalement l’Europe a une démographie stable, mais à l’intérieur de l’Europe, les disparités sont grandes. l’Europe de l’Est est en décroissance démographique, parfois forte comme en Biélorussie ou en Allemagne, légèrement croissante en Europe de l’Ouest.

2 : L’Europe = 12 % de la population mondiale en 2000, 8 % prévus en 2050.

3 : Lemmings : petits rongeurs des régions arctiques qui prolifèrent à une vitesse telle que leur surpopulation les contraint épisodiquement à un suicide collectif de millions d’individus qui se jettent dans les mers nordiques comme on peut le voir en Norvège certaines années.

4 : Voir les noms des Nobel signataires : http://supportprecisionagriculture.org/view-signatures_rjr.html

5 : Soleil Vert (Soylent Green) est un film de science-fiction montrant un monde où l’agriculture n’arrivant plus à nourrir la population mondiale, on en arrive à recycler les corps des morts pour nourrir les vivants, sous forme de pastilles vertes vendues sous la marque industrielle “soleil vert”.

6 : Ayant personnellement construit une maison totalement solaire et mon beau-père ayant eu une entreprise qui fonctionnait avec une turbine au fil de l’eau, j’en parle en connaissance de cause, EDF a exigé notre rattachement au réseau.

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