11 JANVIER : AVANT OU APRÈS, QUELLES DIFFÉRENCES ? (par Maurice D.)

Il paraît qu’il y aura “un AVANT et un APRÈS 11 janvier 2015” (M.Valls).
Voyons !
Le crime qui a provoqué le sursaut de la France s’est passé les 7 et 9 janvier.
Le 11 n’est qu’un épiphénomène consécutif.
Mais voyons quand même.

Avant, le 5 août 2014, il y a moins de 6 mois, B. Cazeneuve disait “Ce n’est pas un délit de prôner le djihad“. S’il le répétait aujourd’hui il tomberait sous le coup de la loi (si elle est votée !) et encourrait jusqu’à 7 ans de prison, comme les directeurs de magasins Carrefour et la FNAC qui vendaient des livres faisant la promotion du djihad.

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Avant, Vincent Peillon, pour notre bonheur enfin disparu des écrans médiatiques, avait asséné à l’université de Neuchâtel, en Suisse, l’ineptie suivante montrant qu’il n’a jamais lu le coran ou le moindre hadith : “le catholicisme est incompatible avec la liberté, contrairement à l’islam“.
S’il se convertit un jour par lâcheté et opportunisme avec tous les universitaires, comme le prévoit Houellebecq, il apprendra qu’islam signifie “soumission” et que renier l’islam est passible de la peine de mort. Ce n’est pas le cas dans la chrétienté qu’il est permis de critiquer et de quitter.

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Avant, le 16 décembre, le journaliste socialiste (un pléonasme) de L’Obs Bruno Roger-Petit a écrit : “Oui, il y aura un jour, avant la fin de ce siècle, un président de la République française dont le prénom sera Mohamed, ou Ahmed, ou Norredine, c’est une perspective formidable“. Félicitons-le d’abord de donner raison à Houellebecq, et conseillons-lui de quitter L’Obs, journal de la bobocratie friquée, pour Charlie Hebdo, journal critiquable mais où l’on prend des risques en caricaturant l’islam au lieu de lui lécher les babouches.

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Avant, il y a le grand délateur, Edwy Plenel, qui a dit “c’est une immense chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe“. Lui aussi lèche toujours l’islam dans le sens du poil et devrait faire un stage d’apprentissage du courage à Charlie ou à Valeurs Actuelles, un hebdo encore plus courageux que Charlie, et surtout beaucoup mieux écrit, gardé jour et nuit par la police.

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Avant, revenons pour terminer “l’avant” à Cazeneuve, ministre des Cultes qui, tout aussi ignorant de l’histoire de France que Peillon l’est de l’islam, a déclaré : “Évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est faire une lecture historique frelatée… qui a rendu la France peu à peu nauséeuse“.

Si la tradition chrétienne de la France qui a porté la liberté de penser, l’égalité des femmes avec les hommes, des pauvres avec les riches et la fraternité avec l’injonction divine de s’aimer les uns les autres lui donne la nausée, pourquoi ne quitte-t-il pas la France pour l’Arabie, Singapour ou les Iles Vierges ? Ce n’est pas nous qui le forçons à rester.
Un type qui a déclaré que “si je n’avais pas été ministre j’aurais été manifester à Barbès” à hurler avec les islamo-fascistes “Mort aux Juifs” a-t-il sa place en France ? Qu’il aille donc profiter de ses rentes de haut fonctionnaire sous les cocotiers.
Le conseiller financier de Hollande détenteur de comptes “légaux” aux Iles Caïman lui donnera des adresses, il s’y connaît en offshore.
Et si les Iles Caïman c’est un peu voyant, son associé n°1, Xi Shu, lui donnera de bonnes adresses aux Iles Vierges ou bien le n°2, Jacques Rougeaux, le conseillera pour se domicilier fiscalement à Hong Kong ou Singapour.
C’est qu’il en a de bons copains, Hollande, je ne parle pas de Macron de chez Rothschild ou de Laurence Boone de la banque Merrill Lynch, ses deux autres proches conseillers financiers, mais de Jean-Jacques Augier qui a racheté à Pierre Bergé le journal des pédérastes, Têtu.

Ça, c’était avant, mais après ? Après, il y a ceux à qui profite le drame.

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Mix et Remix: À qui profite le drame ?

Contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire, la plupart des Français qui ont manifesté le 11 janvier ne l’ont pas fait pour Charlie-Hebdo, bien que la presse dûment sermonnée n’ait montré que des gens portant le badge “Je suis Charlie“, mais contre l’islam meurtrier, comme il l’a toujours été depuis quatorze siècles, assassinant en France des journalistes, des policiers et des Juifs .

Après, les Français ne veulent pas que leurs rues, leurs villes, la France deviennent le champ de bataille où l’islam radical s’affrontera aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans qui ne seront pas sunnites fondamentalistes.

Parce que, quoi qu’ils en disent, à l’exception du pape François qui reconnaît l’existence d’un djihadisme musulman planétaire et parle d’une “troisième guerre mondiale livrée par morceaux“, une autre façon de parler de la guerre “multipolaire” ou “hors limites” que j’ai mentionnée dans un précédent article, et à l’autre exception du président égyptien Al-Sisi pour qui placer la frontière entre musulmans modérés et fondamentalistes est une erreur parce qu’il faut la placer entre l’islam religieux et l’islam idéologique, politique et militaire, le djihad, cinquième pilier de l’islam, et l’islamisme SONT aussi l’islam.

Et cet islam-là, qui s’est manifesté bruyamment et violemment ces dernies jours dans tous les pays musulmans du Maroc à l’Afghanistan, en passant par les banlieues, les écoles  françaises et par le Niger “allié” où dix chrétiens ont été massacrés et une cinquantaine d’églises brûlées pour Charlie, cet islam-là a désigné la France comme son ennemie et espère bien lui faire payer cher son engagement contre l’islam, car c’est ainsi qu’ils le voient, du Mali à l’Irak où Chirac avait eu l’intelligence de ne pas nous impliquer en supplétifs de Bush, ce que l’ignorant Fabius a fait.

Après, notre élite qui ayant “fait” deux ou trois grandes écoles se croit cultivée et compétente et pense avoir obtenu un brevet d’intelligence (ce qui n’a rien à voir avec l’instruction), va-t-elle maintenant comprendre qu’il ne suffit pas de dire que nos djihadistes “français” sont des “terroristes”, mais qu’il faut les reconnaître comme nos ennemis, guerriers d’un islam qui veut venger – il ne s’en cache pas – ses échecs militaires historiques à Poitiers, Vienne et Cordoue ?

L’avenir nous le dira, mais je n’y crois guère. Le naturel reviendra vite au galop chez tous les politicards du royaume de France.

Après, il y a aussi le grand appel au respect de la liberté d’expression et d’opinion aussitôt contredit par Valls (inculper Dieudonné) et les associations relais du ministère de l’Intérieur qui continuent à harceler Zemmour, Houellebecq et Tesson. Puis dans les discussions pour, toujours sous couvert de liberté, dire ce qui “définit les limites du langage et de la pensée, décide du digne, de l’indigne et du tabou” (Éric Branca, V.A.).

Après, en même temps, et sans le moindre scrupule moral, l’Elysée mobilisait à son seul profit l’émotion légitime qui submergeait le pays, rameutait sous sa coupe l’opposition de droite tétanisée sous prétexte “d’unité nationale” et tous, de Bayrou à Sarkozy sont tombés dans le panneau, Marine Le Pen n’y ayant échappé que grâce à Hollande qui lui a interdit de participer à l’unité nationale républicaine où elle avait pourtant sa place.

Après, va-t-on enfin s’interroger sur ce qui se passe dans les mosquées françaises où des imams appellent en arabe au djihad et poussent de jeunes garçons désœuvrés à aller égorger les infidèles en Syrie et les filles à les rejoindre pour être les filles à soldats de l’islam ?

Après, va-t-on prendre conscience et arrêter de dire que “l’islam est compatible avec la République” alors que les plus hautes autorités religieuses de l’islam disent qu’il y a incompatibilité entre l’islam et l’a démocratie, entre l’islam et la laïcité, entre l’islam et la liberté, entre l’islam et l’égalité hommes-femmes, entre l’islam et les non-musulmans, entre l’islam et l’homosexualité, entre l’islam et la monogamie, entre l’islam et l’éducation des filles, entre l’islam et la liberté d’expression… parce que le prophète en a décidé ainsi ?

L’islam tel qu’il est actuellement est une théocratie à la fois religieuse, politique, sociale et militaire, il est forcément incompatible avec une République laïque, issue de la philosophie des Lumières et de la Révolution, il n’y a pas besoin d’avoir deux neurones pour le comprendre.

Recevant il y a quelques jours David Cameron, Barack Obama a souligné l’incapacité de la France à assimiler les musulmans, même ceux “de France”. La raison en est claire : nos élites, recrutées non en fonction de leur capacité à réfléchir, mais en fonction de leurs diplômes et de leur capacité à reproduire le système en psalmodiant “les sourates de la culture officielle” (Camille Pascal), dans un pays où les musulmans modérés font alliance avec le Parti socialise pour faire barrage au Front National.
Cela “rappelle avec cruauté que le suffrage universel peut, un jour, comme dans l’Allemagne de 1933, voter contre la démocratie” (Camille Pascal, V.A. du 22-01)

Maurice D.

- MINURNE