Le résultat de la présidentielle américaine sera bientôt connu. Si le peuple votait, Trump serait probablement élu, surtout après la dégringolade de Clinton plombée par le scandale politique de ses mails, la quasi certitude du financement de sa campagne par l’islam radical saoudien au travers de ses deux fondations, et le rebondissement du scandale sexuel du démocrate Anthony Weiner, mari de la première conseillère d’Hillary (1).
La majorité des Américains ont compris que Hillary Clinton est malhonnête et menteuse en plus d’être sérieusement malade (AVC, épilepsie, etc.). Seulement l’élection n’est pas faite par le peuple, mais par les grands électeurs de chaque État. Or, cet électorat–là est majoritairement blanc, protestant et lié de près ou de loin à la haute finance qui exerce sur lui des pressions pour le faire voter en faveur de la candidate démocrate, même sur certains élus républicains. Il préfère Hillary à Donald-l’électron-libre.
Ainsi, ce serait Hillary qui serait élue présidente, « à 97 % » affirme un site politique américain.
La pratique des pourcentages de probabilité de réussite ou d’échec entraine fréquemment à des erreurs d’interprétation. Un exemple simple : vous avez, supposons, 1 probabilité sur 1000 d’avoir un accident de voiture en vous rendant de chez vous à votre travail. La plupart des gens en concluent que s’ils font mille déplacements, ils auront inévitablement une fois un accident puisque 0,001 x 1000 = 1. Cela est faux car, en réalité, c’est à chaque voyage que la probabilité est de 1 sur mille et elle est toujours de 1 sur 1000 au millième voyage comme au premier ou au 473ème.
Sam Wang, expert en calculs politiques de l’université de Princeton commet une erreur du même type quand il dit que la seule manière d’avoir une approche scientifique des chances de réussite d’un candidat c’est de prendre la moyenne des sondages régionaux, Etat par Etat, au lieu de considérer la moyenne nationale des sondages. Mais additionner une cinquantaine de petites erreurs et en faire la moyenne au lieu d’en prendre une seule n’est gère plus fiable, bien que ce le soit un peu plus.
Il y a quelques jours, après la remontée de Donald Trump, provoquée par l’annonce par quelques membres du Congrès que le FBI avait rouvert l’enquête sur les mails frauduleux de Clinton sur son serveur privé au lieu d’utiliser ceux cryptés du Département d’Etat, erreur et même faute majeure de la candidate, Los Angeles Times donnait 5 % d’avance à Trump quand NBC News, très favorable à Clinton depuis le début de la campagne, maintenait que Hillary avait toujours 7 % d’avance. Beaucoup ont fait la moyenne et en ont tiré la conclusion que Trump n’avait en réalité que -1 % de retard ((+5-7):2 = -1).
D’où la panique des démocrates entrainant l’intervention massive du couple Obama dans la campagne pour sauver la candidate Clinton.
Au fait, leurs frais de déplacement seront-ils mis à la charge des frais de campagne d’Hillary, qui sont déjà plus du double de ceux de Donald, ou resteront-ils à la charge des contribuables ?
Real Clear Politics donne l’avance de Clinton à 1,7 %, le très gauchiste Huffington Post (qui emploie l’ex-Madame DSK) maintient qu’elle a toujours 5,8 % d’avance sur Trump. Tous ces sondages sont fantaisistes. L’examen de la carte des grands électeurs, ceux qui votent pour l’élection du président, est plus instructive et donne Clinton gagnante, mais de si peu !
En réalité, il suffit à Trump de faire changer d’avis trois grands électeurs, ou bien que ceux-ci changent d’eux-mêmes d’avis par rejet de Clinton, et il gagne. C’est cela que Barack Obama a compris.
Five-thirty-eight (538) est un fournisseur de synthèses statistiques sur les sondages d’opinions relatifs aux élections américaines. 538, c’est le nombre de grands électeurs et 538 : 2 = 269, il faut donc 270 électeurs à l’un des deux candidats pour gagner. Trump en a 267 qui annoncent vouloir voter pour lui. Five-thirty-eight est du même avis que Obama : « Même si les sondages régionaux sont plutôt bons, il suffit que deux ou trois se trompent et Trump peut gagner« .
Or que valent les sondages, même si les régionaux sont plus fiables que les nationaux ?
Trump joue cette carte, son dernier atout : Si Clinton est inculpée après avoir été élue, il y aura une crise constitutionnelle sans précédent et un rejet de la présidence des Etats-Unis dans le monde entier, affirme-t-il aux grands électeurs indécis dont beaucoup sont encore tenus par la haute finance américaine et internationale. Mais l’argument est fort, quelques uns pourraient faire le calcul qu’ils ont intérêt à prendre le risque Trump plutôt que le gros risque d’une Clinton pro-islamiste, vérolée par la maladie et la finance internationale, et capable de déclencher une troisième guerre mondiale.
Tout reste ouvert.
L’Imprécateur
1 : Anthony Weiner a été pris plusieurs fois en flagrant délit de photographier son considérable zizi pour en envoyer la photo à des femmes qu’il espérait ainsi convaincre de lui céder. En France on serait morts de rire, mais aux Etats-Unis, l’élite blanche et protestante qui constitue la majorité de l’élite politique n’a pas apprécié.