Ainsi donc, ils se sont tous “trumpés” !
Un tsunami mondial vient de se produire, l’impensable a eu lieu : le peuple américain a décidé, en toute souveraineté, contre l’avis de l’ensemble des médias et de l’“Establishment”, sans se laisser influencer ni manipuler par les instituts de sondage, d’envoyer à la Maison Blanche un homme que tout le Système avait allègrement brocardé, vilipendé, méprisé, ridiculisé depuis qu’il s’était lancé dans la course à la présidence.
En parlant avec ses tripes, milliardaire ayant dépensé 2 fois moins d’argent que Clinton, avec un look de cow-boy mal dégrossi mais en s’exprimant simplement et sans faux-fuyant, inconnu du monde politique il y a un an, Donald Trump a déjoué tous les chausse-trappes des Primaires, éliminant irrésistiblement tous ses concurrents, pour se hisser à la présidence des États Unis contre la candidate officielle du Système qui était supposée devenir « la 1ère femme présidente des USA »… comme si un tel slogan pouvait être en soi un programme de gouvernement !
C’est la classe moyenne, mais aussi la classe ouvrière qui a voté Trump. C’est le désespoir et la rage du peuple qui se sont exprimés, concrétisant le rejet du socialisme à la Obama, du lobby écologiste, et un retour aux valeurs nationales et patriotes.
Plus d’un tiers des Américains ne croient plus en leur avenir, ni au plan politique, ni au plan économique, ne se reconnaissant plus dans ce cloaque, bien loin de la “Nouvelle Frontière” dont Kennedy avait impulsé l’espérance il y a plus d’un demi-siècle.
Le message de Trump est d’ailleurs assez proche de la harangue que JFK avait lancée au peuple américain en 1960 : « Don’t ask what your country can do for you, ask what you can do for your country ! » (1)
C’est aussi en réaction à ce qui se passe dans le monde et notamment en Europe que les Américains ont choisi leur route.
« Make America great again ! » − « America is back ! ». (2)
Le mur du Mexique n’aura peut-être même pas besoin d’être construit, car le flux migratoire va ralentir, se tarir, voire peut-être même s’inverser. C’est un énorme “fuck-off” qui est lancé comme un message à tous ceux qui, dans le monde, veulent profiter de la prospérité de l’Occident tout en le haïssant, bénéficier des “droits de l’homme” sans en respecter la moindre ligne ni les “devoirs” concomitants.
La France et l’Europe ne manqueront pas de bénéficier aussi de ce reflux naturel qui sera sans doute hélas accompagné de violences islamistes en réaction. L’état d’urgence n’est pas près d’être levé… Mais le peuple, oui !
Un homme qui reconnaît lui-même « ne rien savoir du fonctionnement et de la marche de l’État » va présider pendant 4 ans aux destinées de la première puissance mondiale. C’est le rejet de la classe politique toute entière, de l’“énarchie” mondialiste qui vient de se fissurer avant de s’écrouler d’un bloc. La fin de la pensée unique. Enfin !
Trump a 73 jours pour constituer son équipe avant de prendre ses fonctions le 20 janvier. Il y aura de bonnes surprises… Giuliani, par exemple, l’ancien maire de New-York en septembre 2001, qui a fait régner l’ordre sur Big Apple en y réduisant drastiquement la délinquance et la criminalité, et qu’on annonce comme futur Attorney General (Ministre de la Justice).
Contrairement à tous ceux qui croient encore représenter la France, et qui n’ont pas eu la prudence et la décence du devoir de réserve pendant − et après − cette campagne (3), on souhaite au 45ème Président élu bonne chance, et on forme le vœu qu’en mai 2017 notre pays sache lui aussi choisir, loin du diktat des médias, des instituts sondagiers et de la doxa dominante, la personnalité qui saura le sortir de la fange dans laquelle Hollande l’aura conduit.
Après le Brexit (acte I) − l’élection de Trump (acte II)…
acte III : Paris en mai 2017 ?
Amie de toujours des États Unis d’Amérique, la France patriote salue le 45ème Président des États Unis et lui souhaite bonne chance pour la paix, la prospérité et le triomphe de la démocratie réelle.
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(1) ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour lui
(2) redonnons sa puissance à l’Amérique, l’Amérique est de retour
(3) et notamment Gérard Araud, ambassadeur de France à Washington se permettant de twitter que la victoire de Trump est l’effondrement d’un monde…
Il doit être révoqué.
Marc Le Stahler