Alors que l’attention des Français est focalisée depuis plusieurs semaines sur la primaire de la Droite en attendant celle de la Gauche, la ministre de l’Écologie torpille le nucléaire et tente de relancer le racket international institué par COP21.
Un hiver glacial…
Pour une fois, la météo annonce des prévisions hivernales froides en raison du retournement du phénomène “El Niño” en “La Niña” (1) avec une forte probabilité d’un mois de janvier connaissant des pointes de grand froid. EDF en tire les conséquences dans l’organisation de sa production pour la durée de l’hiver et prévoit d’utiliser au maximum son parc nucléaire. C’est à ce moment là, en octobre, que le directeur de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a imposé à EDF une révision de 20 de ses 52 réacteurs sur la base de nouvelles normes. Elle a montré quelques distorsions par rapport à ces nouvelles normes, baptisées “normes Tchernobyl” pour faire peur : bunker de béton un peu fragile sur certains réacteurs de secours, un peu trop de carbone dans l’acier de certaines cuves, etc. EDF et AREVA y ont remédié et les ingénieurs disent que la sécurité étant établie sur la base des nouvelles normes, presque tous les réacteurs arrêtés peuvent redémarrer.
L’ASN refuse en prétextant qu’elle manque de moyens (en spécialistes notamment) pour vérifier les révisions effectuées, moyens que le ministère de l’environnement tarde à lui donner… et les réacteurs restent à l’arrêt. EDF et RTE (Réseau de Transport d’Électricité) consternés, sont donc contraints de prévoir des coupures, des baisses de tension sur le réseau aux moments où la demande sera la plus élevée en raison des grands froids, en janvier probablement.
De Royales solutions !
La ministre, Ségolène Royal, affirme qu’il n’en sera rien et qu’elle a la solution : la France importera du courant des pays voisins. Ne parlons pas du coût et de l’augmentation des tarifs que cela entraînera, mais cette bécasse qui a ruiné la Région Poitou-Charente n’a pas pensé une seule seconde que s’il fait très froid en France, il fera certainement très froid aussi en Belgique, en Allemagne et en Italie, nos proches voisins, et qu’ils auront eux aussi besoin d’un surcroît d’électricité et n’auront rien à nous vendre. Et les douaniers ne pourront pas arrêter le froid aux frontières comme ils l’ont fait pour le nuage de Tchernobyl, puisqu’il n’y a plus de frontières. En attendant, la ministre clamera au danger des réacteurs et de l’énergie nucléaire et à la justification de son mirifique mais excessivement coûteux plan de transition énergétique, en oubliant aussi que par froid intense les vents tombent le plus souvent et que les éoliennes s’arrêtent de tourner. Mais elle a un plan “B” et son ministère fait la promotion du chauffage au bois alors que son usage est interdit dans la plupart des immeubles et que la combustion du bois produit beaucoup de particules fines et de gaz carbonique, celui que l’on dit responsable du réchauffement climatique.
Il faut croire que bon sens et intelligence font mauvais ménage avec l’écologie, la vraie. Mais s’il faut que l’on mette des gens ayant du bon sens et de l’intelligence à la tête des ministères, où va-t-on les trouver quand le parc de politiciens professionnels n’est composé que de personnes mal éduquées dans leurs écoles et trop souvent incultes, uniquement préoccupées de leurs carrières et totalement insouciantes du bien public ?
Le mensonge organisé
Cela dit, ils ont de la ressource quand même : ils mentent. C’est ce que vient de démontrer une étude américaine qui prouve que le rapport de synthèse du GIEC remis par la France aux participants de COP21 était truqué. Cela pour les amener à croire à un réchauffement catastrophique justifiant que Hollande leur propose de prélever par des “impôts-pour-sauver-la-planète” des milliards d’euros dont une bonne partie finira dans les poches des politiciens du monde entier, ce qui explique leur enthousiasme à donner leur accord.
Regardez bien ces deux cartes de l’Amérique du Nord. Ces cartes (la première de 2008, la seconde de 2014) montrent de plus en plus de rouge et d’orange, signes de températures chaudes, alors que le vert et le bleu (températures froides) disparaissent progressivement :
Voilà donc la preuve incontestable du réchauffement climatique anthropique que reprend en chœur la fachosphère médiatique (Le Monde, Libé, L’Obs, etc.) gangrenée par l’écologie politique.
Mais, comme dit l’autre, le diable se cache dans les détails.
Regardez bien maintenant l’échelle des couleurs utilisées.
La température de 80°F (2) en vert sur la carte de 2008, se retrouve être rouge sur la carte de 2014 ! Ainsi, par un simple jeu de couleurs, des régions apparaissent visuellement plus chaudes qu’elles ne le sont en remplaçant les couleurs par les vraies températures. Notre œil détecte immédiatement la différence de couleur mais pas les nombres qui demandent plus d’attention.
Ainsi, la majorité des personnes s’arrête sur le résultat visuel qui pour elles montre sans l’ombre d’un doute, un réchauffement alarmiste.
On constate un glissement de 20°F pour une même couleur. Ex : 50°F en 2008 apparaît à présent de la même couleur que 70°C en 2014 ! Il n’y a plus qu’à transformer les couleurs en graphiques et l’on obtient de magnifiques courbes d’augmentation des températures mondiales. Une aussi belle escroquerie, ça vaut bien cent milliards d’euros par an à faire payer par les contribuables des pays réputés riches, non ?
D’accord, allez vous dire, mais nos Hollande, Royal, Fabius sont des énarques, les autres sont des Harvard et des Eton, ils ne sont pas si bêtes, une filouterie aussi grossière, ils l’on forcément vue. Ben… faut croire que non, puisqu’ils l’ont votée comme un seul homme ! À moins (mais n’osons pas y penser) qu’ils y aient vu le moyen de financer leurs politiques en s’en mettant au passage plein les poches, mais ce serait trop horrible.
Les rectifications de la météo canadienne
La météo canadienne a rectifié les courbes du GIEC pour le Canada :
On voit bien que dans la courbe rectifiée (un faisceau de courbes utilisant divers facteurs) il y a une augmentation de la température moyenne de 1970 à 2000 de 5/10ème de degré C (un demi degré en trente ans), passant de -0.1 à +0.4, mais que depuis l’an 2000 le réchauffement s’est arrêté, sans que les hommes y soient pour rien, restant stable à +0.4°C, sachant que le taux de CO2 a bien augmenté dans ces quinze dernières années. Facile de gonfler les températures, n’est-ce pas ? Comment pourrait-on appeler cette manipulation visuelle sans traiter nos Hollande, Royal et autres Fabius de gros menteurs malhonnêtes, à moins qu’ils n’acceptent de passer pour très cons ?
Pour terminer, voyons une carte récente qui va jusqu’en 2016 et donne la température moyenne du globe.
On voit qu’il y a bien eu une légère montée se terminant par une période très chaude en 1998, une autre un peu moins chaude en 2010 et une nouvelle pointe de chaleur en 2016. Mais la météo a probablement raison de prévoir un net refroidissement en début d’année 2017, les pointes étant toujours suivies d’une rechute des températures. Il y a 400 météorologues du GIEC contre 80 qui ont protesté, disant que le résumé de leur énorme rapport donné aux chefs d’État à COP21 était erroné, ne donnait pas la vérité du contenu du rapport complet qui constatait l’arrêt du réchauffement depuis quinze ans.
Mais comment Hollande pouvait-il demander à ses collègues de cotiser à hauteur de 100 milliards/an avec une courbe comme celle-ci oui montre plutôt un refroidissement en cours de démarrage?
Il fallait bien tricher un peu, comme dans tout racket bien monté.
L’Imprécateur
1 : El Niño est une masse colossale d’eaux chaudes qui se forment au Nord de la Papouasie dans le Pacifique et traversent l’océan à hauteur du Sud Équateur pour aller perturber le courant froid de Humboldt qui remonte de l’Antarctique le long de la côte chilienne. El Niño se produit tous les 7 à 10 ans et produit des perturbations météorologiques graves dans le monde entier : pluies diluviennes, inondations, sécheresses, cyclones, etc. Quand le phénomène s’inverse, c’est la Niña qui entraîne un refroidissement général dans le Pacifique et dans le reste du monde. La Niña commence maintenant, d’où les prévisions de froid pour l’hiver qui arrive.
2 : Bien qu’ayant adopté officiellement le système métrique depuis longtemps, les Anglo-saxons aiment bien utiliser leurs mesures archaïques : le gallon, le pied (yard), le pouce, et le degré Fahrenheit en place du degré Celsius ou centigrade. 30°F = -1°C, 32 °F = 0°C, 50°F = 10 °C, etc.