Ce qu’on appelle « La Résistance » englobe l’ensemble des mouvements et réseaux officiels et clandestins qui, tout au long de notre Histoire, ont poursuivi et poursuivent la lutte contre le Mondialisme global et ses relais collaborationnistes intérieurs. Notre esprit s’inscrit dans la pérennité de notre Âme. Cette lutte a revêtu des éclairages divers selon les époques. De Vercingétorix qui combattit la domination romaine au Français de la rue révolté contre la racaille islamisée de nos banlieues, nous résistons aux forces diaboliques.
Ce mot – « diabolique » – appelle une réflexion d’une extrême importance. En Grec ancien, le verbe « bolein » (βóλειν) signifie jeter. Le préfixe « dia- » (δια-) induit ipso facto l’idée d’éparpillement. « Dia-bolique » se rapporte donc à l’action de disperser et induit le concept de destruction de l’Ordre Naturel des choses. Les théologiens s’en sont saisi et conçu le dogme du Diable (« Διαβóλος » ou Diabolos). Le rôle essentiel du Diable est de détruire la conscience de la spiritualité – qu’on appelle parfois la morale – et par là même de défaire l’Ordre Naturel ou Ordre de la Nature. C’est ce que le Colonel Pierre Château-Jobert appelle la « révolution » qu’il développe admirablement dans La Confrontation Révolution-Contrerévolution, son livre majeur. Château-Jobert s’appuie sur le Droit Naturel et Chrétien. Je me fonde quant à moi, sur le Droit Naturel sans référence à aucun dogme mais en adéquation avec la Nature. Ces deux conceptions ont très exactement le même sens et la même valeur, la première étant l’adaptation chrétienne − fort respectable − de la seconde.
Observant à l’aune des directives de nos élites présumées, qu’à l’évidence le Diable mondialiste s’évertue à acculturer l’homme, à le couper de ses racines et de son héritage – qu’on appelle civilisation – il apparaît qu’aucune action contrerévolutionnaire, aucune action de résistance, ne peut s’envisager hors l’attachement aux siens, à sa terre, à son identité et à son histoire. Ce Diable tente de couper l’Homme de ses racines pour mieux contrôler son futur : celui qui n’a pas mémoire de son passé ne peut avoir conscience de son avenir.
Dans un entretien avec Pierre Desgraupes (Le Point, 10 novembre 1975) André Malraux (1901-1976) a confié : « On m’a fait dire que le XXIème Siècle sera religieux [ou ne sera pas]. Je n’ai jamais dit cela bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain, mais je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire. »
Cet évènement spirituel à l’échelle planétaire, nous y voilà. Poussé par les Forces de la Destruction du Nouvel Ordre Mondial, le superorganisme arabo-musulman a entrepris l’assaut de la citadelle Europe (Édom) que représentait l’Empire de Rome, puis la Chrétienté. Nous n’irons pas plus avant dans l’exégèse des « Songes de Daniel » mais il est avisé de les savoir et de les garder en mémoire. Pour plus tard…
Et nous, dans tout cela ? Résisterons-nous ? Ou nous avouerons-nous vaincus sans livrer la bataille finale pour emporter la victoire ?
Au Nouveau Monde, viennent de retentir les trompettes de la Résistance contre l’Establishment du New World Order. Le Peuple américain est fils des Peuples d’Europe, ne l’oublions pas. À l’est, la Sainte Russie ne plie pas davantage.
À nous !
LS