On veut donc nous faire croire que Charlie c’était la France et que chaque Français était Charlie. Maintenant que le soufflé est, comme prévu, retombé, est-il possible d’exercer cette liberté d’expression qui nous a été présentée comme la première des valeurs républicaines ?
Pas sûr, car la com de l’Elysée veut préserver le plus longtemps possible l’effet d’aubaine obtenu, avec une grande habileté il faut le reconnaître, et laisser le président planer dans les sondages.
Au moins jusqu’à la prochaine partielle du Doubs afin de donner au mauvais candidat socialiste qui n’avait aucune chance de passer le premier tour et a fortiori et d’être élu au second, le crétin qui représente l’UMP ayant déjà fait savoir qu’il se désisterait en sa faveur (un truc à ne jamais dire avant, c’est pousser les électeurs à voter tout de suite pour un autre) !
Il n’y a toujours pas deux neurones à l’UMP.
Charlie était en quasi faillite, il ne lui restait plus le 6 janvier que 10 000 abonnés, moins de 30 000 lecteurs et il était vertement critiqué même à l’extrême gauche. « Qu’ils crèvent » disait Bedos, Debbouze n’en pensait pas moins.
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Siné, viré de Charlie en 2008 sur une dénonciation en antisémitisme de l’ayatollah-procureur Claude Askolovitch, avait dépassé Charlie en tirage grâce à des collaborateurs de qualité comme Delfeil de Ton et un humour certes de gauche et libertaire mais qui évtait le scatologique (c’est à dire la merdouille) dans lequel se vautrait Charlie et dont Luz nous a donné un extrait le jour de l’enterrement de Charb. « Charb, mon amant… Ah, qu’est-ce qu’on s’est enculé toutes ces années !.. Tu aurais dessiné Netanyahou et Mahmoud Abbas. Dans ton dessin, ils ne se tiendraient pas la main, mais ils tiendraient la bite à Sarkozy… »
Etc, etc… La classe…
Arrive le jour du massacre. Des versions complotistes circulent aussitôt qui l’attribuent, les unes au Mossad israélien, d’autres à la CIA, les dernières aux services français. Je n’y crois guère, mais cependant la troisième a quelques arguments intrigants à son actif…
Sur la vidéo où l’on voit le policier Ahmed Merabet abattu à bout portant par l’un des deux frères Kouachi, il y a deux anomalies : la première, Kouachi passe en pointant son fusil d’assaut (calibre 7,62) vers la tête d’Ahmed, déjà à terre depuis un moment (blessé) mais il n’y a aucun signe de tir, pas de soubresauts de l’arme ni de la victime et pas de sang ; la seconde, un impact de balle sur le ciment du trottoir presqu’un mètre en avant, et quand on regarde la vidéo, il semble qu’il y ait un décalage entre l’apparition du nuage et le coup de feu. Troublant, Kouachi tirait-il avec des balles à blanc ? Mais la balle qui impacte le ciment ne peut pas venir de l’arme de Kouachi, à moins qu’il n’ait un canon à tirer dans les coins !
Cela dit, je ne suis pas un expert en balistique…
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Il y a aussi la phrase qu’aurait dite le policier au moment où Kouachi le dépassait « C’est bon, chef » ou « c’est tout, chef » avant d’abaisser ses bras et de les replier. Elle peut être diversement interprétée : « c’est bon, partez maintenant » ou « c’est bon, tout se passe comme prévu », ou « je suis blessé, mais c’est bon, ça va aller, continuez le boulot » ?
http://bestofactus.blogspot.com/2015/01/charliehedbo-incroyable-le-policier-qui.html
Ce n’est donc pas ce Kouachi-là qui a tué le policier. L’autre frère Kouachi ? Possible, mais a priori peu probable car il prenait le risque de toucher son frère, d’autre part il semble qu’il était excellent tireur. Je penche pour l’hypothèse d’un troisième tireur, chargé d’éliminer un témoin gênant pour « nettoyer » la scène du crime, peut-être en rajoutant un meurtre de policier. Pour dramatiser un peu plus l’événement ? Le demi-tour qu’effectuent les deux frères après avoir dépassé Ahmed d’environ 5 mètres est également surprenant, où allaient-ils en courant et qu’est-ce qui les a fait changer d’avis, surtout qu’ensuite ils manifestent un calme surprenant, ramassent la basket, etc. Il y a aussi ce voisin qui dit avoir vu « trois, peut-être cinq hommes en noir repartir en voiture « . Dans son édition en début de soirée, Libération titrait : « les trois suspects interpellés » puis le titre a été changé par « les trois suspects identifiés et localisés« .
Mais le lendemain, il n’y en avait plus que deux, les frères Kouachi. On oublie le troisième ?
Un autre voisin, Bruno Léveillé, dit avoir entendu une trentaine de coups de feu « pendant une dizaine de minutes » qui ont commencé « à 11 h 30 pile« .
« Nous avons essayé d’appeler la police, mais ils étaient injoignables, c’était hallucinant« . Bon, ça, je peux dire par expérience que ce n’est pas rare. Il faut croire pourtant que les coups de téléphone d’appel au secours devaient être nombreux puisque la police arrive : « on a tout de suite compris que c’était des tirs. On s’est éloigné des fenêtres. Entre une demi-heure et trois-quarts d’heure plus tard, les secours sont venus nous dire de ne pas sortir. » Or, pour aller du commissariat central du 11ème à Charlie Hebdo, il faut moins de dix minutes à une voiture avec gyrophare.
Mais, Hollande arrive presqu’en même temps ! Exactement 56 minutes après le premier coup de feu, il est en place pour l’accueil du gros de la troupe des journalises et caméras de télé. D’où certains imaginent un scénario écrit par Gaspard Gantzer, celui qui, selon une journaliste présente dans la cour de l’Elysée, a « fait dévaler en courant l’escalier de l’Elysée au président » : 11 h 30 début de la fusillade – attendre que la police et la presse aient été prévenues – 12 h départ de l’Elysée, prévoir un quart d’heure à vingt minutes de trajet Elysée-Charlie – Conférence de presse à 13 h ».
Pur délire imaginatif, cela va de soi.
Le président arrive sur un lieu où vient d’avoir lieu une fusillade, où une voiture piégée pourrait, par exemple, se trouver, voire un snipper en embuscade, la consigne de la police est de ne pas sortir, mais Hollande agit comme s’il était certain de n’avoir rien à craindre, et ses gardes du corps aussi.
Aussitôt, l’enquête démarre. Je pense que ses conclusions ne seront jamais rendues publiques, parce que le ministère de la Justice clôturera l’enquête sous prétexte que les faits sont clairs et que tous les coupables, au moins les coupables officiels, sont morts.
Un commissaire principal est chargé d’enquêter sur l’entourage familial de Charlie-Hebdo. C’est Helric Fredou, bien connu de Cazeneuve puisqu’il était commissaire principal à Cherbourg quand Cazeneuve en était député-maire, ainsi que de Hollande puisqu’il était commissaire principal à Tulle quand Hollande en était maire et conseiller général. Il était maintenant commissaire principal à Limoges. A minuit, il est trouvé suicidé dans son bureau.
Version officielle « il était très dépressif » dit sa hiérarchie. Qui laissait donc un type « très dépressif » se promener avec son arme de service ? Regardez la photo, le demi-sourire en coin, le regard malin et direct de l’Auvergnat à qui on ne la fait pas, c’est bien une tête de type très dépressif !
Un jeune commissaire de 45 ans, plein d’avenir et d’ambitions, que l’on charge de faire une enquête sur une ou les familles des victimes du journal Charlie Hebdo et qui, le même jour, avant même de remettre son rapport dont on ne saura jamais le contenu, se donne la mort après avoir tranquillement rejoint son bureau, c’est évidemment un dépressif. Conclusion ? Rien.
Versions possibles :
1 : il était vraiment dépressif, sa hiérarchie l’avait remarqué, mais pas sa famille qui nie farouchement tout signe de dépression, de même que son médecin « référent » ;
2 : en lui confiant l’enquête sur Charlie, on lui a demandé quelque chose de tellement énorme, peut-être à l’incitation de Hollande ou de Cazeneuve qui le connaissaient bien, qu’il a préféré se suicider plutôt que de perdre son honneur de « grand flic » ;
3 : flic expérimenté il a très vite trouvé ou au moins soupçonné quelque chose de tellement énorme qu’on l’a suicidé. On peut être un policier discipliné et trouver qu’il y a des bornes à ne pas dépasser dans l’ignominie.
Le 16 janvier, sa sœur confie ses doutes à Panamza, « la gazette de l’info subversive », qui interroge la mère de Helric Fredou, celle-ci explique qu’elle ne sait pas grand-chose sauf que son fils n’était pas dépressif et que lorsqu’elle a demandé le rapport d’autopsie, on lui a dit : « Vous ne l’aurez pas« . Le Code de procédure pénale prévoit pourtant qu’en cas d’autopsie judiciaire (pour suicide ou mort suspecte), tout membre de la famille peut en faire la demande auprès du Parquet.
Oui, mais quand il y a quelque chose de pas clair, la famille ne l’a jamais !
De plus, son arme de service n’avait pas de silencieux. Comment ses collègues n’ont-ils rien entendu ? Réponse « Son bureau était très bien isolé« .
Comme celui de François de Grossouvre sans doute ?
Ce que sait la mère, c’est qu’il avait « débriefé » en début de soirée trois inspecteurs chargés d’aller interroger les parents de Jeannette Bougrab, (la compagne de Charb), avait décidé de fouiller dans les réseaux sociaux, puis avait déclaré qu’il fallait qu’il y travaille toute la nuit et refusé que l’un de ses collègues qui le lui proposait s’en charge, puis ajouté qu’il aurait à passer « un important coup de fil » avant de rentrer chez lui.
Est-ce avant ou après cet « important coup de fil » que le suicide a eu lieu ?
Qu’a-t-il fait comme découverte ou déduction ? On ne le saura jamais, il n’y a pas de rapport et son bureau a été soigneusement nettoyé. C’est normal, après un suicide il faut bien nettoyer, non ?
La police a déclaré aussi qu’il avait appuyé le canon sur son front et que « la balle est restée dans le crâne« . En principe, depuis 2002, l’arme de service de la police nationale (aussi gendarmerie et douane) est un Sig-Sauer SP2022 qui tire du 9mm parabellum. Je laisse les spécialises en juger, mais le pauvre Helric avait manifestement un crâne en acier !
La police a refusé de dire à la mère à qui Helric voulait passer ou avait passé « un important coup de fil » dans la soirée « personne n’a à le savoir« , puis est revenue sur sa déclaration en disant que finalement il n’y avait pas eu de coup de fil. C’est plus simple, pas d’explication à donner, pas d’important personnage mis en cause.
Enfin, ni Cazeneuve, ni Hollande – qui connaissaient pourtant bien Helric Fredou – n’ont téléphoné à sa maman pour présenter leurs condoléances, alors que Hollande s’est déplacé pour aller présenter les siennes à la famille d’Ahmed Mérabet. Par contre, quatre directeurs de la police nationale ont fait le voyage de Paris à Limoges pour bien mettre dans la tête de maman Fredou que c’était un suicide et qu’il n’y avait pas d’autre version possible.
Comme dit le journal des vétérans de l’US army, Veteranstoday, « Something is rotten in Paris » (Il y a quelque chose de pourri à Paris ).
« Une commissaire de police enquêtant sur les attentats de Paris se suicide…
Ne vous inquiétez pas, juste une coïncidence »
Maurice D.
Pendant ce temps, à l’Elysée…
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