Monsieur le Président de la République,
Lors de votre discours du 31 décembre dernier pour présenter vos vœux à nos compatriotes, vous affirmiez vouloir rendre la France plus forte et plus juste, 2018 devant être le renouveau de la concorde et de la cohésion de la nation. Vous inspirant d’une phrase célèbre vous déclariez : « Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour le pays », et vous invitiez les Français à s’exprimer pour « que toutes les voix, y compris discordantes, soient entendues ». Alors, si ma voix – en raison des propos qui suivent – sera probablement considérée comme discordante, vous devez au moins l’entendre. Sera-t-elle écoutée, c’est une autre affaire, mais l’important est qu’elle contribue à alimenter un débat devenu vital pour le salut de la nation, car comme vous le mentionniez dans votre allocution, « nous avons tous quelque chose à faire pour la nation ». C’est même un devoir pour moi qui l’ai servie longtemps sous l’uniforme et qui continue, avec d’autres lanceurs d’alerte, à la servir aujourd’hui avec conviction et détermination.
Comme vous le proclamez, vous êtes effectivement « le fruit d’une forme de brutalité de l’histoire, d’une effraction ». Une brutalité de l’histoire organisée de main de maître par des officines clandestines liées à un pouvoir à l’agonie et qui a conduit en 2017 à l’élimination du candidat promis à la victoire de l’élection présidentielle. Et une effraction, résultat du hold-up démocratique qui a suivi. En bafouant ainsi la démocratie, on a réussi à empêcher le débat qui était devenu prioritaire, à savoir la nécessaire réaffirmation de notre identité culturelle et civilisationnelle face à la barbarie qui s’installe avec la complicité de collabos félons et qui constituera pour longtemps un obstacle à la concorde et à la cohésion de la nation. Un curieux déroulement forcé des événements pour espérer une France plus forte. Alors, si vous affirmez que «Je n’oublie pas d’où je viens », vous permettrez d’affirmer à notre tour que nous n’oublions pas, nous non plus, d’où nous venons, ce qui précisément nous permet de savoir où nous ne voulons pas aller. Car l’histoire est tragique. Votre prédécesseur, refusant l’évidence, l’a découvert brutalement le 14 juillet 2016. Vous commettriez une grave erreur en misant toute votre action sur la seule amélioration de la situation économique du pays. Le vrai problème aujourd’hui n’est pas économique, il est culturel. Conduire la destinée d’un pays, d’un peuple ne se réduit, en effet, pas à une gouvernance inspirée du management des grandes entreprises. Il y a d’autres ressorts qui conduisent un peuple à vouloir faire ensemble, ce qui naturellement permet de vivre ensemble. Car un peuple a une histoire, une mémoire, une âme qui le caractérisent et ne pas vouloir en tenir compte et s’attacher à dégrader ou à détruire ce qui a constitué ce socle unificateur, en favorisant l’implantation d’un autre peuple porteur d’une culture totalement étrangère, c’est le vouer à sa perte. Ce n’est pas ce que les citoyens attendent de leurs dirigeants politiques.
A votre demande, la réflexion est aujourd’hui engagée et des projets de loi sont à l’étude (« fake news », asile, immigration, islam). Tous ces thèmes, traités simultanément, sont cependant étroitement liés entre eux ce qui traduit en réalité – c’est un aveu implicite – la reconnaissance d’un même problème, d’un même péril : l’islam. L’islam qui n’est pas une religion, mais un corpus politico-religieux, un système qui régit tous les aspects de la vie quotidienne, une idéologie totalitaire et mortifère incompatible avec nos valeurs, notre civilisation et la démocratie. La lettre ouverte adressée au Premier ministre, le 09 août 2016, rappelant l’incompatibilité de l’islam avec nos valeurs et suggérant les réponses à y apporter vous est communiquée. Cela permet de porter ici l’attention sur ces projets de loi et la réflexion engagée et sur les doutes sérieux qu’ils suscitent quant à leur finalité, surtout après votre déclaration du 9 novembre dernier aux Emirats Arabes Unis : « Ceux qui veulent faire croire que l’islam se construit en détruisant d’autres monothéismes vous trahissent ». Sauf votre respect, ce propos est effarant car, hormis le signe malheureux d’une soumission qu’il traduit, c’est nier l’évidence et refuser de reconnaître le massacre ou la mise en esclavage d’une multitude d’êtres humains dans le monde et dans l’histoire parce que non musulmans ou qui ont refusé de le devenir. Doit-on rappeler que la seule relation entre l’islam depuis sa naissance et notre civilisation européenne forgée par notre héritage gréco-romain et judéo-chrétien est marquée par la confrontation continue ? Et depuis la fin de la Guerre froide, nos dirigeants politiques n’ont cessé de reculer sous les assauts de l’islam conquérant qui a su créer le désordre et la discorde jusque dans l’école. Cette école qui pendant très longtemps a été le lieu de baptême de la démocratie mais qui en a désormais sonné le glas. Etes-vous conscient que dans une multitude d’écoles, la langue française est devenue une langue étrangère ? Votre prudence, comme celle manifestée par vos prédécesseurs, résonne aujourd’hui, dans ce rapport de force engagé par l’islam et auquel vous n’échapperez pas, comme un renoncement à affronter l’esprit totalitaire. Lors de votre visite récente à Calais, le dialogue engagé avec un prétendu réfugié ne laisse aucun doute sur l’angélisme et la naïveté, voire le déni de nos autorités. Entré il y a deux ans illégalement sur notre territoire, il prétend avoir fui la guerre. Qui peut croire qu’un père de cinq enfants abandonnerait ainsi sa famille dans un pays en guerre ? N’est-on pas là devant ce que vous appelez une « fake news »? S’agissant de l’asile, chacun sait que le droit d’asile réservé à ceux qui encourent dans leur pays les violences d’Etat est complètement dévoyé. On détourne aujourd’hui la loi sur l’asile en accueillant toute la misère du monde et en maintenant sur notre sol – en violation totale de nos lois – ceux qui en ont été déboutés et ce, au détriment de nos propres miséreux. Sur l’immigration, la démonstration est faite avec ces territoires perdus de la République et avec la violence meurtrière qui a jusqu’ici frappé la France et l’Europe qu’avoir accepté depuis plusieurs décennies une immigration musulmane, dans une société occidentale laïcisée qui a pour fondement le christianisme, sans exiger en contrepartie sa soumission à nos lois, à nos valeurs, à nos traditions et à notre mode de vie, est une pure folie. Quant à l’invasion migratoire que subit l’Europe depuis 2015, elle est globalement de même nature sur le plan culturel et constitue une attaque sans précédent des peuples européens visant à les déstabiliser puis à les destructurer à terme avec une arme redoutable, la démographie. Enfin, la lutte contre la radicalisation n’est qu’une vaste farce consternante, car vouloir déradicaliser ces fous d’Allah, convaincus par leur idéologie de mort, est utopique et constitue donc une perte de temps et d’argent.
Alors, devant les drames qui se préparent, il n’est pas raisonnable de continuer à favoriser l’implantation de l’islam dans notre pays. Il faut au contraire adopter des mesures coercitives propres à inverser le cours des choses. Vous n’avez pas le droit de sacrifier l’avenir du peuple français et son histoire bimillénaire pour satisfaire les exigences des derniers arrivants et leur esprit de conquête. Votre devoir n’est pas d’organiser l’islam en France mais de faire respecter et appliquer nos lois et au besoin d’envisager la remigration de ceux qui considèrent la loi islamique supérieure à celle de la République. Nous ne voulons pas de la charia, la loi islamique, dans notre pays. Et la charia, qui a été déclarée incompatible avec la démocratie par la CEDH en 2003, c’est, entre autres, le voile – sous toutes ses formes – le refus de la liberté de conscience et par voie de conséquence de la liberté d’expression, le refus de la laïcité, le rejet de tout ce qui n’est pas musulman, l’infériorité de la femme, la mort pour les apostats, etc… Contrairement à ce que certains de vos conseillers préconisent, il est donc inimaginable de créer une taxe « halal » pour financer cette idéologie incompatible avec nos valeurs. Ce serait une double faute : admettre que la charia (halal=charia) est supérieure à la loi de la République et collaborer à son implantation criminelle. Cette pratique barbare d’abattage des animaux, indigne d’un pays civilisé, et qui de surcroît présente des risques sanitaires sérieux, doit même être supprimée.
L’heure est grave, Monsieur le Président. Gouverner c’est prévoir, et pour obtenir la concorde dans le pays, à condition de le vouloir, il faudra du temps (plusieurs décennies). Mais il faut auparavant réussir à rétablir un minimum de cohérence interne de la société sur les plans culturel et civilisationnel. Car l’obsession mondialiste et bien-pensante prônant le multiculturalisme qui n’est en réalité qu’un biculturalisme est une véritable imposture, mais une imposture sanglante. Et la menace qui pèse dorénavant sur la nation à cause de tant de trahison de la part de ses élites politiques peut être illustrée par ces trois citations révélatrices et à méditer :
« La nationalité musulmane est une supranationalité (…) Elle est au-dessus de toutes les nationalités (…) L’islam n’a plus à être considéré comme une simple religion mais comme un fait politique majeur dans notre pays (…) l’islam est un phénomène socio-politique (…) c’est une idéologie de lutte, une idéologie d’agression » (Dali Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris),
« Ce corpus de textes et d’idées que nous avons sacralisé depuis de nombreuses années suscite l’hostilité à notre égard du monde entier (…) Est-il concevable que 1,6 milliards de personnes puissent penser qu’elles doivent tuer les autres membres de l’humanité, qui compte sept milliards de personnes aux fins de pouvoir vivre? » (Abdel Fattah al Sissi, président de l’Égypte),
« Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons » (al Qaradawi, théologien prédicateur des Frères musulmans).
Il est donc temps de crever l’abcès. Repousser l’échéance ne fera qu’aggraver la situation car il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que l’absence de décisions fermes des dirigeants politiques pour inverser le cours néfaste de cette islamisation à marche forcée de notre pays, contraire aux intérêts de la nation française, conduira inévitablement au chaos, à la guerre – cette guerre qui vient inexorablement – sur notre propre sol. Car 30 % des musulmans dans notre pays aujourd’hui (28 % cf. rapport Institut Montaigne) sont radicalisés, réclament l’application de la charia et utilisent leur « religion » comme un outil de rébellion contre la société française et contre l’Occident en général. Ils combattent nos lois, nos valeurs, nos principes de vie et sont prêts à en découdre. Et des citoyens, de plus en plus nombreux, attachés à leur héritage historique, spirituel et culturel, exaspérés par l’aveuglement, le déni et le manque de courage de leurs élites politiques et ne comprenant pas leur absence de vision à long terme sont, eux, de plus en plus déterminés à vouloir défendre la terre de leurs ancêtres, leur patrie, contre les derniers arrivants qui rêvent du califat mondial. Il est déjà miraculeux qu’ils aient fait preuve de sang-froid et de responsabilité après les carnages et les actions barbares qui ont frappé la France récemment. Mais personne ne peut dénier au peuple français le droit de vouloir défendre son identité et manifester sa volonté d’assurer sa continuité historique. C’est son droit le plus légitime. C’est le droit de tout peuple, de toute nation. Depuis trop longtemps, par naïveté, manque de clairvoyance, déni de réalité, voire collaboration croyant sauver ainsi la paix civile et sociale, la classe politique n’a cessé de fournir et mettre en place tous les ingrédients qui alimentent les tensions et conduisent à la guerre sur notre propre sol.
Il est minuit moins le quart, Monsieur le Président, trois fois cinq minutes symbolisées par les trois prochaines années de votre quinquennat. L’islam doit être soumis aux lois de la République ; et ceux qui ne l’acceptent pas doivent partir, voire être poussés vers la sortie.
Avec l’expression de ma très haute considération.
Antoine Martinez
Officier général (2s)
13/03/2018
(les phrases en caractères gras ont été mises en relief par la Rédaction)