Nous voilà donc avec une sacrée tuile !!

France Info nous a annoncé le 13 avril 2024 que :

« La lutte contre la pollution, autrement dit, la disparition de la couverture d’aérosols qui réfléchit la lumière solaire vers le ciel, aggrave le réchauffement. Cela pourrait représenter jusqu’à 40% de l’augmentation de l’énergie qui réchauffe la planète entre 2001 et 2019. »

Et ils finissent cette annonce en précisant sans grande fierté :

« Une mauvaise nouvelle un peu dérangeante : la baisse de la pollution à l’échelle de la planète aggrave le réchauffement climatique […] la baisse de la pollution serait responsable de la moitié de l’accélération actuelle du taux de réchauffement. »

 Non seulement c’est une tuile pour tous ceux qui nous annonçaient la fin du monde pour l’an 2000 à 14h12 suite à l’ensevelissement de Manhattan et du Bug informatique, mais c’est aussi une sérieuse épine dans le pied de nos pseudo-scientifiques modèle Rousseau ou modèle Tondelier.

Souvenez-vous de cette brillante démonstration qui date du 29 juin 1989 sur A2 et présentée par Henri Sannier : Le réchauffement climatique menace de faire sombrer plusieurs pays sous les eaux (cliquez sur le lien en rouge pour voir la vidéo). Cette triste prévision était attribuée, d’une part à la pollution de l’air, d’autre part à l’élévation du niveau de CO2 dans l’atmosphère. 

Rappelons au passage cet élément à ne jamais oublier quand on vous brandit la menace de l’extinction de notre planète : En moyenne, l’air extérieur contient de nos jours environ 0,04 % de CO2, soit 415 ppm (parties par million).

À partir de 1990, date de parution du premier rapport du GIEC, nos éminents spécialistes, tous BAC+35, s’étaient mis à travailler pour rendre le monde meilleur ! Et chaque scientifique a dû recevoir une enveloppe et un magnéto qui s’auto-détruisait après avoir écouté l’enregistrement qui commençait toujours par : « Bonjour Monsieur X , votre mission consistera, si vous l’accepter, à terroriser le peuple par tous les moyens que vous jugerez bon d’employer. Cette mission, ce n’est pas du gâteau ». Et quelques secondes plus tard, la magnéto prenait feu (dégageant à lui tout seul autant de particules qu’un moteur diesel interdit par Hidalgo).  

Ils s’y sont tous mis, venant de 125 pays, et nous ont sorti suffisamment d’éléments pour terroriser les plus faibles d’esprit (qu’on retrouve maintenant chez EELV), comme par exemple : la pollution atmosphérique tuerait 47 000 français par an (soit 7% du nombre de décès chaque année en France), sans nous expliquer comment sont déterminés les critères pour vous classer, quand vous êtes arrivé à la morgue, comme victime de la pollution ! (De quoi se poser la question concernant les personnes déclarées mortes du Covid en 2019 dans les établissements hospitaliers alors qu’elles avaient peut-être d’autres pathologies, mais là n’est pas le sujet… quoi que… ).

Bref nos joyeux scientifiques se sont mis au travail pour nous dire ce qu’il fallait faire et ne pas faire, tout en nous donnant leurs prévisions de hausse de température pour les 50 ans à venir… On aimerait qu’ils puissent déjà nous prédire la météo de la semaine prochaine plutôt que celle de 2070 parce qu’à cette date-là, nous serons déjà à moitié en train de manger les pissenlits par la racine. Mais bon, ils ne sont pas encore équipés des superordinateurs sur lesquels travaille Lenovo dont le journal « Le Monde » semble être le sponsor (ou l’inverse).

Ce qui me conduit à me poser la question suivante : comment l’équipe du GIEC nous pond-elle depuis 1990  des rapports sur des phénomènes qu’elle ne peut pas comprendre sans les Superordinateurs qu’elle ne possède pas encore ?

Remarquez qu’en matière d’écologie, si vous voulez bloquer toutes contradictions, il vous suffit de dire la phrase suivante : « c’est scientifiquement prouvé ». On ne vous demandera jamais de montrer les articles et encore moins les feuilles de calcul qui prouvent ce que vous annoncez (un peu comme en politique quand on vous dit que vous êtes d’extrême droite sans jamais être capable de définir ce qu’est l’extrême droite).

Mais revenons à nos moutons bio : nos dirigeants tétanisés par les hurlements des oracles écolos n’y sont pas allés de main morte :

• On a imposé des normes drastiques à toutes les usines qui rejetaient dans l’atmosphère autre chose que de la vapeur d’eau. Certaines usines ont même déposé le bilan sous la pression des écos-déprimés ne pouvant financer les travaux exorbitants à réaliser pour s’aligner avec les exigences écologiques.
• Hidalgo interdit tout ce qui est censé émettre des GES.
• On ruine les citoyens en leur demandant de changer leur ancien chauffage.

On pourrait allonger la liste à l’infini tant il y a de contraintes ruineuses pour en arriver – en avril 2024 – à dire que : la baisse de la pollution serait responsable de la moitié de l’accélération actuelle du taux de réchauffement !

Eh ben, v’là-t’y pas qu’on est allé trop loin, nom de diou !

Si je résume : la pollution atmosphérique tue et l’air pur va aussi nous tuer, mais différemment.

Et pour en revenir au CO2 voyons un peu ceci :

L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) montre que la production de CO2 liées à la combustion des combustibles fossiles dans les « économies avancées » (globalement, les pays de l’OCDE) a tendance à chuter et on retrouve le niveau d’émission d’il y a 50 ans alors que le PIB des économies avancées a augmenté d’environ 1,7 % en 2023 !

Courbe des émissions de CO₂ liées à la combustion des combustibles fossiles dans les « économies avancées » (1973-2023) (Source : AIE )

Alors parlons un peu du CO2 que nous produisons simplement en respirant :

Selon un calcul de The Globe Program, la respiration humaine génère en moyenne entre 700 et 900 grammes de CO2 par jour ; il s’agit toutefois d’une estimation basique car, au repos, la consommation d’oxygène peut être multipliée par 5 quand nous faisons du sport. En prenant le chiffre de 800 grammes et une population de 8 milliards en 2023, nous pouvons donc estimer que la respiration humaine émet 6,4 millions de tonnes de CO2 par jour, soit 2, 336 milliards de tonnes par an. Par comparaison, il y avait 1.5 milliard d’habitants environ en 1850, donc 1,2 million de tonnes de CO2 émises par jour, soit 438 millions de tonnes par an.

Si l’on rapporte le chiffre actuel aux émissions totales de CO2 (57,4 gigatonnes en 2022 selon le Programme des nations Unies pour l’Environnement), la respiration humaine contribue donc à 4 % des émissions de CO2. Par comparaison, le transport aérien est responsable de 2,8 % des émissions globales de CO2. La respiration n’est donc pas négligeable dans la part des émissions de CO2.

Chaque milliard d’habitant en plus sur terre, c’est déjà 300 millions de tonnes de CO2 en plus chaque année  !

En remettant tout ceci sous la forme d’une équation simple : D = C * H

C = quantité de Co2 rejeté par chaque être humain (par kg et par an (300))

H = nombre d’êtres humains sur Terre

D = Quantité globale de Co2 rejeté par la respiration de l’homme

Sachant que  « C » est pratiquement une constante et que H est une variable, l’équation est D= 300 x H. On comprend aisément que c’est H que l’on doit faire baisser. Mais ça, la gauche écolo ne veut surtout pas en parler, parce qu’elle sait qu’en France, on va dénoncer en priorité la surpopulation africaine !

Tout ceci pour dire qu’il semblerait que la Terre soit bien plus puissante que les humains : elle a une faculté de régénération et une capacité de résilience bien supérieure à ce que supposent nos pseudo-scientifiques-vert-pastèque :

Le CO2 est indispensable à la vie sur terre et passer de 0.04 à 0.05% ne changera pas fondamentalement son fonctionnement. Je n’ai pas parlé des 182 millions de tonnes de CO2 rejetés chaque année dans l’atmosphère par les volcans en activité.

Je suis bien plus inquiet par la disparition de notre civilisation dans les 10 ans à venir que par l’augmentation de la température d’ 1.5°C dans 50 ans. 

 

Xavier Jésu

15 avril 2024

Sources : CITEPA, FUTURA-Sciences