« Le réchauffement climatique est une invention défendue par les Nations Unies pour créer un nouvel ordre mondial autoritaire… »
(Maurice Newman, homme politique australien).
Dans la ZAD de Kercrado – quelques bicoques perdues dans un terrain vague transformé en dépôt d’ordures, près de la petite bourgade de Saint Locdu (1) à quelques kilomètres de Notre Dame des Landes – vivent Ahmed Boulghour, un mâle mal fini, un freluquet à tête de fouine – le poil long et gras, rasé avec une biscotte comme il sied aux bobos et aux clodos – et sa compagne, Farida Kinoa, un souillon maigre et souffreteux, aux cheveux filasses, aux seins tristes et à la fesse molle. Un remède contre l’amour qui porte, par tous les temps, un vieux pull crasseux en laine du Larzac et une jupe informe fabriquée à Katmandou (à l’époque ou les loques hippies allaient se camer au Népal), des vêtements achetés dans une boutique de « commerce équitable » ou glanés chez « Emmaüs ».
Ahmed et Farida ne sont pas mariés, pas même pacsés, ils vivent « à la colle » pour ne pas risquer de perdre leur RSA et les avantages sociaux, aussi nombreux que variés, qui leur sont alloués généreusement par un pays qu’ils ont appris à détester dès leur enfance.
Ahmed Boulghour est un enfant du « Jus Solis ». Son père, Larbi Boulghour, est un de ces anciens fellaghas que la France a accueilli à bras ouverts après l’indépendance de l’Algérie alors qu’à la même époque elle parquait dans des camps infâmes les harkis qui s’étaient battus pour elle.
Ahmed est né en France ce qui en a fait d’office un Français, mais lui se présente toujours comme franco-algérien (et ne manque jamais une occasion de rajouter qu’il est algérien avant d’être français). Après son arrivée en France, le père Boulghour n’avait pas beaucoup travaillé mais il avait trouvé le temps de s’encarter à la CGT et d’adhérer au Parti Communiste. Bien que théoriquement musulman, il buvait comme un trou, et, quand il rentrait « fin bu » – ce qui arrivait souvent – il battait sa moukère comme plâtre, sans que cela émeuve le voisinage ou les associations féministes. Les gens disaient que la femme de Larbi avait perdu la foi en Allah quand son époux avait définitivement détruit son foie. Certains racontaient, avec une certaine mauvaise foi, qu’elle avait les foies blancs, chaque fois qu’il rentrait bourré, en gros deux ou trois fois pas semaine. Les gueux ont parfois la dent dure. Le malheur des autres leur fait oublier leur misère et leur propre déchéance.
Farida Kinoa, elle, venait des îles ; précisément de la Martinique (ta mère, eh, bouffon !). Elle était française mais, se disant « discriminée et stigmatisée » en raison de sa couleur de peau, elle vomissait les Français de souche, ces salauds de colonialistes et d’esclavagistes.
Les chiens ne faisant pas des chats, Ahmed Boulghour avait milité dans tous les mouvements marqués à la gauche de la gauche : anars, zadistes, blacks-blocs, antifas, altermondialistes et autres groupuscules gauchistes, souvent violents. Puis il avait rencontré Farida Kinoa qui n’avait eu aucun mal à le convertir à l’écologie, mais pas à celle des bobos parisiens, non, à l’écologie « pastèque » : verte à l’extérieur et rouge vif à l’intérieur. Par la suite, le couple est devenu végétarien, puis végétalien, puis végan, puis antispéciste. Ils se sentent investis d’une mission : sauver la planète.
Comme tous les crétins qui se prennent pour des génies, Rachid et Farida sont assez binaires. Chez eux le bien est forcément à gauche et le mal est « fasciste ». Ils sont POUR ou CONTRE, sans la moindre nuance : contre la souffrance animale mais pour l’avortement ; contre les OGM, mais pour la légalisation du cannabis ; contre les frontières et pour les migrants ; pour les assassins du Hamas, contre Israël ; contre le nucléaire, les centrales à charbon, l’éolien, les barrages hydrauliques et pour l’électricité verte (2). Ils sont aussi contre les violences policières (et contre les flics en général) et pour la régulation automatique des sans-papiers. C’est d’autant plus facile que, dans leur coin perdu, à part eux, on ne voit jamais un noir ou un arabe.
Ils sont aussi, bien sûr, contre la « malbouffe », la charcutaille et les produits carnés.
Autrefois, Ahmed aimait bien boire du vin en mangeant un steak-frites. Puis, à l’instar de Farida, il est devenu végétalien. Il a délaissé et oublié les plaisirs de la table. Comme sa moitié est un remède contre l’amour, qu’il n’a aucun sens du beau et qu’il en veut au monde entier, sa vie de médiocre est devenue de plus en plus terne, triste comme un jour sans pain, et ennuyeuse comme un prêche de Macron ; notre « Fidel Castré », le « leader minimo » au pouvoir depuis 2017.
Chez Ahmed et Farida, l’ambiance est aussi festive qu’une veillée funéraire mais, chaque dimanche le couple gueuletonne à sa façon : jus de tomate (bio) en guise d’apéro. Ensuite, on fait bombance de radis, carottes râpées, betteraves rouges, boulgour, quinoa et de beaucoup d’autres végétaux anciens oubliés et redécouverts : panais, rutabaga, topinambour (3). Et, comme désert, des fruits (également bios), le tout arrosé à l’eau plate. Parfois – soyons fous ! – ils s’octroient une bolée de cidre, au diable l’avarice ! Pour finir, un café « équitable » acheté dans une boutique bio et payée deux fois son prix pour que 0,005% revienne au pauvre gars qui produit le café, quelque part en Afrique. Le commerce équitable, c’est bien, c’est le contraire du « TPMG » (4) capitaliste.
Le couple va parfois faire la fête dans une rave-party ou un concert techno. Ahmed et Farida aiment bien le vacarme (surtout quand la manifestation est interdite) et l’atmosphère pouilleuse et crado. On peut fumer des pétards, insulter les flics et même parfois casser des vitrines sur le chemin du retour. Comme ils sont insolvables l’un comme l’autre, ils ont régulièrement droit à un rappel à la loi par des magistrats complices, aussi rouges qu’eux sinon plus.
En fait, pour eux, la détestation de la France est une bonne chose : ils ne se sentent aucun devoir vis-à-vis de ce pays honni ; ils ne travaillent pas, ne paient pas d’impôts mais bénéficient de droits que personne ne songe à remettre en cause : RSA, allocations diverses, soins gratuits…etc…
Ils vivent dans un taudis – squatté illégalement et qu’ils ont retapé eux-mêmes – une bicoque bardée de vieux bois délavé, recouverte en tôle ondulée, avec deux panneaux photovoltaïques (dérobés sur un chantier) et un chauffe-eau solaire sur le toit. Dans la lande bretonne, la masure fait d’avantage penser aux bidonvilles de Dakar, Abidjan ou Calcutta qu’à l’habitat breton classique. Sa présence à proximité d’un hameau de longères en granit est aussi incongrue qu’un chicot carié dans un sourire « Colgate », ou qu’une verrue sur la fesse d’une belle blonde. Les gens du coin sont un peu surpris qu’on puisse vivre dans un tel taudis, mais les ploucs, c’est bien connu, sont totalement insensibles à l’avenir de la planète. Ahmed et Farida les détestent comme ils méprisent tout le monde ou presque. Il est vrai que, dans leur coin, la météo n’est pas clémente : une centaine de jours de pluie, autant de jours de tempête et autant de crachin brumeux. Le reste du temps, il fait beau et on peut vivre portes et fenêtres ouvertes, sauf quand leur salopard de voisin, un éleveur de porcs, épand du lisier sur ses terres. Jean-Michel Caradec chantait : « Qu’elle est belle ma Bretagne quand elle pleut », c’est vrai, et elle est souvent belle…en gros 300 jours par an.
Régulièrement, Ahmed annonce à Farida qu’il vomit la France et les « Souchiens » racistes, xénophobes et qu’un jour il retournera vivre au bled. Mais il sait bien que, depuis son indépendance, l’Algérie, si prospère du temps des Français, est retournée au moyen-âge et que les jeunes Algériens n’aspirent qu’à venir en France, soit pour bénéficier des aides sociales, soit pour « dealer » dans les banlieues de non-droit, les fameux « territoires perdus de la République ». Il sait aussi, car il n’est pas complètement idiot, que l’Europe de Von der La Hyène et la France de Macron seront musulmanes et soumises à la Charia dans quelques années. Le « remplacement de population » est en bonne voie, il suffit d’attendre. L’Angleterre ou la Belgique francophone sont des creusets expérimentaux. Il ne fait aucun doute qu’un pays capable, par deux fois, d’élire un jeune président méprisant, narcissique et arrogant, qui déteste les « mâles blancs », qui qualifie la colonisation de « crime contre l’humanité » et qui traite son peuple de « Gaulois réfractaires au progrès » ne se battra pas pour sa survie.
Les jours passaient, tristes, lugubres, monotones dans la vie de ce couple de parasites sans histoire. D’autant plus « sans histoire » qu’ils vivaient en dehors des lois de la République (avec la bénédiction d’une justice politisée qui ne leur voulait que du bien) et qu’ils se foutaient de l’histoire de leur pays d’accueil comme de leur première djellaba.
Et puis, et puis, à l’approche des élections européennes, ils en vinrent à parler politique.
Ahmed annonça qu’il voterait pour la liste LFI (5) menée par Manon Aubry. Il avait une vraie admiration pour Mélenchon qui défend si bien le Hamas. Farida, de son côté, entendait voter pour la liste écolo conduite par Marie Toussaint. Et le ton est monté. Farida, excédée a hurlé à son homme :
« Si tu continues à me faire c…., je voterai pour Jordan Bardella ».
Brusquement, Ahmed s’est souvenu du vieil adage du Maghreb :
« Bats ta femme tous les matins ; si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait !»
Bien qu’il se dise antimilitariste et non-violent (sauf quand il balance des pavés sur les flics-fascistes avec ses amis zadistes) il explosa littéralement et décocha une violente mandale à Farida. Or, elle était épaisse comme un casse-croute de chômeur, à la limite du rachitisme. Déséquilibrée par la violence de la baffe, elle perdit l’équilibre, tomba et se cassa le coccyx.
Ahmed continua à la bastonner comme le faisait son père avec sa mère. Rachida poussait des cris de cochon qu’on égorge ; cris qui ameutèrent les voisins, lesquels appelèrent les gendarmes…
Farida et Ahmed ont fini par se séparer. Ahmed a été condamné à huit jours de prison avec sursis. Son avocat commis d’office, maître Mohamed Ben Chaoui, se dit scandalisé par la lourdeur de la condamnation et envisage d’interjeter appel car il considère qu’Ahmed a été jugé « au faciès ».
Tout ceci est bien triste et démontre, s’il était besoin, que la France a du mal à mieux intégrer les gens issus de la « diversité ». Qu’on le veuille ou non, il ne faut pas se voiler la face : notre vieux pays n’est hélas pas guéri de son « suprématisme blanc ». C’est bien dommage !
N.B : Il va sans dire que cette histoire est une fiction et que « toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite » … quoique…
Cédric de Valfrancisque.
26 avril 2024
1) Qui est le saint patron des larves, des bons-à-riens, des loques, des abrutis et des dégénérés, c’est dire si ses fidèles sont nombreux !
2) Produite on ne sait comment car ils sont allergiques aux nouvelles technologies.
3) On comprend pourquoi ces légumes ont été oubliés …quand on y a goûté !
4) TPMG : Tout Pour Ma Gueule.
5) LFI = La France Islamique.
Excellent ! Mort de Rire ! Et après on se prend à vomir sur cette réalité dans notre pays foutoir dans lequel les Français se vautrent comme des porcs dans une marre boueuse, croyant que tout va s’arranger tout seul par l’opération du Saint Esprit. Car finalement quand on élit deux fois le même escroc et sa bande de bras cassés, c’est qu’on l’apprécie ou qu’on s’en tape complètement de finir ruiné, pouilleux, soumis sous la bannière tyrannique de l’islam.
J’ai bien ri ma foi !
C’est bizarre, j’ai la conviction que j’en ai vu des pareils …. Mais où ?
Moi je me demande si ce Valfrancisque n’est pas marié à Betty Monde ?
Bravo Cédric !
Ton talent de conteur est à la mesure de celui de ton cousin !
Quelle famille !