HOMMAGE À NOS MORTS, LE 8 MAI 1945 À SÉTIF (Eric de Verdelhan)

« Reconnaissons les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien… Les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata qui demeurent ancrés dans la mémoire et dans la conscience des Algériens ».

(François Hollande ; propos tenus en décembre 2012, à Alger).

 

 

Chaque 8 mai, la France fête la fin, sur son sol, de la Seconde Guerre Mondiale. SA victoire sur «la barbarie nazie », car depuis la Libération, le pays, qui subit la plus belle déculottée de son histoire en juin 1940, a inventé un roman national qui semble satisfaire tout le monde ou presque.  On a fait croire au bon peuple – les héritiers des « 40 millions de pétainistes » (1) – que la France s’est libérée toute seule. On s’ingénie à faire la part belle aux gaullistes et aux communistes. On minimise le poids réel des Alliés dans la victoire et on occulte le rôle des divisions de l’Armée d’Afrique ; celles qui ont débarqué en Provence à partir du 15 août 1944. Ce sont pourtant environ 260 000 combattants de « l’Armée B » du général de Lattre de Tassigny, qui ont débarqué en août 1944. Moins de 10 % étaient originaires de la métropole (2), plus de 90 % venaient d’Afrique du Nord dont une écrasante majorité issue des départements d’Algérie (dont quasiment la moitié était des « Pieds noirs » d’Algérie).

Pour avoir une juste vision des choses, il faut savoir que le 6 juin 1944, les « Français Libres » qui débarquèrent ce jour-là étaient…177 : les « bérets verts »Béret du Commando Kieffer en drap de laine vert foncé | Aiolfi G.b.r. du commando Kieffer. La 2ème DB du général Leclerc – celle qui est entrée dans l’histoire – n’a débarqué qu’en août 1944, presque deux mois plus tard, sur le sol de France, et aussi glorieuse soit-elle, ce n’était jamais qu’UNE division.

Si on parle si peu de notre Armée d’Afrique, c’est parce que (presque) tous ses chefs avaient fait allégeance au maréchal Pétain. L’Armée Giraud (3), c’était « l’Armée du maréchal ».

Notre pays n’aime pas les « Pieds-noirs » et ce, pour diverses raisons. Pour les uns, ils étaient des colonialistes, juste bons à faire « suer le burnous » aux Algériens. Nous savons que c’est faux. En Algérie, l’ethnologue communiste Germaine Tillon, peu suspecte de sympathie pour les colonialistes, déclarait « Dans le peuple de souche européenne, il y a 300 colons riches dont 30 sont très riches ».

La population « pieds-noirs » était, à l’époque, d’un million ½ d’habitants et le revenu moyen des ouvriers, artisans et petits commerçants était inférieur de 20% à celui des métropolitains.

Pour d’autres, après le débarquement allié de novembre 1942, les « Pieds-noirs » faisaient davantage confiance à Giraud qu’à De Gaulle, on entendait leur faire payer. 

Ils étaient aussi la mauvaise conscience de nombreux Français de métropole. Ils s’étaient bien battus durant la campagne d’Italie ; Ils étaient venus se faire tuer sur les plages de Provence, pour une France métropolitaine que beaucoup ne connaissaient même pas. Ils espéraient naïvement un renvoi d’ascenseur pendant la guerre d’Algérie. Mais la France, qui avait pourtant gagné la guerre, choisit de tirer un trait sur les richesses algériennes ; elle bradait son autosuffisance énergétique, et abandonnait des populations qui lui faisaient confiance.

La métropole ingrate ne voulait plus que le « p’tit gars du contingent » risque sa précieuse peau pour des départements français qui n’intéressaient que les Français d’Algérie. Et depuis, tous les romans, tous les films, qui ont pour thème la colonisation française présentent le « Pieds-noirs » comme un colon raciste, infect avec les Arabes. Avec le même manque d’honnêteté intellectuelle, on nous ressert régulièrement les « ratonades » commises à Sétif en mai 1945, et on  Les massacres de Sétif, l’autre 8 mai 1945nous demande de faire repentance pour les « massacres de Sétif ». Mais il est vrai que ces fameux « massacres de Sétif » permettent aussi de baver sur l’Armée française. Que n’a-t-on écrit comme inepties sur ces évènements durant lesquels notre Armée aurait réprimé dans le sang une manifestation spontanée de Musulmans pacifiques ? Ainsi s’écrit l’histoire, mais la vérité est un peu différente.

Pour traiter honnêtement un tel sujet, il faut remonter quelques années en arrière. 

L’anticolonialisme en Algérie ne devint perceptible qu’avec la création du « Parti Communiste Algérien ». Le PCA émerge en 1920 comme une extension du Parti Communiste Français (PCF).

Le PCA devint une entité séparée du PCF en 1936 et ouvrit ses rangs aux autochtones. Avec le soutien du PCF, le PCA participa à la lutte anticolonialiste, tout en se rapprochant des mouvements favorables à l’indépendance algérienne.

Déclaration de l'Etoile Nord-AfricaineDès 1926, « L’Etoile Nord-Africaine » entre en contact avec des mouvements proches de la IIIème Internationale. L’émir Khaled en est le présidant d’honneur, Hadj Ali Abdelkader, du PCF, le fondateur. Par la suite, Messali Hadj s’impose comme le leader des mouvements indépendantistes.

L’organisation nouvelle œuvre à répandre les idées anticolonialistes chez les immigrés nord-africains, dans le but d’obtenir l’indépendance totale de tous les pays d’Afrique du Nord. 

Messali Hadj participe au congrès anti-impérialiste de Bruxelles de 1927 où il rencontre de nombreuses associations européennes ainsi que des personnalités du « tiers-monde ». Il organise des meetings avec, pour objectif, l’indépendance de l’Algérie dans les plus brefs délais. Dissoute en 1929 pour « avoir prêché la révolte des indigènes contre la domination française », l’ENA renaît sous le nom de « Glorieuse Étoile Nord-Africaine ». Elle est définitivement dissoute en 1937.  La création de l’ENA est un fait capital dans l’histoire de l’Algérie, car le principe de l’indépendance était posé par une organisation de militants algériens.

Après plusieurs arrestations, Messali Hadj crée le « Parti du Peuple Algérien » (PPA) en 1937. Il rentre en Algérie pour assurer la direction de la nouvelle organisation. Cependant, il est à nouveau arrêté : notre administration étant inquiète de la popularité du mouvement dans le monde rural.

Messali Hadj est condamné à deux ans de prison pour « reconstitution d’une ligue dissoute, provocation des indigènes à des manifestations contre la souveraineté française ». 

Le mouvement gagne en popularité, surtout chez les jeunes. Le PPA reste fidèle aux principes établis en 1926 par l’« Étoile Nord-Africaine » : abolition du code de l’indigénat, indépendance, rejet de l’attachement de l’Algérie à la France.

En 1943, le PPA approuve le « Manifeste du peuple algérien » (dans lequel Ferhat Abbas avance le principe d’une Algérie indépendante), rejoignant ainsi les autres courants du mouvement national : Oulémas, autonomistes, et « Amis du Manifeste et de la Liberté » (AML). Toutefois, Messali Hadj et plusieurs membres du PPA estiment qu’il est temps de passer à l’action et de profiter de la faiblesse de la France. Le 23 avril 1945, Messali Hadj est placé en résidence surveillée à Brazzaville, ce qui provoque, le 1er mai suivant, des manifestations réprimées à Alger et à Oran. 

Lors de la célébration de la victoire du 8 mai 1945, des Musulmans algériens manifestent et déploient, outre les drapeaux alliés, des pancartes affichant des slogans tels que « Libérez Messali » et « Algérie indépendante ». Ceci méritait d’être rappelé car de nombreux historiens voient dans les massacres de Sétif du 8 mai 1945 un mouvement spontané, sans préparation. Or le ver était déjà dans le fruit ! Et pourtant, les massacres de Sétif surprendront tout le monde ou presque.

Les raisons « officielles » de cette rébellion sont connues (mais on occulte volontiers le rôle de la CIA ou des Soviétiques dans la « spontanéité » de ce soulèvement (4)). L’affaiblissement de la France, de la défaite de juin 1940 au débarquement américain en 1942, en est l’un des motifs.

Le 8 mai 1945, pour fêter la victoire des Alliés, un défilé est organisé. Les partis nationalistes algériens en profitent pour appeler à des grandes manifestations. 

Selon Benjamin Stora (5), les Français pensaient depuis 1939 que les Nationalistes algériens étaient pilotés par les Fascistes italiens ou allemands, et que le PPA était proche du « Parti Populaire Français ». Ceci est assez peu crédible et n’apporte rien au débat.

Massacres de Sétif: l'autre face du 8 mai 1945

À Sétif, une manifestation nationaliste est autorisée à condition qu’elle n’ait pas de caractère politique. Le défilé commence dès 8 h : plus de 10 000 personnes, chantent l’hymne nationaliste « Min Djibalina ». On voit surgir des pancartes « Libérez Messali », « À bas le colonialisme », « Vive l’Algérie libre et indépendante ». En tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore un drapeau vert et rouge. Devant le « Café de France », le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais il est jeté à terre. Des Européens se précipitent dans la foule. Les manifestants refusent de céder aux injonctions des policiers. Des tirs sont échangés entre policiers et manifestants. Un jeune homme âgé de 26 ans, Bouzid Saâl, est abattu par un policier. Les manifestants font 28 morts chez les Européens, dont le maire qui a cherché à s’interposer, et 48 blessés. Peut-on, sérieusement, honnêtement, parler d’une manifestation pacifique ? 

L’Armée fait défiler les Tirailleurs Algériens, qui n’ont pas tiré, mais, alors que l’émeute se calme à Sétif, d’autres éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de petite Kabylie.

Dans les villages entre Bougie et Djidjelli, des fermes européennes isolées et des maisons forestières sont attaquées ; leurs occupants assassinés, souvent dans des conditions particulièrement atroces. Le mouvement s’étend et, l’après-midi même à Guelma, une manifestation s’ébranle.

Les manifestants sont 1 500 à 2 000 jeunes de Guelma, et 400 à 500 paysans des douars des environs. Ils arborent des pancartes « Vive la démocratie », « Vive l’Algérie », « Libérez Messali », ou encore « À bas le colonialisme ». Ils chantent l’hymne nationaliste « Min djibalina », en criant à intervalles régulières « Vive la liberté algérienne ». À 18 h 30, le cortège arrive au centre-ville.

Le sous-préfet André Achiary, avec quelques civils, huit policiers, et dix gendarmes, demande aux jeunes de se disperser, mais le cortège continue d’avancer. Achiary est jeté à terre et frappé par un manifestant. Il sort son arme et tire un coup en l’air, ce qui déclenche un vent de panique. Achiary ordonne l’arrestation des meneurs. Pendant toute la nuit des patrouilles de gendarmes et de soldats circulent dans Guelma. Des mitrailleuses sont placées à tous les carrefours. Le sous-préfet disposait de trois compagnies de Tirailleurs en formation, tous musulmans. Il consigne la troupe et fait mettre les armes sous clés. Un bataillon d’infanterie de Sidi-Bel-Abbès, convoyé par des avions prêtés par les Américains, arrive le 9 dans la journée pour évacuer des petits villages d’Européens encerclés par les émeutiers. Achiary s’adjoint une milice civile de 280 hommes. Certains miliciens disposent d’armes de guerre mais la plupart d’entre eux sont armés de fusils de chasse.

Le lendemain vers midi, l’Armée française tire sur Kherrata et des villages avoisinants. Le croiseur « Duguay-Trouin » tire sur les crêtes des monts de Babor.Duguay-Trouin (1923) — Wikipédia Vers 22 heures la Légion Étrangère arrive à Kherrata, et elle n’est pas là pour donner dans la dentelle. 

Des atrocités contre les Européens se produisent dans le Constantinois, surtout dans les fermes isolées. Des femmes sont violées, des actes ignobles de barbarie sont commis.

Parmi les victimes, on trouve des « modérés » (6), tel le maire socialiste de Sétif, Édouard Deluca, ou Albert Denier, le secrétaire du Parti Communiste, qui aura les deux mains tranchées.

La répression sera féroce mais efficace : Le croiseur « Duguay-Trouin » et le contre-torpilleur « Le Triomphant » tirent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. L’aviation bombarde plusieurs agglomérations. Une cinquantaine de « mechtas » sont incendiées.

Les automitrailleuses débarquent dans les villages et tirent à distance sur les populations.

Par un télégramme daté du 11 mai 1945, De Gaulle ordonnait l’intervention de l’Armée sous les ordres du général Duval. Il rassemble toutes les troupes disponibles, soit deux mille hommes. Ces troupes viennent de la Légion Étrangère, des Tabors Marocains, des Spahis de Tunis, et des Tirailleurs Algériens en garnison à Sétif, Kherrata et à Guelma.

Concluons avec le bilan des émeutes : Le nombre de victimes « européennes » est à peu près admis. Il s’élève à 102 morts (dont 90 dans la seule région de Sétif) et 110 blessés. Chiffre auquel il faut ajouter plus de 900 musulmans pro-français tués par les émeutiers. Il est donc indéniable que ces mouvements de foule « pacifiques » ont tué ou blessé plus de 1000 personnes. 

En revanche, le chiffre du nombre de victimes « indigènes » est toujours sujet à discutions.  Juste après les émeutes, le gouverneur général de l’Algérie fixa le nombre des Musulmans tués à 1 165.  Le général Duval déclarait, pour la commission Tubert de 1945, que « les troupes ont pu tuer 500 à 600 indigènes ». Yves Courrière (7) parle de 15 000 tués dans les populations musulmanes en citant le général Tubert dont le rapport après les massacres ne donne en réalité… aucun bilan global.

Le gouvernement algérien qui, commémore ces massacres chaque année, parle des « 45 000 morts des massacres de Sétif ». Mais Bélaïd Abdessalam, ancien premier ministre algérien, avouait dans « El-Khabar Hebdo » que le chiffre de 45 000 a été choisi à des fins de propagande.

Personne ne conteste que nos troupes n’aient pas été tendres pour réprimer les émeutes.

Le général Duval, chargé du rétablissement de l’ordre, dit à cette occasion au gouvernement :

« Je vous donne la paix pour dix ans, à vous de vous en servir pour réconcilier les deux communautés. Une politique constructive est nécessaire pour rétablir la paix et la confiance. ».

Ces propos se vérifieront puisque, neuf ans plus tard, l’insurrection de la Toussaint rouge, en 1954, marquera le début de la guerre d’Algérie.

Pendant et après la guerre d’Algérie, plus personne ne parlait des émeutes de Sétif. Il faudra attendre le 27 février 2005 pour que, lors d’une visite à Sétif, Hubert Colin de Verdière, ambassadeur de France, qualifie la répression de Sétif de « tragédie inexcusable ». Cette repentance indigne constituait la première reconnaissance de sa responsabilité par la France.

Son successeur, Bernard Bajolet, déclare à Guelma en avril 2008 devant des étudiants : « Le temps de la dénégation des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie est terminé ».  Ensuite, on descend toujours plus bas dans la veulerie et l’auto-flagellation, en oubliant toujours de parler de la genèse de ces émeutes. Il me semble pourtant honnête de rappeler qui était l’agresseur.

En décembre 2012, à Alger, François Hollande condamnait « Les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata qui demeurent ancrés dans la mémoire et dans la conscience des Algériens ».     

Le 19 avril 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, participait aux commémorations des « massacres de Sétif », puis il déposait une gerbe devant le mausolée de Bouzid Saâl, le jeune scout tué le 8 mai 1945.

En février 2017, avant d’être élu, Emmanuel Macron qualifiait de « crime contre l’humanité » la présence française en Algérie. Jamais depuis je n’ai entendu nos dirigeants avoir un mot pour les 102 morts et les 110 blessés européens des émeutes de Sétif, pas plus que pour les 900 Musulmans pro-français tués par les émeutiers.  

Aujourd’hui, en ce 8 mai, c’est à eux que je pense ainsi qu’à toutes les victimes européennes et musulmanes tombées durant une guerre qui ensanglanta le pays de novembre 1954 au 5 juillet 1962 (8). Je pense aux « Pieds-noirs », je pense aux Harkis, ces oubliés de l’histoire.

Éric de Verdelhan

08/05/2024

 

1) Devenus 40 millions de gaullistes après les deux débarquements de juin et août 1944.

2) La 1ère Division des Français Libres (1ère DFL) du général Diégo Brosset.

3) Armée d’Afrique, recrée à l’initiative du général Maxime Weygand.

4) « Les Américains en Algérie 1942-1945 » d’Alfred Salinas ; L’Harmattan ; 2013.

5) « Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954) », de Benjamin Stora ; La Découverte ; 1991.

6) « La Gangrène et l’oubli – La mémoire de la guerre d’Algérie » La Découverte ; 1998.

7) « La Guerre d’Algérie » d’Yves Courrière ; Fayard ; 1969.

8) Et même après car les massacres de Harkis et de leurs familles ont perduré longtemps après l’indépendance de l’Algérie.

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8 Commentaires

  1. Relire « Un drame algérien » écrit en 1946 et aussitôt interdit ;;;; la vérité, déja à l’époque n’était pas
    bonne à écrire, et l’anti France était à l’oeuvre …. avec déja De Gaulle au pouvoir ( provisoirement )

  2. Excellent rappel de l’affaire de Sétif, qui marque en fait le réel démarrage de la Guerre d’Algérie et non 1954 avec l’assassinat du couple d’instituteurs Monnerot

  3. Merci pour ce vrai rappel historique. Mais combien le liront en entier …. juste pour savoir . Les Pieds Noirs (dont je suis un faux puisque né en Indochine d’un père officier puis habitant de l’Algérie à peine âgé de 3 ans)) eux s’en souviennent. Merci pour eux.

  4. Plus je vieillis et plus je deviens misanthrope et méprise particulièrement « la gauche ». De même que tous les « politicards carriéristes » de tous bords qui veulent poser leur séant autour de la table où l’on sert « l’Assiette aux beurs » – pardon, le sujet m’égare… je rectifie donc : « au beurre « ; quoique l’observateur puisse se rendre compte qu’un entrisme pernicieux des « Frangins coraniques » depuis un certain temps déjà augure que la première orthographe ci-dessus utilisée a un bel avenir devant elle…
    Si, servir ses intérêts personnels avant tout, entraîne participation à forfaitures, cela devrait être toujours sanctionné par un passage long en « zon-zon » ou même si mérité gratifié d’un face à face avec un « peloton » qui n’a rien à voir avec le Tour de France et son maillot jaune. Il est profondément malhonnête, totalement immoral et coupable d’encourager de fait les criminels assoiffés de sang alors que l’on est pourtant censé aimer et respecter « notre mère », la France; d’autant plus si l’on est payé directement ou indirectement en tant que Personne Politique ou syndicale selon les modalités que la législation prescrit.
    Merci donc, à Monsieur Eric de Verdelhan, pour cet article d’excellence historique qui apporte des compléments essentiels à mes connaissances en rapport avec le soulèvement algérien, appelé pudiquement à l’époque « les événements d’Algérie »; article que tous les français et jeunes élèves du secondaire devraient lire pour que possiblement se décrassent les cerveaux desquels l’on peut s’interroger comment certains guignols ont pu devenir profs ou élèves en « Science Politique »!

  5. Merci, cher monsieur, de rétablir la vérité. C’est toujours réconfortant de vous lire. Moi aussi,le 8 mai, je pense à Setif, le commencement de la fin.